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Séries télévisées : la foi au risque de l'asphyxie

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Il y a, bien sûr, les attaques en règle contre l'Eglise. Nous en savons quelque chose dans notre petite terre d'héroïsme où la campagne menée à la faveur des affaires de pédophilie n'arrête pas de rebondir.

Mais il y a ces choses qui s'insinuent quotidiennement à travers la "culture" médiatique, et notamment dans les séries. Ainsi, le premier épisode ("l'affaire Sainte-Maxime") d'une série créée par le mari de Laurette Onkelinx (Marc Uyttendaele) met en scène une affaire de pédophilie dans un collège catholique; ainsi, dans un épisode lointainement inspiré par Agatha Christie, "la plume empoisonnée", la coupable n'est autre qu'une pauvre femme fanatique qui voulait à tout prix faire de son fils un prêtre catholique; ainsi encore, dans Barnaby, où une des dernières enquêtes s'effectue dans un couvent de religieuses pas si catholiques que ça.... Tout cela vient d'être programmé, coup sur coup, sur des chaînes françaises ou belges.

Et on pourrait, bien sûr, continuer d'énumérer ces "productions" qui égratignent quotidiennement l'Eglise, distillant le doute et le soupçon, minant la confiance et suggérant le rejet. C'est ainsi que le téléspectateur lambda, sans trop s'en rendre compte, est peu à peu chargé d'énergie négative à l'égard de tout ce qui s'apparente à la foi catholique. Il faut être fort pour résister à cette propagande insidieuse qui en remet quotidiennement des couches et pour ne pas succomber à la désaffection générale qui finit par éloigner les "chrétiens sociologiques" (mais y en a-t-il encore?) des églises.

Commentaires

  • Et ce soir sur France 2, la vie amoureuse et secrète des prêtres.
    Merci et bravo à France 2 pour cette programmation audacieuse.

    C'est vraiment de l'acharnement : je me demande vraiment ce qui les motive ces programmateurs inspirés; ce ne doit pas être loin de la haine.

  • C'est effectivement très insidieux et sournois comme méthodes. Sous couvert de production 'artistique', on fait passer plus facilement des calomnies anti religieuses, le plus souvent anti catholiques. Et ce, d'autant plus facilement que les autorités publiques, ou ses organismes délégués (JEP, CSA), encourageraient plutôt la cathophobie que la restreindre.

    Et en effet, dans plusieurs épisodes de Barnaby, le coupable final est souvent un croyant plus ou moins borné et fanatique, plongé dans l'obscurantisme religieux, et démasqué grâce au rationalisme éclairé du détective. Et quand on met en scène un prêtre ou un religieux, dans ce genre de séries, c'est toujours un personnage à l'esprit retors, pervers, ambigu.

    Mais il faut bien avouer que cette propagande anticléricale, depuis Voltaire au 18è siècle, s'est toujours caractérisée par son machiavélisme et son efficacité. Le Malin a plus d'un tour dans son sac pour piéger les plus braves gens.

    Pour Voltaire, le mensonge et la calomnie étaient les armes les plus efficaces contre l'Église, car elle se refuse à les utiliser elle-même. Il conseillait donc à ses amis et adeptes de mentir, sans cesse, très fort, avec constance. Quelles que soient les preuves de mensonge que l'Église pourraient apporter, les traces du mensonge et de la calomnie ne seraient jamais effacées complètement de la tête des gens, il en resterait toujours quelque chose. Les adeptes de Voltaire d'aujourd'hui n'ont pas oublié les leçons de leur maître.

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