Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Déconfinement en Suisse: les offices religieux reprendront le 28 mai

    IMPRIMER

    Les offices religieux pourront reprendre en Suisse à partir du 28 mai 2020, à condition que les communautés religieuses élaborent d’ici là des plans de protection contre le Covid-19. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral lors de sa séance du 20 mai 2020.Lu sur le site web « cath.ch » :

    «Les communautés religieuses pourront reprendre leur vie communautaire et rassembler leurs fidèles», indique le communiqué du Conseil fédéral. En effet, à partir du 28 mai 2020, les offices et célébrations de toutes les confessions seront à nouveau autorisés. Les communautés religieuses ont une semaine pour préparer des plans de protection et garantir le traçage des chaînes de transmission. À cet effet, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a élaboré un modèle de plan de protection, ajoute le communiqué.

    «Il y a un besoin chez certaines personnes de pouvoir se recueillir, surtout dans la situation si spéciale que nous vivons. C’est pourquoi nous avons appréhendé les lieux de culte différemment des lieux touristiques ou des remontées mécaniques – qui rouvriront au plus tôt le 8 juin», a expliqué le conseiller fédéral Alain Berset. Initialement prévue le 8 juin, la reprise des offices religieux pour toutes les confessions, suspendues en raison de la pandémie depuis le 13 mars, a donc été avancée de dix jours.

    La Conférence des évêques suisses (CES) se réjouit de la nouvelle, mais cherche à connaître le détail des plans de protection et des conditions évoqués par le Conseil fédéral quant à la reprise des offices religieux, explique Encarnacion Berger-Lobato, la porte-parole de la CES.

    Une rencontre avec Alain Berset

    Le 19 mai, des représentants du Conseil suisse des religions (SCR) avaient rencontré Alain Berset. Dans leur entretien avec le ministre de la santé, ils avaient une fois de plus souligné l’importance des services religieux. Pour les communautés religieuses, il était temps de lever rapidement les mesures de fermeture des églises, des mosquées et des synagogues, ordonnées en raison de l’interdiction de rassemblement. Alain Berset avait déclaré aux représentants religieux qu’il était prêt à porter la demande de reprise des services religieux lors de la prochaine séance du Conseil fédéral, le mercredi 20 mai.

    Dans un courrier envoyé le 12 mai au Conseil fédéral, Mgr Felix Gmür, président de la CES, avait demandé au Conseil fédéral qu’à partir de la fête de l’Ascension, le 21 mai, mais au plus tard à la Pentecôte, le 31 mai, les services religieux publics soient à nouveau possibles. Cela était faisable puisque, argumentait l’évêque de Bâle, « les normes de protection correspondant sont adaptées aux grands événements et sont opérationnelles; ces normes de distanciation et d’hygiène seront appliquées.» (cath.ch/com/bh)

    Ref.Suisse: les offices religieux reprendront le 28 mai

    Et en Belgique, Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Rien, à  part la déclaration unilatérale du porte-parole des évêques, le jésuite Tommy Scholtès qui prophétise la restauration du culte pour le dimanche de la Pentecôte. Vrai ou faux prophète? Avec les jésuites on ne sait jamais…

    JPSC

  • Pakistan : une chrétienne de 14 ans enlevée et mariée de force

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    PAKISTAN : Enlevée à 14 ans et mariée de force

    26 mai 2020

    Maira Shahbaz, une chrétienne pakistanaise de 14 ans a été enlevée pendant le confinement par des hommes armés. Elle a été forcée d’épouser son kidnappeur et de renoncer à sa foi, tout comme Huma Younus, il y a quelques mois.

    Le tribunal d’instance de Faisalabad a statué en faveur de Mohamad Nakash, qui a soutenu que la jeune catholique Maira Shahbaz avait 19 ans, malgré un certificat de naissance ainsi que des documents officiels de l’église et de l’école prouvant qu’elle a cinq ans de moins.

    « Je suis terrifiée à l’idée de ne plus jamais la revoir »

    En état de choc, la mère de Maira, Nighat, a été transportée d’urgence à l’hôpital de Faisalabad après que deux témoins, Parvaiz et Nadeem Masih, aient décrit comment, le 28 avril vers 14h, M. Nakash et deux complices – tous armés – ont embarqué la jeune fille de 14 ans dans une voiture près de chez elle, tirant des coups de feu en l’air tout en s’enfuyant. S’adressant à l’AED, Nighat, peu après sa sortie de l’hôpital, a déclaré : « Je prie pour que ma fille nous soit rendue. Je suis terrifiée à l’idée de ne plus jamais la revoir. »

    La sœur aînée de Maira, Saira, 16 ans témoigne : « Maira est encore une enfant et elle a été abusée. Elle aime chanter, elle et ses chants me manquent beaucoup ». L’avocat de la famille, Khalil Tahir Sandhu, a déclaré que M. Nakash était déjà marié, père de deux enfants et qu’il a trouvé Maira, habitant non loin de chez elle, près de Madina Town, où il est coiffeur.

