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Marche pour la Vie ce dimanche à Paris : les Belges étaient là aussi.

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22_1_2012_-_1.jpgUn de nos correspondants a participé à cette marche. Voici son reportage :

 « 30.000 manifestants pour la vie à Paris ce dimanche 22 janvier 2012. Ces estimations nous ont été communiquées par des policiers ayant une certaine habitude de ce genre d'événements.

Le matin même, à proximité de la basilique de Koekelberg nous attendait l'autocar qui devait précisément nous y amener. (affrété à l'initiative de "Jeunes pour la Vie", ndlr) Une bonne cinquantaine de participants étaient du voyage et après un trajet de quatre heures environ, nous sommes arrivés à la place de la République, lieu de départ du cortège.

Là, c'est l'ambiance bon enfant caractéristique de cette marche.  Les participants viennent parfois de loin, et dans certains cas, avec leur évêque: Mgr Bagnard (diocèse de Belley-Ars) et Mgr Aillet (diocèse de Bayonne). En plus des Belges que nous sommes, on peut voir (et entendre!) des Italiens, des Roumains, et même des Sud-africains!

Les slogans fusent, avec un point commun entre eux: les femmes ayant avorté ne sont jamais jugées, elles sont quelque part d'abord victimes de la banalisation qui est faite d'un tel acte et du manque d'information sur les séquelles dramatiques qui s'ensuivent.

Voici le genre de slogans qu'on peut entendre sur le pavé parisien:

- "La vie n'est pas un dû, c'est un don!"

- "On ne se donne pas la vie, on la reçoit de Dieu comme fruit de l'amour entre un homme et une femme."

La foule continue gaiement son chemin. A l'arrière de la manifestation, des gens prient le rosaire.

Arrivés sur la place de l'opéra Garnier, noire de monde, les manifestants ont droit à un petit mot de Jean-Marie Le Méné. Il est président de la fondation Lejeune, ardent défenseur des enfants à naître, particulièrement ceux porteurs d'un handicap telle la trisomie 21. Il rappelle qu'en France aura lieu prochainement l'élection présidentielle. Ceux qui défendent la vie se doivent de peser de tout leur poids sur la campagne. Il en va de leur responsabilité...

Enfin, il est 18h30 quand nous reprenons le chemin de Bruxelles, où nous arrivons vers 23h.

De l'avis général, cette journée a été placée sur le signe de la bonne humeur, les connaissances se sont retrouvées, les inconnus ont lié connaissance. Le prochain rendez-vous pour la vie est fixé au 25 mars 2012 à Bruxelles: nous y serons tous! » 

 

Commentaires

  • Merci pour ce beau témoignage, merci aux organisateurs de la marche pour ce beau travail, 8 ça se fête, merci aux jeunes Pour la Vie d'avoir organisé ce car, comme chaque année! Dommage que ce soit encore la période des examens pour les belges, sinon je serai bien venue...

  • Le mouvement familial et le mouvement pro-life: deux missions convergentes.

    Après avoir suivi l'émergence du mouvement familial durant mes études et le mouvement pro-life qui commence à prendre de l'ampleur, j'ai trouvé deux mouvements comparables dans leur mission, leurs arguments et leur image. L'ébauche d'une réflexion intéressante que je vous partage.




    Ce dimanche, j'ai été à la Marche pour la Vie à Paris, qui a rassemblé 30 000 personnes venues de tous les coins de la France pour défendre le droit à la vie des enfants à naître. J'ai été assez étonné par les slogans dont l'un faisait explicitement référence aux nombre des naissance. 220.000 avortements sur un nombre annuel de naissance de plus d'un million. C'est beaucoup quand on sait qu'une grosse partie des naissances viennent de familles immigrées et que ce sont les français de souche qui avortent dans la plus grande majorité des cas. Il va de soi que ce type d'argument est repris dans la défense pour la vie des principaux mouvements pro-life belges, qui ne disposent guère des ressources de leurs consoeurs françaises.




    Loin de vouloir entrer dans des questions d'ordre démographique, je veux souligner par là le fait que l'argument démographique a été un des arguments de base utilisé par le Père Fallon, ténor de la Ligue des Familles dans ses origines. Même si cette dimension est peu présente dans le combat pro-life, la défense de la Vie est aussi une question de population car en soutenant la vie on s'inscrit dans une démarche de préservation de la population actuelle, non dans le sens d'une augmentation mais, sans l'exclure dans le sens d'une conservation de la population et de sa composante autochtone. En ce sens, Fallon aurait pu être pro-life avant la lettre si la question de l'avortement était devenue saillante à son époque et je crois qu'elle l'était mais son but était de sauver ce qu'il y avait encore moyen de sauver, c'est à dire les valeurs familiales.




    En ce sens, nous pourrions effectuer le rapprochement pour d'autres arguments. Le mouvement pro-life s'appuie aussi sur les familles traditionnelles, celles qui ont été de tout temps les principaux appui de la Ligue des Familles et qu'on retrouve dans les récentes manifestations. La Ligue des Familles des origines n'a jamais voulu soutenir la familles tout court mais les familles nombreuses.




    Il est aussi quelque chose de commun entre le mouvement pro-life d'aujourd'hui et le mouvement familial d'hier. C'est la question de la femme comme mère de famille, qui est toujours considérée à l'heure actuelle - et pas seulement par les mouvements féministes - comme une entrave à la liberté de la femme et qui cadre mal avec l'image de la femme que véhicule notre société de consommation. La femme que défendait la Ligue des Famille hier et celle que défend le mouvement pro-life est la même en fin de compte: la femme qui enfante et qui se rend heureuse non plus d'avoir des enfants et de les élever mais d'avoir DONNE LA VIE, le bonheur d'être mère. C'est ce même droit de donner la vie et de la garantir que revient à défendre, inconsciemment ou non, ces deux mouvements, même si le mouvement pro-life tend à déborder de sa mission fondamentale en étendant son combat dans le domaine de la contraception.




    Nous pouvons aussi rapprocher l'image que donne d'elle-même le mouvement pro-life et le mouvement familial. l'image d'un enfant, d'un bébé, celle de l'avenir, toujours déjà en gestation. Hier un enfant dont l'avenir était menacés par les contraintes et le contexte socio-économique de l'époque, aujourd'hui, un enfant menacé de mourir dans l'oeuf. Il y a aussi le public auquel se sont adressés ces deux mouvements et ont constitué sa base même qui est celui des familles traditionnelles avec enfants. Il y a aussi dans ces deux mouvements d'hier et d'aujourd'hui les mêmes obstacles et la même volonté de mener un combat politique sur le long terme.




    La population, la femme comme mère de famille, l'image de l'enfant et le public des familles traditionnelles, enfin, la jeunesse de deux mouvements politiques. Tout cela concourrent à rapprocher ces deux mouvements dans leurs idéaux et leur image au dénominateur commun de donner à l'enfant né ou à naître d'avoir droit à la vie, selon leurs manières et leurs missions particulières.

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