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Collège Saint-Louis ( Liège ) : ne gérons pas l'ingérable !

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Un directeur de collège appartenant au réseau de l'enseignement libre catholique, le collège Saint-Louis à Liège, est au centre d'une tourmente orchestrée par les lobbies gays et largement relayée sur les "réseaux sociaux", sur facebook en particulier. Il est coupable d'avoir voulu interdire l'accès du bal des élèves de dernière année ("rhétos") à des couples homosexuels. Scandale immédiatement relayé par "enseignons.be", au nom du sacro-saint principe de la non-discrimination, de la liberté sexuelle et de l'égalité des individus, quelle que soit leur orientation sexuelle. Comme la loi belge va dans ce sens, voilà notre directeur bien mal pris et embarrassé dans des explications qui ne convainquent pas.

Un ami me demande ce que nous pourrions bien dire à ce propos. Notre réponse est simple : il faut éviter de devoir gérer l'ingérable. Il n'est donc plus possible ni souhaitable d'organiser des bals dans les écoles dans le contexte où nous vivons et qui charrie tout ce que nous savons : licence sexuelle, alcoolisme, consommation de "produits", provocations en tout genre. Il faut ajouter qu'on ne peut même plus compter sur l'appui d'un certain nombre de parents qui sont privés de repères, tout autant que leurs enfants. Il en va de même pour d'autres activités telles que les voyages scolaires : comment surveiller les grands adolescents (et même les plus jeunes) la nuit? Et il ne s'agit plus aujourd'hui de se limiter à empêcher les allées et venues entre les chambres des garçons et celles des filles...

Cela nous mène tout droit à ouvrir le débat sur les écoles qui bénéficient de la caution "catholique" au sein d'un enseignement libre patronné par nos évêques. Est-ce honnête de laisser croire aux parents qui ont le souci d'éduquer leurs enfants en cohérence avec leurs principes chrétiens que ces écoles sont encore des lieux conformes à l'Evangile, où les cours sont donnés dans cet esprit, et où le climat éducatif préserve les élèves des dérives de notre société? Poser la question, c'est y répondre. Ne serait-il pas temps de retirer le label "catholique" à ce réseau et d'ouvrir des écoles entièrement libres, basées sur un projet éducatif vraiment conforme aux valeurs chrétiennes?

Commentaires

  • Bonjour,
    Notre fille est baptisée et inscrite dans une école du réseau libre. Nous en sommes nous même issus et sans avoir à nous en plaindre.
    Cependant je me réjouis de constater qu'un collège ne peut impunément discriminer dans notre pays (même si je ne crois pas que telle en fut l'intention vu les déclarations du directeur dans la presse), que l'ouverture fasse son chemin et que l'école libre se défasse de certaines vieilles lubies.
    Le repli sur soi et l'intolérance n'ont jamais mené nulle part sinon à l'ignorance voire à la barbarie. S'il ne devait pas en être ainsi, ces écoles failliraient immanquablement à certaines de leur missions cardinales: former des citoyens libres et ouverts au monde globalisé qui sera le leur demain - ce qui en soi n'a rien d'incompatible avec les valeurs chrétiennes auxquel chaque parent est libre d'être attaché, que du contraire.
    Bien à vous.

  • Rien n'est plus opposé à l'Incarnation du Dieu vivant que l'idolâtrie de concepts abstraits et morts. Le Christ sauve, pas la non-discrimination, l'égalité (soeur de l'équivalence et du relativisme), etc. Tout concept appliqué sans discernement mène à sa négation : la liberté non éclairée devient vite liberticide, l'égalité devient discriminante en ce qu'il serait interdit de croire autrement que la pensée dominante des groupes de pression.
    Tous les êtres humains, y compris les homosexuels, sont accueillis par l'Eglise, pas nécessairement tous leurs comportements. Le Christ a défendu la femme adultère, puis il a ajouté : "va et ne pèche plus."
    Le catéchisme de l'Eglise définit l'homosexualité comme un péché. Le comportement homosexuel est naturellement non fécond et, en tant que tel, il est signe de stérilité (voir le figuier stérile dans l'Evangile). La société actuelle, sous couvert de non-discrimination (sous couvert de bonnes intentions dont on sait où elles mènent), disloque en fait la famille et promeut des techniques génétiques qui tendent à dissocier sexualité et procréation. Sous peu, cet égalitarisme et cette liberté conduiront au prophétique Meilleur de mondes.

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