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  • Chrétiens d'Orient : la fin du tunnel ?

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    Le chroniqueur religieux de La Libre, Christian Laporte, a rencontré Mgr Gollnisch*, directeur de l'Oeuvre d'Orient** de passage à Bruxelles et a recueilli ses propos :

    "Les chrétiens d'Orient voient pointer la fin du tunnel"

    Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, était jeudi soir à Notre-Dame de Stockel afin d’expliquer aux paroissiens comment ils peuvent soutenir les chrétiens d’Orient. Auparavant, il a analysé les enjeux de leur avenir pour "La Libre".

    2017 est une année charnière pour les chrétiens d’Orient…

    Oui, ils sortent d’une période très dure. Leur sort n’a jamais été facile, mais ici on voit pointer la sortie du tunnel après une période de montée de l’islamisme très focalisée sur leur éradication, même si d’autres groupes restent aussi dans leur collimateur. Lors de toutes les guerres civiles récentes, en Egypte, en Syrie ou en Irak, ils ont subi encore de plus grandes discriminations alors qu’ils sont des citoyens de ces pays. S’y sont ajoutés les attentats à la cathédrale de Bagdad en octobre 2010, à Alexandrie en 2011 et plus près de nous au Caire. Et puis ils ont affronté la volonté génocidaire de Daech; le terme n’est pas exagéré pour un système de persécution globale organisé. Il y a cependant un espoir avec le recul de Daech. Il est important qu’on en prenne conscience en Occident et que cela bouge car la situation des chrétiens d’Orient est à l’évidence liée à la géopolitique…

    Avec des effets sur le mouvement d’exil vers nos pays ?

    Oui, l’éloignement de la menace directe qu’est Daech peut aussi inverser ce mouvement. Beaucoup de réfugiés aspirent à revenir, mais pour pouvoir les accueillir, il faut leur envoyer des signaux forts dans un premier temps et annoncer des projets concrets à plus long terme.

    Cela vous amène à plaider pour qu’on reconnaisse pleinement leur citoyenneté…

    Il est temps de s’unir là-bas et sur le plan international afin d’éliminer les discriminations qu’ils subissent toujours dans un grand nombre de pays. Il y a ceux qui connaissent l’instabilité, mais aussi d’autres avec lesquels nos Etats font du commerce et s’imposent un assourdissant silence sur des situations totalement inadmissibles. En Arabie saoudite, 2,5 millions de chrétiens n’ont pas le moindre lieu de culte, sans parler du sort réservé aux femmes ou à ceux qui ont l’audace de blasphémer. Trop de monde ici semble s’accommoder de cela. Il faut plus que jamais combattre les discriminations qui concernent la liberté religieuse - comme l’interdiction de se convertir à une autre religion que l’islam - mais aussi toutes les injustices administratives; et rectifier la façon dont les religions non musulmanes y sont abordées. Ce serait un retour aux sources. On feint de ne pas le voir, mais les chrétiens sont là depuis la Pentecôte !

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  • Le document préparatoire du synode 2018 sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel est publié

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    Synode 2018 : découvrez le document préparatoire ! (source)

    Le Vatican a dévoilé ce vendredi 13 janvier 2017 le document préparatoire du XV synode ordinaire des évêques consacré aux jeunes, à la foi, et au discernement vocationnel qui aura lieu à Rome en octobre 2018.

    Découvrez le en cliquant ici.

  • L'Ordre de Malte a interdit toute collaboration des membres avec la commission d’enquête nommée par le pape François

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    L’Ordre de Malte s’oppose frontalement au pape François

    Le grand maître de l’Ordre a interdit toute collaboration des membres avec la commission d’enquête nommée par le pape François.

    À l’occasion de ses vœux au corps diplomatique accrédité auprès de l’Ordre souverain de Malte, mardi 10 janvier à Rome, son grand maître, Fra’ Matthew Festing, a répété que le renvoi du grand chancelier, début décembre, était « un acte d’administration interne du gouvernement » de l’Ordre.

    Dans une déclaration publiée au même moment sur le site Internet de l’Ordre, le grand magistère, « compte tenu de l’inutilité juridique » de la commission d’enquête nommée par le pape, « a décidé de ne pas coopérer avec elle » afin de « protéger sa souveraineté ».

    Le 6 décembre, le grand maître de l’Ordre souverain de Malte, Fra’ Matthew Festing, avait convoqué dans son bureau son grand chancelier, Albrecht von Boeselager, exigeant sa démission, en présence du cardinal Raymond Burke, cardinal protecteur et représentant du pape auprès de l’Ordre, qui aurait expliqué que cette demande était faite « en accord avec les vœux du Saint-Siège ».

    « Refus d’obéissance »

    Le Saint-Siège a, depuis, démenti la volonté du pape de renvoyer qui que ce soit et une commission d’enquête, dirigée par Mgr Silvano Tomasi, ancien nonce apostolique et délégué du nouveau dicastère pour le développement humain intégral, a été nommée pour faire la lumière sur cette affaire.