    « Ils nous traitent comme des animaux »

    Sandhu a déclaré qu’au tribunal, M. Nakash avait établi des documents fabriqués prétendant que Maira et lui s’étaient mariés en octobre dernier alors qu’elle avait encore 13 ans. L’avocat, un catholique, qui pendant plusieurs années à l’université fut un camarade de chambre du militant pakistanais des droits des minorités, l’ancien ministre assassiné Shahbaz Bhatti, a déclaré : « Les personnes qui font ce genre de choses à une jeune enfant comme Maira ne nous traitent pas comme des êtres humains, mais comme des animaux. » Il a ajouté que lors de l’audience, le 5 mai, le magistrat de Faisalabad, Kamran Khalid, s’était laissé influencé par près de 150 hommes rassemblés au tribunal pour soutenir M. Nakash.

    Le souvenir d’Asia Bibi maintient l’espoir

    Sandhu a déclaré qu’il ferait appel de la décision, portant l’affaire devant la Haute Cour de Lahore et, si nécessaire, devant la Cour suprême du Pakistan, qui, en octobre 2018, a renversé de manière sensationnelle le sort d’Asia Bibi, la chrétienne condamnée à mort pour blasphème.

    Lala Robin Daniel, militante des droits de l’Homme, amie et voisine de Maira et de sa famille, a déclaré : « La famille Shahbaz, a-t-elle indiqué, est l’une des plus pauvres de la ville de Madina. Le peu que gagnent ses membres provient de leur travail en tant qu’employés de ménage. « Le père les a quittés et dans notre société, cette pauvre famille chrétienne est très vulnérable. » La famille a expliqué que Maira avait dû quitter l’école tôt parce que la famille ne pouvait plus payer les frais et qu’à la place, elle a trouvé un emploi.

    Environ 1 000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan, selon le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays.

  • Communauté Saint-Jean : le printemps refleurira

    IMPRIMER

    Lu sur le Salon Beige :

    Quelques réflexions sur la Communauté Saint Jean

    Enfant d’oblats, je connais la communauté Saint Jean depuis quasiment ses origines. Et je lui dois beaucoup. De belles figures de prêtres m’ont permis de grandir dans ma vie spirituelle et dans ma foi. Les récentes informations concernant certaines attitudes du Père M-D Philippe et de frères ne peuvent me faire oublier les longs temps d’adoration en présence du Seigneur, les offices mais aussi les bons moments partagés, à Paray-le-Monial, à Rimont, à Saint Jodard…

    Avec les années et le recul, après avoir suivi ma route, une route marquée par l’épreuve d’un proche mal accompagné par un frère (qui a depuis quitté la vie religieuse), je me suis souvent demandé quel pouvait être le charisme de cette communauté, que pouvait-il rester de légitime en elle

    Aujourd’hui, en essayant de réfléchir à la crise sévère qui l’atteint, je ne peux pas m’empêcher de songer à nouveau à la nature de son charisme dans l’Eglise. Si le Christ est la pierre d’angle de l’Eglise, il en est aussi la tête et la Vierge Marie le cœur. Je pense que pour les frères de Saint Jean, on est un peu dans le même schéma. Plus on regarde vers le Christ et sa Sainte Mère, plus on comprend quel est le charisme de la Communauté. Ignorer cela, c’est ne rien comprendre, ni à l’Eglise, ni à ce qu’elle entend par « charisme ». En effet, un charisme ne peut se discerner que parce que le Christ en permet l’existence pour l’édification de son Corps qui est l’Eglise.

    Dans l’ADN de la Communauté, il y a quelque chose qui se situe clairement dans le prolongement du charisme de Saint Dominique, je place volontiers Saint Thomas d’Aquin au cœur de cet ADNcontemplata aliis tradere ; là se trouvent les deux axes qui structurent la vocation des frères de Saint Jean : une intense vie contemplative, nourrie par l’étude du Magistère de l’Eglise, l’Ecriture et la Tradition, et une intense vie apostolique, fécondée par le Christ, l’unique rédempteur de l’homme.

    Lorsque l’initiateur d’une congrégation vient à faillir, que la boussole s’affole devant les défaillances graves dûment constatées chez certains, me revient à l’esprit l’épisode de l’Evangile connu sous le nom de « la tempête apaisée ». Relisons-le :

    « Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque où il se trouvait, et il y avait d’autres barques avec lui. Survient un grand tourbillon de vent. Les vagues se jetaient sur la barque, au point que déjà la barque se remplissait. Et lui, à l’arrière, sur le coussin, dormait. Ils le réveillent et lui disent : « Maître, cela ne te fait rien que nous périssions ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? Vous n’avez pas encore de foi ? » