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Frank Van den Bleeken sera euthanasié le 11 janvier

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Du blog de Jeanne Smits :

Le prisonnier belge sera euthanasié le 11 janvier

Les autorités belges pensaient ne pas annoncer l’euthanasie de Frank Van Den Bleeken, 51 ans, ce conduit par  minibus vers la section hospitalière de la centrale de Bruges vendredi prochain ; il devrait être euthanasié à la fin de sa « permission », dimanche. C’est ce qu’a annoncé une porte-parole du ministre de la justice Koen Geens au quotidien flamand De Morgen.

Finalement, le prisonnier de Turnhout, a-t-on appris samedi, condamné pour viol et meurtre, a obtenu de la justice le droit d’être transféré vers un hôpital carcéral, afin d’y obtenir une piqûre létale.  

La justice s’est en fait contentée d’approuver en référé la demande de transfert de 48 heures : la décision d’accorder l’euthanasie est d’ordre « médical » et ce sera son médecin qui décidera en dernière analyse.

En attendant, le prisonnier, très atteint sur le plan psychiatrique, profite de ses derniers jours de vie pour prendre congé de ses amis de détention.

Frank Van Den Bleeken avait demandé dans un premier temps un transfert vers un établissement carcéral spécialisé aux Pays-Bas pour y recevoir les soins psychiatriques requis par son état – il s’estime lui-même trop dangereux pour être remis en liberté – mais la justice belge avait décidé que le ministre de la justice, qu’il avait saisi de la demande, n’était pas compétent pour ordonner le transfert. Subsidiairement, l’avocat du prisonnier avait demandé qu’il puisse être placé en situation d’obtenir l’euthanasie, au motif que les souffrances psychiques du prisonnier étaient insupportables et sans aucun espoir. Il est en prison depuis près de 30 ans et n’a aucune perspective de libération.

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Commentaires

  • http://www.lalibre.be/actu/belgique/un-interne-relance-le-debat-sur-l-euthanasie-5415c52f357030e6104004ae

    Frank Van Den Bleeken, le détenu qui a attaqué en justice la ministre de la Justice pour obtenir son transfert vers une institution néerlandaise ou pour être euthanasié, pourra finalement être transféré vers un hôpital en vue d’y être euthanasié. Le ministère de la Justice et l’avocat de Frank Van Den Bleeken ont en effet conclu un accord en ce sens. La cour d’appel de Bruxelles, qui devait statuer lundi sur la question de l’euthanasie, a pris acte de cet accord qui figurera dans un arrêt que la cour rendra le 29 septembre.

    Frank Van Den Bleeken est détenu depuis près de 30 ans, pour plusieurs délits à caractère sexuel, dans une prison n’ayant pas de soins adaptés à lui offrir. L’homme a demandé l’euthanasie il y a trois ans, évoquant une souffrance psychique insupportable, mais la Commission fédérale relative à l’euthanasie lui a répondu qu’elle n’examinerait cette demande que lorsque toutes les possibilités thérapeutiques seraient épuisées. Les Pays-Bas disposent d’une institution pour internés qui pourrait prodiguer les soins nécessaires à M. Van Den Bleeken.

    Frank Van Den Bleeken a donc cité en référé la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, en demandant à être transféré vers cette institution néerlandaise ou à être euthanasié. La cour d’appel de Bruxelles a jugé que la ministre n’était pas compétente pour décider d’un éventuel transfert aux Pays-Bas et a refusé cette option. Elle devait examiner lundi la demande d’euthanasie mais un accord est intervenu entre-temps entre le SPF Justice et l’avocat de l’intéressé. « Mon client peut être transféré dans un hôpital pendant 48 heures pour faire ses adieux à sa famille puis mourir de manière digne. Je ne peux dire ni quand ni où cela se produira », a indiqué Me Jos Vander Velpen. L’accord sera acté lundi par la cour d’appel de Bruxelles.

    => Cette personne demande donc soit à être soignée car se considérant comme dangereuse soit, si l'on refuse de la soigner, d'être euthanasié car ses conditions de détentions sont insupportables.

    La responsabilité de la ministre de la Justice et de l'avocat du malade est donc totalement engagée. Ils ont tout à fait la possibilité de le faire transférer vers un centre psychiatrique adapté pour l'y faire soigner, ils décident plutot de mettre fin à ses jours.

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