    Alors que le grand maître de l’Ordre a, dès le départ, rejeté la compétence du Saint-Siège en la matière, Mgr Tomasi estime de son côté que, le grand maître ayant invoqué un « refus d’obéissance » du grand chancelier pour le renvoyer, cela permettait au Saint-Siège d’enquêter au sein de l’Ordre qui, tout en étant souverain, est aussi un « ordre religieux laïc ».

    « Le caractère religieux de l’Ordre ne porte pas préjudice à l’exercice des prérogatives souveraines de l’Ordre dans la mesure où il est reconnu par les États comme sujet de droit international », relève néanmoins le grand maître, citant les constitutions de l’Ordre.

    En outre, selon Fra’ Matthew Festing, le grand chancelier étant « chevalier de seconde classe », sa promesse d’obéissance n’aurait pas de caractère religieux.

    Le grand maître rappelle enfin que l’ancien grand chancelier peut contester sa décision devant le système judiciaire de l’Ordre.

    « Les dépositions ne peuvent être en contradiction avec la décision du grand maître »

    Il oublie néanmoins de mentionner qu’au nom de « la promesse d’obéissance », il a sommé les membres de l’ordre de ne pas contester sa décision, soulignant que ceux qui iraient à l’encontre de celle-ci « feront l’objet d’une procédure disciplinaire ».

    « La position du grand magistère est que les dépositions que les membres individuels estimeraient pouvoir faire à la commission ne peuvent (…) être en contradiction directe ou indirecte avec la décision du grand maître et du conseil souverain concernant le remplacement du grand chancelier », conclut la déclaration du grand maître.

  • De vains efforts pour nier les conséquences psychologiques de l'avortement

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    DES EFFORTS VAINS POUR NIER LES CONSÉQUENCES PSYCHOLOGIQUES DE L’AVORTEMENT

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    D’après une étude américaine, avorter n’entrainerait pas de conséquences psychologiques négatives. Les médias, « aveuglés » par la culture ambiante, n’ont pas noté les lacunes de ce travail, dénoncées par le docteur Priscilla Coleman, professeur de développement humain et d’études familiales à la Bowling Green State University.

    Cette étude publiée au mois de décembre dans la revue scientifique JAMA Psychiatric a reçu un accueil très favorable dans les médias ; il s’agissait pour les chercheurs d’étudier la santé mentale des femmes et leur bien-être cinq ans après une demande d’avortement, qu’elle l’ait réalisé ou non. Selon leurs conclusions, les femmes qui ont interrompu leur grossesse n'avaient pas plus de symptômes d'anxiété et de dépression qu'avant la procédure. « Même les femmes ayant eu des avortements plus tardifs n’étaient pas plus affectées que celle ayant eu la procédure au premier trimestre ». En outre, « seules celles qui avaient fait leur demande trop tard pour avorter ont été affectées négativement psychologiquement ».

    Ce qui a permis aux auteurs et aux commentateurs de conclure : « améliorer l'accès aux services d'avortement est plus susceptible de protéger la santé mentale des femmes que le fait de restreindre l'accès à l'avortement ».

    Mais pour Priscilla Coleman, « les résultats de cette étude ne sont pas fiables » pour peu que l’on creuse. Le ton engagé de la publication ne relève pas d’un travail rigoureux, d’autant moins lorsque la littérature qui existe sur le sujet apporte des conclusions divergentes.

    Des centaines d’études internationales publiées au cours des trois dernières décennies indiquent que l’avortement est un facteur important contribuant aux problèmes de santé mentale des femmes. Le Docteur Priscilla Coleman elle-même en a publié une en 2011 dans le British Journal of Psychiatry. Il s’agissait d’une méta-analyse regroupant 22 études, soit 877 297 participantes. Selon cette étude les femmes qui ont avorté ont un risque accru de 81% de présenter des problèmes de santé mentale.

    Dans l’étude en question seuls 37,5% des femmes invitées à participer à l’étude ont réellement participé ; au cours de l’étude, 42% ont abandonné : l’échantillon final était composé de moins de 22% des personnes admissibles à l’inclusion (956 femmes). Or sur des sujets sensibles, assurer un taux de consentement initial élevé et éviter la perte d’échantillon sont cruciaux pour la validité des conclusions. Ainsi les auteurs reconnaissent : « nous ne pouvons pas exclure la possibilité que les femmes ayant des résultats défavorables sur la santé mentale aient été moins susceptibles de participer et/ou d’être retenues ». En outre, les femmes ont été recrutées via la Fédération nationale de l’avortement.

    D’autres lacunes « choquantes » ont été identifiées par le Professeur Coleman, au niveau de l’échantillonnage, de l’analyse des symptômes de dépression et d’anxiété, du consentement des participantes. Autant de preuves qui compromettent les résultats et décrédibilisent les auteurs.

    Enfin, l’étude américaine du mois de décembre était financée par la Fondation David et Lucille Packard, dont l’objectif est de « promouvoir la santé génésique et les droits des femmes en améliorant l’accès à une éducation sexuelle de qualité, au planning familial et à l’avortement sans risque ». Le conflit d’intérêt n’a été soulevé par aucun commentateur.

