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"Avortement blabla" ou quand Eric de Beukelaer fustige la dictature de la pensée unique

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"Après le « Burqa blabla », voici « Avortement blabla ». Ce que les opposants au droit à l’avortement défendent – c’est-à-dire qu’il ne peut s’agir d’un « droit », mais tout au plus d’une transgression dépénalisée – est trop dérangeant. L’expression de leur opinion est donc balayée d’un revers de la main, du genre : « comment peut-on encore penser comme ça en 2012 ? », plutôt qu’accueillie au sein d’un débat aussi respectueux que musclé."

On lira avec intérêt les réflexions qu'inspirent à Eric de Beukelaer les commentaires suscités dans la presse et sur les ondes par l'organisation de la 3e Marche pour la Vie.

C'est ici : ericdebeukelaer/avortement-blabla/

Commentaires

  • L'abbé Eric de Beukelaer nous dit qu'il est difficile de dialoguer et d’être écouté en vérité quand on représente une minorité idéologique et que l’objet du débat est
    passionnel. Pourtant, c’est cela le prix de la démocratie.

    Bon, débattons: :-)

    Quel est le statut juridique de l’embryon et quel est statut juridique de la personne humaine. Où se situe l’embryon ?
    La question à déjà été posée; l’embryon est-il une personne ou une chose ?
    La question est importante, et base de débat entre majorité « pro-IVG ; pro-choix » et minorité « pro-vie ». Aucune réponse précise à ce jour.
    Il semblerait que la majorité pense ; l’embryon est « une chose », et qu’il relève du droit des biens ; donc, on peut le supprimer. Une chose … ça ne souffre pas.
    La minorité pense qu’il est une personne, et qu’il relève donc du droit des personnes, et que donc c’est un meurtre, un homicide que de le tuer est une boucherie qui le fait souffrir.
    « Chose » ou « Personne » ? Il n’y a pas de 3ème réponse possible.
    Si on ne peut pas faire n’importe quoi avec les embryons humains, c’est quand même qu’ils ne sont pas simplement des choses ! Peut-on trouver des compromis pour quand même les supprimer, le cas échéant ? Oui mais alors c’est qu’on pense quand même que c’est « une chose ».

    Embryon =
    - personne humaine potentielle,
    - être humain en devenir,
    - être primitif ,
    - projet de personne,
    - ébauche,

    Oui ! Mais cela dit-il si c’est une chose ou une personne.

    On pourrait aussi se dire qu’il y a des personnes qui ne sont pas des personnes ?
    Embryon =
    - demi-personne
    - sous-personne
    - sous-homme
    -
    Mais cela ne répond pas à la question ; personne ou chose.
    Ni la législation ni les juridictions n’ont pu trouver de définition correcte. Chose ou personne ? Pas de définition ; pas de statut clair.
    Le législateur, le juge peuvent-ils honnêtement légiférer, juger, condamner, ne pas condamner, s’ils ne savent pas ce que c’est que l’embryon ? Peuvent-ils décider de la nature de l’embryon ? Est-ce de leurs compétences ! Aussi jugent-ils cas par cas, et les solutions et jugements varieront d’une personne à l’autre. C’est de l’incohérence.
    Si le juge décide que l’embryon est une chose, il entrave l’activité du chercheur en bioéthique dont le travail ne sert plus à rien. Et si l’embryon est une personne, le juge, le législateur, … devient responsable d’avoir sacrifiés des embryons, des vies humaines !
    Dans le fond et dans la forme, il est impossible, démocratiquement, de trouver un dialogue, un compromis, entre partis minoritaire et majoritaire, car nous sommes unanimement dans l’impossibilité de nous décider, de façon responsables, si l’embryon est qualifié de personne, ou de chose. Et, en effet, les uns font preuve de « superbe » en dénigrant leurs opposés, les autres font preuve d’esprit passionnel, voire agressif ; par souffrance de ne pas voir la vérité éclater. Voilà d’après moi où est le nœud du débat soulevé « statut de sujet de droit ou non de l’embryon humain.

    Que décidera l’Homme? Quel impact cela aura-t-il sur l’avenir des embryons, et de la vie?

