"La sollicitude de l’Eglise pour le développement intégral de la personne humaine lui fait un devoir de discerner ce qui est bon et mauvais pour l’homme dans le monde et d’ainsi participer à la promotion du nouveau modèle économique qui tend à se mettre en place aujourd’hui.
Ce modèle doit mettre l’homme au sommet des préoccupations et faire du Bien Commun le véritable enjeu de l’économie de marché. Pour cela, une réforme profonde des marchés est nécessaire, mais plus encore une réforme de la vision que l’on a actuellement du marché et de la finance. Il s’agit, à l’appel de Benoît XVI, de passer à l’économie du don, c’est-à-dire du service gratuit. Entendons par là que même si le travail est rémunéré, il est d’abord un service rendu et mis à disposition du Bien Commun. Ce qui signifie que tout produit qui ne participe pas au Bien Commun, à savoir au développement intégral de tout l’homme et de tout homme, n’a pas de raison d’être. Il perd sa gratuité puisqu’il cherche en lui-même son propre intérêt.
A l’alter-mondialisme et à l’impasse actuelle il y a une alternative chrétienne qu’il faut promouvoir, l’alter-humanisme, fondé sur l’image du Christ."
Cyril BRUN (directeur de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)
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Commentaires
Je crois qu'il faut simplement retrouver l'humanisme chrétien, qui avait fait la grandeur de l'Europe, avant d'être laminé ces deux derniers siècles par toutes sortes d'idéologies matérialistes athées : capitalisme, marxisme, anarchisme, socialisme, fascisme, nazisme.
Bref, il faut remettre au premier plan l'être humain, et pas l'une ou l'autre de ces idéologies, à laquelle devraient se soumettre tous les êtres humains, de gré ou de force. Les contestataires et dissidents étant laissés au bord du chemin, rééduqués, psychiatrisés ou éliminés.