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- CORRECTION FILIALE: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT APPELLE AU DIALOGUE
(ANSA) – ROME, 28 septembre – Le Secrétaire d’Etat du Vatican Pietro Parolin a déclaré ce jeudi qu’ « il était important de dialogue
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De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :
Question liturgique : affrontements au plus haut niveau
Mais où est donc passé le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin ?
Plusieurs motu proprio, des textes qui ont la particularité d’être des actes d’autorité personnelle du pape, ont été publiés récemment. Le motu proprio Summa familiæ cura (19 septembre) concerne la morale, champ de bataille important. Celui-ci met pratiquement fin à l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille alors que le motu proprio Magnum principium (9 septembre) porte sur la liturgie.
Magnum principium semble concerner un enjeu minuscule : la rectification de telle ou telle expression dans les traductions des livres liturgiques. Pour nombre d’observateurs, il a cependant une portée symbolique majeure : le combat sans merci des partisans de la ligne d’aujourd’hui, celle qui se réclame du Pape François, contre celle des partisans de la ligne d’hier, celle qui se réclame de Benoît XVI. À moins que l’enjeu ultime soit bien plus fondamental encore.
Les petits acquis de la « restauration » liturgique
Dans l’histoire de la « restauration » liturgique ratzingérienne, qui s’étale de 1996 à 2013, sous les cardinaux-préfets du Culte divin, Medina, Arinze et Cañizares, en dehors de la publication de l’instruction Redemptionis Sacramentum, du 25 mars 2004, véritable Syllabus des dérives liturgiques prohibées, qui ne fut suivi d’aucun effet, l’unique victoire avait été de décider que les traductions liturgiques élaborées depuis le Concile de manière très libérales seraient révisées. Le résultat en fut bien modeste.
Pour contrer les effets de l’instruction Varietates legitimæ, du 25 janvier 1994, avait été élaboré l’instruction Liturgiam authenticam, du 28 mars 2001, qui expliquait : « La traduction des textes de la liturgie romaine n’est pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses » (n. 20).
Les conférences française et allemande traînèrent des pieds. En fait, c’est dans la seule aire linguistique anglophone que ce travail fut accompli correctement, grâce à la ténacité du cardinal nigérian et donc anglophone Arinze. Il fut aidé par le comité Vox Clara, constitué en 2002 au sein de la Congrégation pour faire contrepoids à la très libérale Commission ICEL (International Commission on English in the Liturgy), organisme de coordination entre les conférences épiscopales anglophones.
Lus sur la Dernière Heure, ces chiffres à prendre avec précaution :
Un tiers d’entre eux ont lieu hors des circuits officiels.
Chaque année, près de 20.000 avortements ont lieu dans les plannings familiaux et hôpitaux de notre pays. Un chiffre qui reste stable année après année.
À côté de ces IVG officielles, près de 10.000 interruptions de grossesse se font de manière plus officieuse chaque année. “On a des populations qui ont rejoint Bruxelles ces dernières années et qui n’osent pas aller au planning familial pour se faire avorter. Ces femmes préfèrent aller chez leur généraliste”, constate Sylvie Lausberg, vice-présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB). (...)
(Suivent les habituelles revendications en faveur d'un avortement complètement dépénalisé...)
Vu sur RCF :
Jean-Luc Marion: "l'Eglise est la seule institution qui n'est pas en crise"
Présentée par Pauline de Torsiac
(CHRÉTIENS À LA UNE - VENDREDI 29 SEPTEMBRE À 13H30)
L'académicien Jean-Luc Marion répond aux questions de Pauline de Torsiac, suite à la publication de son livre "Brève apologie pour un moment catholique".
L'EGLISE N'EST PAS EN CRISE POUR JEAN-LUC MARION
Y a-t-il un "destin catholique" dans la France actuelle ? Faut-il parler de laïcité ou de séparation ? Peut-on penser "l’utilité de la communion" ? Reprenant l’expression de Jean-Paul II, le philosophe et académicien Jean-Luc Marion propose dans son dernier livre une réflexion philosophique sur le rôle des chrétiens dans la vie politique et dans la société française. "Brève apologie pour un moment catholique", c’est le titre de ce livre engagé publié aux éditions Grasset.
L'académicien a choisi une année électorale chargée, parfois tendue, pour publier ce livre. Un ouvrage dans lequel il s'interroge sur le rôle des catholiques dans la vie politique et dans la société. Il fait le point sur l’Eglise catholique et sa communauté. Malgré la baisse du nombre de prêtres, il estime notamment que, par le passé, la situation fut bien pire. Il pense par ailleurs que l’Eglise catholique est la seule institution qui n’est pas en crise dans la société.
ETABLIR UNE EXPÉRIENCE DE LA FRATERNITÉ GRÂCE AU CATHOLICISME
Dans son ouvrage, Jean-Luc Marion développe principalement trois idées. La principale, c’est d'appeler les chrétiens à faire un examen de conscience sur leur rapport à l’engagement politique. Dans un contexte de reconfiguration du paysage politique, de crise des partis traditionnels, les chrétiens ont une carte à jouer dans l'engagement politique. "Ils s'engagent très bien. Mais ils ne confondent jamais le projet politique avec le projet chrétien" explique-t-il. Pour autant, le philosophe rappelle que "l’Etat doit être religieusement neutre car la société de l'est pas".
Finalement, Jean-Luc Marion appelle de ses voeux ce qu'il nomme "un moment catholique". "La devise de la République est admirable, sauf qu’elle est impraticable" explique Jean-Luc Marion. Il ajoute qu'"on ne peut établir une expérience de fraternité que si nous avons une expérience de communion. Or ça, c’est le cœur de la religion catholique. Les catholiques pratiquent la communion. Ils sont élevés à cela".
Brève apologie pour un moment catholique, Jean-Luc Marion, Grasset (2017)