  • @ mizuki ... C'est un très bon résumé du débat « chose » / « personne ».

    Il me semble qu'il y a encore d'autres formes d'opposition, comme celles du débat « désiré » / « non désiré », ou du débat « utile » / « non utile ».

    En effet, l'offensive athée contre le respect de toute vie humaine, ne se limite pas à la demande du droit de supprimer la vie embryonnaire « non désirée ». Cette offensive développe ses stratégies aussi dans la demande du droit de supprimer toute vie qui ne serait « plus désirée » ou qui ne serait « plus utile ». Ce n'est pas que la vie humaine à son stade embryonnaire qui est en danger aujourd'hui, mais c'est à n'importe quel stade du développement humain que la vie est précarisée : embryon, bébé, enfant, adolescent, adulte, vieillard. Et le danger est d'autant plus grand que cet être humain, à n'importe quel stade, est malade, handicapé mental, accidenté, paralysé, dans le coma, etc... donc considéré ... par les 'autres' .... comme encore « moins désiré » ou encore « moins utile ».

    Cette offensive trouve ses racines dans l'idéologie des Lumières au 18è siècle. Cette idéologie athée considère que la vie humaine n'a aucun sens par elle-même, mais uniquement par son « utilité » pour la société dont elle fait partie. On appelle cela une philosophie 'utilitariste'. Cet utilitarisme des Lumières a d'ailleurs eu comme première cible les moines et moniales catholiques, considérés par Voltaire comme les 'inutiles' par excellence. Lors des massacres de catholiques, dans les années 1790 et suivantes, ces 'inutiles' furent les premiers visés. Non seulement les personnes mais aussi leurs biens, qui furent systématiquement pillés et détruits. Même les talibans d'Afghanistan ne sont que des amateurs en barbarie par rapport à ces adeptes de l'utilitarisme athée.

    Évidemment, les partisans de l'avortement ont repris à leur compte cet utilitarisme athée et sa conception du sens 'utilitaire' (ou 'désirable') de la vie humaine. Une autre caractéristique de cette conception est donc aussi de donner à autrui le droit de décider quelle vie serait « désirée » et « utile », et donc mériterait de vivre. Comme l'athéisme professe le dogme du non sens de la vie, il professe donc aussi que les 'autres' décideront si votre vie a du sens ou non, mérite d'être sauvée ou non. L'être humain à son stade embryonnaire est donc livré pieds et poings liés au bon plaisir des 'autres' pour son droit à la vie. Ce sont les 'autres' seuls qui décident si sa vie a du sens. Mais c'est la même dérive barbare dans les autres cas d'eugénisme ou d'euthanasie (handicapé, coma, sénilité, ...).

    L'aspect idéologique athée, qui nie tout simplement que la vie ait un sens par elle-même, me semble donc aussi crucial dans ces débats. Les athées ne peuvent lâcher sur ce point, sans risquer de voir s'écrouler toutes leurs croyances et tous leurs dogmes sur le non sens du monde et de la vie humaine. Pour eux, la vie humaine ne peut avoir une valeur absolue, sacrée, dont le sens nous dépasse. Pour eux, l'homme doit rester maître de tout sur Terre, y compris de la vie humaine, et ne doit surtout avoir de comptes à rendre à personne sur ce qu'il en fait. Ni Dieu ni maître. C'est bien un débat passionnel pour les athées, c'est leur religion athéiste qui est en cause.

  • Merci, Pauvre Job, pour ces ajouts denses au débat et en la matière!
    J'en prends bonne note pour ma part. C'est important d'aller le plus loin possible dans ce vaste débat de société.

    Mais déjà je pense important d'avoir des réponses claires et NETTES, sur la prétendue Loi au sujet de l'Avortement; car je bondis lorsque j'entends dire des choses du genre:
    "la loi a eu le mérite de mettre fin à une situation de fait hypocrite et floue."
    "Personne n’a le monopole de la « vie » ou du « coeur ».
    Comment parler d'une loi établie sur du vent? Pas étonnant que la "Pensée Unique" fasse croire que "personne n'a le monopole de la "vie"! Scandaleuses remarques. Dire que des gens colportent des pensées pareilles!
    Dieu a seul le monopole sur la Vie. Ses seules lois comptent (commandements). Mais nous ne pouvons pas le dire ouvertement, aussi il faut débattre, et obtenir une réponse précise à ceci:

    1) Quelle est la position des scientifiques (tous Etats confondus) spécialisée en bioéthique, éthique, sur le statut de l’embryon; (« chose » ou bien « personne »)?
    2) Quelle est la position de la médecine, (tous Etats confondus) spécialisés dans les recherches, … ?
    3) Quelle est la position de l’Eglise Universelle (tous pays confondus)?