    Sources: Mercator, Dr Priscilla Coleman (22/12/2016)

  • Les psychiatres américains sont opposés à l'euthanasie des patients non-terminaux

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    Euthanasie des patients non-terminaux : les psychiatres américains sont contre

    Institut Européen de Bioéthique

    Institut Européen de Bioéthique

    Bulletin de l'IEB - Le 12 janvier 2017

    Euthanasie des patients non-terminaux : les psychiatres américains sont contre

    L'Association Américaine de Psychiatrie (AAP) vient d’émettre un avis tranché quant à la pratique de l’euthanasie pour des patients qui ne sont pas en phase terminale. Rejoignant ainsi l’avis de l'Association Médicale américaine, la déclaration affirme qu’« un psychiatre ne devrait prescrire ou envisager aucune intervention dont le but est de causer la mort chez un patient qui n’est pas en phase terminale ».

    Cette déclaration a d’autant plus de poids que l’AAP demeure aujourd’hui la plus importante société savante et professionnelle américaine (36 000 membres) et la plus influente dans le monde dans le milieu de la psychiatrie. La déclaration affirme qu’« aider un patient qui n’est pas en phase terminale à se suicider, que ce soit en lui fournissant les moyens adéquats ou directement par injection létale n’est pas éthique ». L’AAP estime qu’« un psychiatre ne peut ni ne doit assister au suicide de son patient...

    USA : trafic d’organes des fœtus avortés : le Planning Familial (IPPF) coupable

    Le 14 juillet 2015, dans une vidéo filmée par des enquêteurs du Center for Medical Progress (CMP), une association de journalistes américains, Deborah Nucatola, directrice des services médicaux du planning familial, détaillait la « revente de ‘pièces’ d’embryons humains » à laquelle se livrait le Planned Parenthood. (Bulletin IEB)

    Or la loi américaine est très claire : il est illégal de tirer profit des parties du corps de tout être humain, y compris des fœtus avortés.

    Plus d’un an après, le Comité de la magistrature du Sénat américain publie un Rapport officiel de 500 pages qui, sur base des documents internes, contrats et factures du Planning Familial, montre combien le trafic d’organes de fœtus était lucratif.

    Le rapport détaille ainsi le ‘prix de vente’ de différents organes et révèle d’autre détails sordides. Il souligne le rôle des ...

    aider

    Prochain rendez-vous de l'

    UNIVERSITE de la VIE :

    Bruxelles, Liège et Mons ce lundi 16 janvier à 20h !

    © Europees Instituut voor Bio-ethiek - Institut Européen de Bioéthique - Brussel- Bruxelles
  • Aujourd'hui ou jamais

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    C’est « aujourd’hui ou jamais », avertit le pape à la messe

    Il met en garde contre la tentation « du demain qui ne sera pas »

    Pour répondre à l’amour du Seigneur, c’est « aujourd’hui ou jamais », a averti le pape François le 12 janvier 2017. Célébrant la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, il a mis en garde contre « la tentation du demain qui ne sera pas ».

    Le pape a commenté la première lecture où l’auteur de la lettre aux Hébreux écrit « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (He 3, 7-14). Cet aujourd’hui, a-t-il expliqué, c’est « notre vie », et après lui « il n’y aura pas de replay » car l’aujourd’hui « ne se répète pas ».

    Il existe « un seul aujourd’hui dans notre vie », a insisté le pape, mettant en garde contre la tentation de repousser « à demain ». « La tentation du demain qui ne sera pas », c’est celle des cinq vierges insouciantes de l’Evangile, qui arrivent « trop tard » au banquet.

    « Je ne dis pas cela pour vous faire peur, mais simplement pour dire que notre vie est un aujourd’hui : aujourd’hui ou jamais ». Le « demain » c’est « le demain éternel, sans déclin, avec le Seigneur, pour toujours. Si je suis fidèle à cet aujourd’hui ».

    Cet aujourd’hui où « nous avons reçu l’amour de Dieu », est le temps pour « renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu ». Le pape a alors invité à un examen de conscience : « Comment est-ce que je vis cet aujourd’hui ? ».

    Comment est mon cœur ?

    C’est « dans notre cœur » que « nous rencontrons le Seigneur », que « se joue l’aujourd’hui », a-t-il poursuivi : le cœur doit donc être « ouvert au Seigneur, non pas dur, pas endurci, pas sans foi, pas pervers, pas séduit par les péchés ».

    C’est le deuxième examen de conscience proposé par le pape : « Comment est mon cœur ? Est-il ouvert ? Est-il ferme dans la foi ? Est-ce qu’il se laisse conduire par l’amour du Seigneur ? »

    « Cela me touche toujours, a confié le pape François, de rencontrer une personnes âgée – souvent une religieuse ou un prêtre – qui me dit : ‘Père, prie pour ma persévérance finale’ – ‘Mais tu as fait du bien toute ta vie, tous les jours de ton aujourd’hui sont au service du Seigneur, et tu as peur… ?’ – ‘Non, non: ma vie n’est pas encore finie : je voudrais la vivre pleinement, (…) avec le cœur ferme dans la foi, et pas abîmé par le péché, par les vices, par la corruption…’ ».