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Pénible incident à l'Institut des Dames de Marie, à Saint-Gilles

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La presse en parle abondamment et les "forummeurs" s'excitent: la sous-directrice de l'Institut des Dames de Marie, à Saint-Gilles, a été victime d'une campagne d'injures proférées par des élèves de cet établissement. Ces élèves se sont attaquées bassement à leur sous-directrice en mettant en avant son homosexualité. C'est à l'occasion de fouilles pratiquées sur les élèves à la suite d'un vol dans les vestiaires que l'affaire s'est déclenchée. La sous-directrice (qui n'a pas participé directement à la fouille corporelle des élèves) va sans doute devoir renoncer à son poste et quitter l'école.

C'est une affaire navrante où l'on ne peut que déplorer l'attitude indigne d'élèves obéissant à des mobiles indéfendables et qui ont peut-être (cela demande confirmation) été manoeuvrés pour combattre l'obligation faite aux filles de suivre des cours d'éducation physique, obligation que certains milieux intégristes religieux n'acceptent pas. Ce qui expliquerait des inscriptions du style : "touche pas à mon intimité" figurant notamment sur les t-shirts arborés par ces élèves.

On ne s'étonne évidemment pas qu'un journaleux du Soir (un dénommé Haine) fasse le rapprochement avec les conseils donnés par notre archevêque aux personnes vivant en porte-à-faux par rapport à l'enseignement moral de l'Eglise de ne pas exercer des responsabilités telles que la direction d'une école catholique ou la charge de professeur de religion. Comme si les élèves en question se souciaient le moins du monde des conseils pastoraux de Monseigneur Léonard! Mais qu'importe, l'occasion était trop belle.

Tout fait décidément farine au bon moulin de la cathophobie et voilà une triste histoire "d'homophobie" qui va immanquablement être exploitée à l'encontre du primat de Belgique.

Quand nous disions qu'il était trop tard et que nos évêques feraient mieux de ne plus cautionner des établissements qui n'ont plus de catholique que le nom...

Commentaires

  • Les prétendus défenseurs des droits de l'homme en Belgique ne savent plus à quel 'saint' se vouer. Comment vont-ils défendre leurs interdictions respectives d'homophobie et d'islamophobie, quand elles se télescopent à ce point ? L'Islam ne veut pas de l'homophilie et l'homophilie ne veut pas de l'Islam. C'est cornélien pour eux.

    Heureusement pour ces prétendus défenseurs des droits de l'homme, ils ont encore quelques braves cathos à leur disposition, et par bonheur aussi, ils n'ont jamais dénoncé la cathophobie, qui règne pourtant dans tous les milieux en Belgique. Ils peuvent donc s'en servir et mettre tout sur le dos des cathos. Et ceux-ci ne peuvent même pas se plaindre. Puisqu'ils suivent l'exemple du Christ, ils n'ont qu'à endosser tous les péchés du monde. Elle n'est pas belle la vie des cathophobes ?

    On se demande bien comment ils feront quand ils n'auront plus de cathos à leur disposition. Où trouveront-ils un aussi docile bouc émissaire ?

  • @ mizuki ... Je ne sais ce que Périclès entendait par le courage de la liberté, puisque la liberté ne se choisit pas toujours, ne dépend pas toujours que de soi et de sa bonne volonté.

    Il me semble que le courage du catholique (même calomnié, même privé de liberté, même torturé) découle de sa foi et de son espérance en Dieu, en ce qui a créé ce monde. C'est pour cela que j'aime bien votre vision de foi et d'espérance en la jeunesse.

    Nous devrions être conscients que les enfants, lorsqu'ils viennent au monde, ne peuvent aussi qu'avoir la foi et l'espérance en ce monde, et en ceux qui ont fait qu'ils y viennent. En effet, ils n'ont pas demandé à venir au monde, ils ne savent rien de ce monde où ils débarquent ; ils ne peuvent donc qu'avoir foi que leur venue au monde ait un sens et une finalité.

    Le plus grand drame d'une société athéisée comme la nôtre, est de leur faire perdre petit à petit cette foi naturelle. En fait, des adultes utilisent la foi même des enfants en ce qu'ils leur disent, pour leur faire perdre cette foi naturelle de l'enfance. Des adultes professent à ces enfants ou adolescents leur dogme athée, le dogme que ce monde n'aurait aucun sens ni finalité, et que leurs existences non plus n'auraient donc aucun sens ni finalité, puisqu'ils font partie de ce monde.

    Ils leur en font déduire ensuite qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent, selon leur bon plaisir, sans devoir rendre de comptes à personne. Ils doivent simplement chercher à jouir de leur existence, de la manière la plus hédoniste possible. Ils peuvent donc sans problèmes devenir escrocs, du moment qu'ils ne se fassent jamais prendre par leurs victimes.

