Contrairement à d'autres rassemblements dans le même ordre d'idées, nos médias "officiels" n'ont pas pu cette fois "occulter" le succès de cette manifestation, mais la relation qu'ils en ont donnée est loin d'être neutre et est, au contraire, tout à fait biaisée. C'est un peu comme si Goebbels faisait un reportage sur une manifestation anti-nazie. RTL a d'ailleurs commencé son reportage en montrant le premier "mariage" homosexuel devant Charles Picqué il y a 10 ans et en montrant la liste des pays européens qui ont suivi ce (mauvais) exemple. Leur commentaire va dans le sens de l'incompréhension des manifestants, en insistant sur le fait que Hollande n'avait pas l'intention de faire marche arrière sur ce que certains considèrent comme un "grand progrès". Mais les visionnaires verront, eux, que la Sharia gagne du terrain partout dans le monde et que ces fameuses "lois" qui prétendent s'inscrire dans la durée seront vraisemblablement abolies d'ici quelques décennies...

À la limite, ne pas se vouloir 'homophobe', c'est entrer dans le jeu de ceux qui cherchent à créer un 'mariage' entre personnes de même sexe. À partir du moment où des groupes revendiquent les pratiques homophiles, pourquoi d'autres ne pourraient-ils se dire opposés à ces pratiques ? Dans une démocratie, si certains se disent -philes de quelque chose, d'autres peuvent s'en dire -phobes. Par exemple, on n'interdit ni à des gens d'être catho-philes, ni à d'autres d'être catho-phobes. C'est en dictature à pensée unique qu'on oblige les gens à aimer (ou à détester) ce qu'ils n'aiment pas (ou ce qu'ils ne détestent pas). Dans une démocratie, on ne peut obliger quelqu'un à dire qu'il aime une soupe qu'il n'aime pas, ou inversemment. Cette diabolisation de l'homophobie relève donc de la manipulation de la pensée unique, qui est d'autant plus évidente qu'elle provient de gens qui affichent par ailleurs fièrement leur cathophobie, toujours selon la même pensée unique. En démocratie, si l'on peut afficher fièrement (gay pride) son homophilie, il faut permettre aux gens d'afficher aussi fièrement leur homophobie. Sinon, c'est de la manipulation, c'est de la pensée unique imposée, c'est un déni de liberté de pensée.

Il est presque amusant que les gens de gauche s'offusquent d'une comparaison avec les méthodes des années 30, alors même qu'ils n'arrêtent pas de se servir de telles comparaisons pour diaboliser leurs adversaires de manière bien plus outrancière. Et pourtant, ces années 30 furent les années d'or des idéologies socialistes triomphantes, après la débâcle capitaliste de 1929. Le moustachu national socialiste était tout autant prolétarien de gauche que le moustachu bolchevique. Et ces deux chefs de bandes gauchistes s'alliaient ou se combattaient sur les mêmes territoires, selon leurs stratégies de prise ou maintien de pouvoir. Leurs milices usaient des mêmes méthodes terroristes. Le premier gouvernement en France sous l'occupation était un gouvernement socialo-communiste, puisqu'il y avait à ce moment-là un pacte germano-soviétique. Il ne resta plus en 1941 que les socialistes, après la rupture du pacte par l'envahissement de l'URSS. Et faut-il rappeler à François Hollande qu'un autre François, parmi ses prédécesseurs, fit partie du gouvernement socialiste et collaborationniste de Laval ?