"La dénatalité étant un des problèmes majeurs de l’Europe, tout ce qui touche à la politique familiale est particulièrement sensible.
Si beaucoup de familles demandent une aide financière et des accommodements de la législation du travail pour faciliter leur tâche essentielle d’accueillir et d’élever les enfants, elles ne veulent pas, en contrepartie, que l’Etat leur retire le droit et l’exercice effectif de leur fonction parentale.
Deux philosophies et deux politiques s’entrechoquent lorsqu’il s’agit de proposer des mesures concrètes pour essayer de concilier ces deux impératifs.
Nulle part l’entrechoc de ces deux philosophies n’est plus visible qu’en Allemagne, où les régions occidentales de l’ancienne RFA privilégient les aides directes aux familles et le modèle de la mère au foyer et où les régions orientales de l’ancienne RDA privilégient plutôt la mise en place d’un réseau dense de crèches et autres équipements d’accueil d’enfants, perpétuant en quelque sorte le modèle qui y existait sous le régime communiste.
Le nœud de la question, partout en Europe, est : oui aux politiques qui favorisent la natalité ; mais à qui le rôle principal dans l’éducation des enfants, à l’Etat ou aux familles?
A cet égard, ceux qui liront le rapport « sur l’apprentissage au cours de la petite enfance au sein de l’Union européenne » demeureront avec un après-goût plutôt aigre-doux."
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