    Ce serait déjà un pas positif pour tenter le miracle; la Vérité reconnue de tous.

    Nous savons bien que "notre ennemi ancestral" fait du mal! mais cela n'a toujours qu'un temps... bien heureusement.

  • On oublie un aspect qui, me semble-t'il, résout la question: le foetus a une âme, c'est donc un enfant de Dieu, une personne humaine qui n'a pas encore été délivrée du péché originel par le baptême. Donc c'est un meurtre que de le faire disparaître. Ce fait , évidemment, n'entre pas en ligne de compte pour les athées et c'est bien là tout le problème car de nombreux croyants sont du même avis.

  • Là ... Gisbald ... je vous reçois 5/5 !!!

    Je partage votre opinion. Le foeutus, l'embryon, puisqu'il est une personne a une âme! Mais la question n'est pas résolue par le fait que nous ne sommes pas légions à croire en Dieu, en la vie avant, après la vie, en la résurrection, ...

    Il est enfant de Dieu, comme toutes "personnes", voulue de Dieu, est enfant de Dieu.

    Par contre, le foeutus, l'embryon, n'étant pas encore "né", il n'est pas encore touché par le péché originel. L'esprit du "mal" (notre ennemi ancestral) ne peut avoir une emprise sur lui qu'après sa naissance.
    Savez-vous que le Curé d'Ars, Le Curé d’Ars disait que chaque fois qu’il avait un enfant à baptiser, il se disait intérieurement, après l'avoir mis au nombre des enfants de Dieu :
    « Ah ! Pauvre enfant, dire que dans à peine quelques temps, le monde et le démon vont faire tout ce qu'ils pourront pour te perdre ».
    Alors il priait, car il fallait vraiment de belles et grandes grâces sur les parents de ces bébés, afin qu’ils veillent et les aident à monter vers Dieu par de bons conseils et exemples. Il déplorait terriblement l’indifférence des parents pour leur religion, et il leur reprochait souvent de faire si peu pour assurer le salut de ces pauvres âmes.

    D'autres part, l'on dit que les âmes de tous les enfants "non-nés" sont tous auprès de Marie, qui veille sur eux. Ce sont ses "petits protégés". Ce sont des âmes, et ce n'est pas parce que des êtres humains irresponsables leur refusent l'entrée en ce monde, que Dieu, quant à lui "avorte" d'eux, en quelque sorte.

    Dieu ne se parjure jamais. L'Amour ne se parjure jamais.
    L'homme bien. Mais il aura des comptes à rendre.

    C'est pour cela que notre rôle de croyants est de défendre la vie.
    La Marche pour la Vie (en Belgique et ailleurs) est donc une bénédiction du ciel, envoyée par Dieu, Marie et les anges, pour sauver l'humanité en péril.

  • AVIS A TOUS, si on veut bien.

    Mon avis est que ce serait sympa d'aller un peu débattre dans le blog du Père Eric de Beukelaer au nom de la "minorité pro-vie".

    Discussion sur le fond et non la forme bien entendu:

    Quel est le statut de l'embryon? Personne ou chose?

    ---> C'est ici : ericdebeukelaer/avortement-blabla/

  • "Je suis l'Immaculée Conception", dit Marie... "Oh, Marie, CONCUE SANS PECHE, priez pour nous qui avons recours à vous"... Ne devons-nous pas comprendre, à travers ces paroles du Ciel et leur interprétation populaire, qu'existe, DES LA CONCEPTION, une PERSONNE soumise-ou non, pour notre chère Immaculée- au péché originel? N'y a-t-il pas là preuve lumineuse et démonstration suffisante?

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