
Le 26 mars, Stéphane Mercier a donné un speech à la Marche pour la Vie à Bruxelles. Et il a dit ceci : « Il est de ma tâche en tant que philosophe de méditer librement sur le sens et la dignité de la vie. Une université catholique devrait également, selon moi, défendre la dignité de la vie. »
L’Université Catholique de Louvain a signalé à Monsieur Stéphane Mercier que ses cours étaient suspendus et qu’une procédure disciplinaire avait été introduite contre lui. Un jour noir pour la liberté académique en Belgique.
Stéphane Mercier, chargé de cours invité auprès de l’institut de philosophie, s’est exprimé contre l’avortement. Dans un texte de 15 pages, sous le titre « La philosophie pour la vie », il qualifie l’avortement de meurtre : « La vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente. Et c’est même un meurtre particulièrement abject, parce que l’innocent en question est sans défense. »
Par voie de communiqué, l’Université Catholique de Louvain a affirmé que les opinions de Monsieur Mercier étaient contraires aux valeurs de l’université (qui est pourtant une université catholique).
L’université estime inacceptable que ces opinions soient exprimées dans le cadre des cours puisque le droit à l’avortement est établi dans la loi belge, selon l’université.
C’est pourquoi le professeur Mercier a été convoqué par les autorités de l’université pour répondre de son texte et de son usage éventuel dans ses cours. Une procédure disciplinaire est lancée à son encontre. C’est en contradiction flagrante avec la liberté académique, la liberté d’expression, la liberté de conscience et la liberté d’enseignement. Une université, surtout si elle est catholique, doit permettre à ses professeurs et chargés de cours de prendre position contre l’avortement dans le cadre d’une argumentation.
Que reste-t-il du débat académique si, concernant chaque question morale, seul un avis peut être exprimé ?
Au lieu de réagir avec des arguments dans le débat en question, l’Université Catholique de Louvain menace de faire taire ce chargé de cours qui a laissé parler sa conscience dans son travail. Cela dépasse les bornes.
Il est absurde que des enseignants catholiques ne puissent pas respecter le Magistère au sein même d’une université catholique.
Cette pétition est adressée au recteur de l’Université, Monsieur Vincent Blondel.
Demande de respect de la liberté académique
Salutations,
[Votre Nom]