    Je crois que beaucoup de jeunes ressentent qu'il y a une arnaque cachée derrière cette profession de non foi en ce monde, mais ils manquent de repères pour découvrir par eux-mêmes en quoi on les roule dans la farine. Ils ne peuvent abandonner facilement la foi naturelle de leur enfance, mais ne trouvent pas tout seuls l'objet idéal de cette foi, commun à tous les hommes et qui ne les décevra pas.

    Entretemps, ils peuvent mettre leur foi dans la première idole qui se présente ou le premier faux prophète qui passe, même celui qui leur dit que leur foi est stupide, que leur existence n'a aucun sens ni aucune finalité qui justifieraient cette foi.

    Donc, l'athéisme c'est comme la pollution, une pollution de l'âme et de la foi naturelle de l'enfant. Heureusement, ce que l'athéisme ne parviendra jamais à faire, c'est d'empêcher que chaque enfant qui naisse nous apporte un renouveau de cette foi en ce monde. L'athéisme aura beau polluer de plus en plus la rivière de nos adolescents ou le fleuve de nos adultes, il ne réussira jamais à polluer la source perpétuelle de nos enfants venant au monde.

    Ce monde a bien un sens et une finalité, et c'est ce qui fonde la foi et l'espérance du catholique, en tout cas lorsqu'il a su rester comme un enfant ... ou redevenir comme un enfant (notamment à la fin de sa vie).

  • "La liberté EST DANS le courage"; je comprends par là (ne suis pas Périclès) que celui qui vraiment a assez avec Dieu pour vivre sa vie, telle qu'elle est, avec ses brimades et ses petits bonheurs EST libre. Choisir de dire "Dieu me suffit" demande du courage; à cause du mot "lâcher-prise" qui s'y attache.
    Le petit moineau est super libre! Mais il ne le sait pas! pourtant la bible nous dit bien que Dieu pourvoit à tous ses besoins. Le moineau ne peut pas être courageux! il n'a pas notre esprit (qui nous vient de Dieu).

    Le catholique calomnié, privé de liberté, torturé; S'il a Dieu en lui est super libre! Je crois que Périclès parle de cette liberté là. Elle demande du courage. Le meilleur exemple que je pourrais donner pour le moment, c'est en pensant au Bienheureux François-Xavier Van Thuan; emprisonné, il était dans la liberté totale de Dieu, et c'est ce qui a fait qu'il s'en est sorti et a pu témoigner de la puissance de l'Espérance. Avec Dieu il avait la confiance du petit enfant qui sait que son père est là. ll s'agit d'une liberté spirituelle. d'un courage spirituel.

    Beaucoup de gens pensent être libres parce qu'ils peuvent agir à leur mode, avec des lois humaines. Ils se croient libres parcequ'ils ont le choix du bien et du mal, etc... . Quelle erreur! Ils sont prisonniers pire que l'homme en prison! Ils sont prisonniers, rendu aveugles, sourds, muets, insensible, fou, bête et idiot, par le Diable qui régit cette terre, enfin ... qui essaie!

    Et bien je crois qu'il faut un sacré courage pour invoquer Cambronne à ce moment là, en pensant à notre ennemi ancestral qui nous maintient prisonnier, et le fuir pour la vraie liberté. Celle de Dieu.
    Impossible sans la prière du coeur, le retour et la confiance aux sacrements de l'Eglise.

    Si nous aimons nos enfants, nos jeunes, et bien il faudrait avoir ce courage là, pour eux, avec eux, et regarder la liberté en dirigeant notre regard vers la croix du Christ; l'homme le plus libre de tous les temps! Avec sa mère Marie. :-)

    Si nous voulons avoir ce courage, et bien nous devrions en effet retrouver l'enfant qui sommeille en chacun d'entre nous. Lui il est courageux! Il suffit de lui parler de Dieu avec amour, et il aurait même le courage d'aller nous chercher la Lune! :-)

    L'enfant est plus proche de la liberté que l'adulte, car au fond il est plus courageux. Demandez une chose difficile à un enfant avec de bons arguments de valeurs morales, vous serez étonné des résultats! Tandis que l'adulte,... il cherchera des excuses pour biaiser. Il commencera à réfléchir au pour et au contre, et puis son courage sera parti.

    Le plus libre d'entre nous, je crois que c'est le bébé qui vient de naître! Quel confiance innée a-t-il en sa maman, son papa! Une confiance toute neuve venant tout droit du coeur de Dieu!
    Quelle responsabilité pour l'adulte que nous sommes de lui conserver cette liberté, avec courage.

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