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Ces programmes d'éducation sexuelle qui font plus de tort que de bien

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Friday-Fax-Header-French.jpgRemise en question du rapport de l’Onu sur l’éducation sexuelle intégrale

NEW YORK, 1er mars (C-FAM) Alors que le Comité des droits de l’homme se penche sur le rapport du Commissaire des droits de l’Homme sur le Programme d'éducation sexuelle intégrale, un nouvel examen du programme polémique conclut que celui-ci pourrait causer plus de mal que de bien.

Le rapport, publié en décembre par un commissaire des droits de l’homme de plus en plus critiqué, conclut que la santé des adolescents dépend d’une « éducation intégrale à la sexualité et du plein accès à des services de santé sexuelle et reproductive confidentiels, adaptés aux jeunes, et fondés sur les preuves (scientifiques) actuelles. »  Le week end dernier, des médecins présents à la conférence ont soumis leurs propres preuves qu’une approche différence est nécessaire.

« Il est clair pour moi que ces programmes d’éducation sexuelle font plus de mal que de bien », déclarait le chercheur en santé publique Dr Jokin de Irala. Il a appelé les médecins et scientifiques à fournir aux organisations internationales « des rapports qui font la distinction entre ce qui serait réellement fondé sur des preuves scientifiques, et ce qui se fonde sur une idéologie, puisqu’ils pensent qu’ils n’ont ni dogme ni idéologie »

Les programmes d’éducation sexuelle intégrale tels que ceux développés par l’UNESCO et le Conseil américain d’éducation et d’information sur la sexualité (SIECUS)  se sont attirés les critiques pour leur approche de la prévention du sida axée sur la réduction des risques, plutôt que la prévention des risques. La réduction des risques, qui inclut la promotion de l’usage des préservatifs, donne aux jeunes une fausse impression de sécurité, et conduit paradoxalement à une intensification des comportements à risque, un phénomène que l’on nomme « compensation des risques », expliquait le Dr de Irala à la conférence annuelle de l’Association américaine des médecins et gynécologues pour la vie (AAPLOG)

Le haut commissaire suit les conseils de groupements tels SIECUS et le Planning Familial, et appelle à l’élaboration de politiques de santé sexuelle et reproductive « fondées sur des preuves (scientifiques) » Le Dr Freda Bush a présenté ses données, qui montrent les effets dévastateurs d’une initiation précoce à la sexualité  et de la promiscuité des jeunes, en particulier pour les filles. Elle a présenté des statistiques pondérées, selon lesquelles au moins un quart des adolescentes américaines ont été victimes d’infections sexuelles,  les taux d’infection touchant la population afro-américaine s’élevant à plus de 50%.Le Dr Bush a souligné l’importance du rôle des parents dans les vies de leurs filles, et appelé la société à « combattre les mensonges des médias, selon lesquels les conseils parentaux seraient toujours mauvais ». Au contraire, le rapport du Haut commissaire des droits de l’homme affirme que « les lois rendant le consentement (préalable) des parents ou du conjoint obligatoire violent le droit des adolescents à l’accès à l’information sur la santé sexuelle et reproductive ».Le rapport soutient que l’éducation sexuelle intégrale est nécessaire aux adolescents afin que ceux-ci atteignent le « niveau le plus élevé » de santé, un standard défini par le Pacte international des droits civils, politiques et culturels. Ni le pacte, ni les traités de l’Onu ne font mention d’une éducation intégrale à la sexualité.Navi Pillay,  Haute commissaire aux droits de l’homme, s’est distinguée lors de son mandat pour son soutien à l’avortement et aux droits des homosexuels. Dans son rapport annuel au Conseil des droits de l’homme de la semaine dernière, elle s’est plainte du manque de ressource de sa direction.La nouvelle session du Conseil des droits de l’homme de l’Onu s’est ouverte cette semaine à Genève. Si la résolution que le Conseil rédige se pose en soutien du rapport de la Commissaire, les recommandations qu’il contient seront prises en compte dans les futures politiques et programmes de l’Assemblée générale.

Commentaires

  • Il est évident que les parents doivent informer et mettre en garde leurs enfants sur ce qu'on va leur montrer à l'école en matière d'éducation sexuelle et affective pour qu'ils ne prennent pas tout pour "argent comptant". Rappelons que la responsabilité de l'éducation des enfants incombe d'abord aux parents!

  • @ jlc ... Exact. Un État qui veut imposer un cours d'éducation sexuelle à sa sauce, ne respecte pas donc les droits de l'homme, ceux des parents et enfants en l'occurrence.

    Il est d'autant plus manifeste que ce sont bien les parents qui peuvent seuls assurer l'éducation (ou déléguer une part de leur responsabilité éducative, selon leurs critères de bonne éducation) que ce sont aussi uniquement les parents qui seront tenus par ce même État pour responsables des pots cassés dus à une mauvaise éducation. Aucun enseignant ne devra payer pour ces pots cassés éventuels dus à l'éducation qu'il a donnée.

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