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« Affaire » Barbarin : le Premier ministre français jette de l’huile sur le feu médiatique

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Lu sur le site « Riposte catholique » :

"Manuel Valls a déclaré ce matin au Cardinal Barbarin de « prendre ses responsabilités » dans l’affaire de pédophilie qui secoue l’Eglise en France. Autrement dit, de démissionner. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui a réprimé durement les Manifs Pour Tous, prend ici visiblement sa revanche avec l’archevêque de Lyon, qui avait soutenu le mouvement de défense de la famille.

L’avocat du Cardinal Barbarin, Me André Souliers’est déclaré scandalisé des propos du premier ministre :

« N’a-t-il pas autre chose à faire qu’à se prononcer sur un dossier qu’il ne connaît pas, puisque les magistrats ne communiquent pas les éléments de procédure? Je suis stupéfait, et je conseillerais au Premier ministre de modérer ses propos ». « Je me demande ce que vient faire le chef du gouvernement dans cette mêlée ».

L’avocat s’est indigné de la nouvelle affaire qui est venue s’ajouter lundi à celle déjà mise en lumière par l’association La Parole libérée, qui rassemble des victimes de prêtres pédophiles. Un cadre du ministère de l’Intérieur a révélé dans les colonnes du Figaro qu’à l’âge de 16 ans, il avait été victime des attouchements sexuels d’un prêtre lyonnais, le père Jérôme Billioud, dont le comportement était connu du cardinal Barbarin. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une affaire de pédophilie, mais d’homosexualité…

« Dans cette affaire, rien ne me paraît normal. Je n’ai pas accès à la procédure, tandis que des gens (des victimes, ndlr) se répandent dans la presse en disant qu’ils ont porté plainte. Et maintenant, voilà qu’un haut cadre du ministère de l’Intérieur dit qu’il a lui aussi déposé plainte, classée sans suite, et qu’il en veut beaucoup au cardinal Barbarin de ne pas s’être occupé de lui! Je pense que ce haut fonctionnaire devrait être rappelé à un certain nombre d’obligations ».

Ref. L’avocat du cardinal Barbarin appelle Manuel Valls à modérer ses propos

Et si on laissait faire la justice ? Un peu de discrétion de la part du sommet d’un Etat qui se prétend « laïc » eut été mieux venu…

 JPSC

Commentaires

  • « Sauf qu’il ne s’agit pas d’une affaire de pédophilie, mais d’homosexualité… » écrivez-vous.
    Psychiatre, je préciserai que pour mon usage personnel, dans mes dossiers, je distingue pédophilie et pédosexualité, éphébophilie et éphébosexualité. Pour pathologiques qu’elles puissent être, les attirances ne sont pas des pratiques. Les comportements peuvent changer, les attirances évoluent aussi et parfois disparaissent mais beaucoup plus lentement.
    Un enfant n’est pas un adolescent. Pour ma pratique clinique la différence c’est la puberté réelle (qui est une période) et non pas une « majorité sexuelle légale ». Les filles pubères qui ont leur première expérience à 13 ou 14 ans (ou même avant) sont de moins en moins rares. Il ne s'agit pas pour moi de pédosexualité mais de sexualité précoce, chez une personne encore immature affectivement.
    Il est vrai que tous les troubles de la sexualité sont liés. Mais notre société « civilisée » promeut l’homosexualité et condamne l’éphébosexualité et la pédosexualité. C'est là une attitude quelque peu schizophrénique.
    L.C.J.

  • Le Cardinal Barbarin n'est pas en cause ici, et je crois vraiment qu'on lui fait un mauvais procès pour le grand plaisir de nuire à l'Église catholique.
    Ce qui n'est pas compris, et lorsque on le comprend ce qui n'est pas accepté du tout, c'est la vision associative physio-psychologique traditionnelle de la sexualité où on ne sépare pas les aspects Unitifs ET Procréatifs. C'est, dans une perspective freudienne, cette dichotomie (unitif‑procréatif), à la limite de la schizophrénie, qui est vécue comme perversion, car privant celui qui la vit d'une intégration de sa sexualité.
    Il ne sert à rien d'ostraciser le différent, encore moins de le mépriser ou le ridiculiser,. Ce qui sera constructif est de faire voir qu'il existe une autre voie, celle d'un épanouissement humain plus grand, et finalement plus satisfaisant. Mais il s'agit là d'un chemin difficile, tant l'habitude est une seconde nature, tant toute la société consumériste s'y oppose, avec tous ses moyens de séduction et de persuasion.
    L.C.J.

  • Si l'on veut vraiment « faire pression » sur l'exécutif français maçonnique, on peut signer la pétition
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/affaire-barbarin-%C3%A9crivons-%C3%A0-manuel-valls.html
    demandant à Manuel Valls de reconnaître qu'il a outrageusement dépassé ses fonctions de premier ministre en suggérant au cardinal Barbarin de « prendre ses responsabilités ».
    Mais je suis intimement persuadé que cet homme a revêtu sa carapace de haine viscérale, que cette protestation ne le touchera pas et peut-être même lui donnera une secrète jubilation.
    Nostradamus

  • Pour une analyse juridique plus fine et précise, on peut se reporter à l'article :
    Abus sexuels : si les victimes ne portent pas plainte, l'évêque ne peut pas sanctionner
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/abus-sexuels-si-les-victimes-ne-portent-pas-plainte-l%C3%A9v%C3%AAque-ne-peut-pas-sanctionner.html

  • Pour des raisons idéologiques, la loi française a honteusement criminalisé toute critique de l'homosexualité en identifiant intentionnellement homosexualité et homosexuels. Aucun homme ne se réduit à ses actes et moins encore à ses désirs. Pour les mêmes raisons idéologiques, la loi française criminalise honteusement toute critique de l'avortement qui est cependant un homicide. L'Église de France est donc EXCESSIVEMENT prudente dans ses déclarations. Le temps n'est-il pas venu de parler clairement ??

    Et si l'on veut aller directement au fond du problème de toutes les perversions sexuelles, on retrouve une seule chose : la volonté de jouissance sans limite, sans contrainte. La subordination infantile au désir. C'est comme je l'écrivais plus haut, la séparation des aspects unitifs et procréatifs de la sexualité.
    Mais en disant cela on se situe aussi, ipso facto, sur un terrain qui fait peur au clergé (et aux politiciens) celui de la contraception, qui n'est plus une régulation des naissances, mais un refus pur et simple de l'enfant. Et cela ne pourra pas être compris, dans nos sociétés occidentales consuméristes, par la plus grande partie des personnes. Cela est véritablement « clivant » (comme on dit dans le jargon politico-médiatique). Et là, on heurte de front un des plus puissants moteurs économiques, LE modèle culturel occidental, et les Valeurs de la République : l'  ADDICTION  AU  PLAISIR.
    A chacun de prendre ses responsabilités.
    L.C.J.

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