Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mgr Léonard : les loups ne lâchent pas leur proie

IMPRIMER

Une autorité religieuse a-t-elle le droit de rappeler aux fidèles les exigences de la foi et de la morale de la communauté à laquelle ils appartiennent sans être clouée au pilori par la classe politique sévissant au "parlement" de la Fédération Wallonie-Bruxelles?

Oui ou non, les écoles libres appartiennent-elles encore à la communauté catholique? Celles et ceux qui y enseignent ou qui les dirigent ne sont-ils pas censés être catholiques et vivre en cohérence avec leur engagement?

Est-il concevable que des politiques interviennent dans les questions religieuses pour imposer leurs vues et discréditer un responsable religieux qui agit "dans son rôle"? Oseraient-ils en faire autant dans les mosquées qui sont non seulement des lieux de prière mais aussi des lieux d'enseignement et de formation culturelle?

Est-il acceptable que des journalistes fassent preuve de parti-pris et de mauvaise foi, profitant notamment de la position ambiguë d'une feuille jadis catholique qui abuse de son ancienne clientèle en l'abreuvant d'informations tronquées et malhonnêtes?

Sommes-nous déjà résignés à vivre dans un état totalitaire où une ligne politique et culturelle jugée "correcte" est imposée à tous et propagée par une presse servile?

L'acharnement dont font preuve les détracteurs de Mgr Léonard ne constitue-t-il pas déjà une forme de persécution verbale qui semble ouvrir la voie à ceux qui ont déjà recouru contre lui à des insultes et à des voies de fait, sans égard au respect de la dignité des personnes?

Autant de questions auxquelles nous invitons chacun à répondre, en toute sincérité et honnêteté, et sans se laisser dicter ses réponses par la propagande conformiste.

Commentaires

  • Il est assez logique que nos politiciens s'excitent quand l'Église évoque le divorce, ce fléau de la société belge, tout spécialement dramatique pour les enfants. En effet, ils ne font absolument rien pour essayer d'éviter ces drames, ces destructions des familles, qui sont la base de toute société civilisée. Au contraire, ils facilitent de plus en plus ces éclatements de familles, en votant toujours de nouvelles lois les favorisant. C'est comme si c'était une politique voulue, concertée, et qu'ils n'entendaient pas les cris de douleur de tous ces enfants.

    Alors, quand l'Église rappelle qu'une société qui banalise le divorce et l'éclatement des familles, est une société qui se saborde et va à vau l'eau, c'est sûr qu'ils n'apprécient pas. Sont-ils inconscients ou incapables, de ne pas ainsi voir que le taux de divorces en Belgique est corrélé à la majorité des problèmes vécus par les gens, et spécialement les enfants : précarité, dépression, drogue, suicides, meurtres, échecs scolaires et professionnels, isolement social, etc... ?

    Pourquoi donc voudraient-ils que l'Église les accompagne dans cette politique de l'autruche, et banalise avec eux ce terrible fléau du divorce ? Ou pourquoi donc l'Église serait-elle la seule dans cette société à oser dire « assez » à ce fléau ?

  • Bjr, je suis catholique pratiquant et.......fils de divorcés.
    Mes parents ont divorcé car mon père était un violent qui nous a jeté DEHORS purement et simplement.
    Je ne me suis jamais drogué, je n'ai jamais délinqué et si j'ai eu des problèmes scolaires c'est dû à de mauvais choix d'études (trop élevés, trop longs) de ma part.
    Pourrait-on simplement arrêter de considérer le divorce comme une HONTE et respecter les familles divorcées ? De même qd un des conjoints est violent (ou au choix: alcoolique, joueur invétéré, drogué,et. selon les familles) l'autre conjoint et les enfants n'en peuvent rien et il est donc impératif de divorcer, ceci pour des raisons de sécurité à tous niveaux (psychologique, financier,etc.).

  • @ robert ... Personne n'a jamais écrit qu'il n'y avait pas des séparations justifiées. L'Église elle-même permet d'annuler certains mariages.

    Ce qu'on constate, c'est que notre société a fait du divorce une banalité ou une simple formalité. Le taux de divorces, de l'ordre de 50%, ne représente manifestement pas, vous l'admettrez, tous des cas aussi dramatiques que le vôtre. Dans votre cas, l'enfant peut être conscient du fait que cette séparation soit réellement un moindre mal et donc l'accepter.

    Le problème est que, dans la majorité des cas, l'enfant est complètement inconscient des raisons mêmes du divorce, et donc complètement traumatisé, jusqu'à croire qu'il pourrait en être une des raisons et se culpabiliser.

    C'est en tout cas mon expérience des enfants de divorce. Dans une classe, vous pouvez presque les identifier à coup sûr, en fonction de leur attitude ou de leurs réactions.

    Pour un enfant, être séparé brutalement de la présence d'un de ses deux parents, sans bien comprendre pourquoi, est une douleur et un drame pour toute sa vie.

Les commentaires sont fermés.