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Le pape François et l'accueil des migrants

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Du site du journal La Croix :

Le pape François est-il pour un accueil inconditionnel des migrants  ?

Samuel Lieven et Nicolas Senèze (à Rome) , le 10/01/2018 à 15h45

EXPLICATION Dimanche 14 janvier, le pape François célébre la messe avec des réfugiés pour la Journée mondiale des migrants. Le pape a placé la question des migrants au cœur de son pontificat, au risque de ne pas toujours être compris des catholiques eux-mêmes.

A l’instar de ses prédécesseurs, le pape François défend un accueil large, mais non inconditionnel, des migrants, reconnaissant qu’« un gouvernement doit gérer ce problème avec la vertu propre au gouvernant, c’est-à-dire la prudence ». Face à « la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale », il demande donc non seulement d’« accueillir » les réfugiés mais aussi de les « protéger », de les « intégrer » et de « promouvoir » le développement.

Mais de quels migrants parle-t-il ? Dans la tradition de l’Église, François en a une acception plus large que la communauté internationale, définissant le réfugié comme « l’étranger en quête de sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine » (1).

À lire aussi L’Église catholique et les migrants

D’autre part, s’il parle beaucoup des droits des réfugiés, le pape n’oublie pas non plus leurs devoirs. Celui qui arrive est tenu de s’adapter au pays d’accueil « en respectant avant tout ses lois ». Il rappelle, dans la lignée de Jean-Paul II, ce que doit être une intégration : ni une assimilation qui conduirait à « supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle » ni « un isolement réciproque, avec le risque de “ghettoïsations” » que cela comporte. Pour François, l’intégration consiste avant tout en un enrichissement mutuel de deux cultures.

Samuel Lieven et Nicolas Senèze (à Rome)

L'homélie intégrale du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié

 

Commentaires

  • S'intéresser aux sort des migrants qui quittent leur pays pour en rejoindre un autre, c'est bien. Mais s'intéresser au sort de ces centaines de milliers de "migrants" qui, chaque jour quittent cette terre pour rejoindre l'au-delà, ce ne serait pas mal non plus. Surtout quand on est prêtre, évêque, cardinal ou Pape, non?

  • C'est très bien de s'occuper constamment du sort des migrants (pour la plupart musulmans).
    C'est très bien d'avoir sensibilisé le monde entier au sort des Rohingyas (minorité musulmane) et d'avoir fait un appel à la communauté internationale (qui a été entendu) pour les sauver.
    Mais on peut vraiment se demander ce qu'attend le pape François pour réveiller les consciences (de la même manière) et pour dénoncer le sort de nos frères chrétiens d'Orient persécutés et en voie de disparition dans tant et tant de pays ! Ces chrétiens, citoyens de seconde zone et victimes de discriminations constantes sont, pour la plupart, tellement pauvres qu'ils ne sauraient pas payer un passeur pour tenter de venir dans nos pays !
    Qui dénonce cette situation catastrophique qui perdure depuis des années ? Pourquoi les personnes qui ont des hautes responsabilités et qui ont une représentation médiatique forte ne dénoncent-elles pas cette situation inacceptable ?
    C'est vraiment triste ! Ne les oublions pas dans nos prières, eux, qui meurent dans l’indifférence générale !

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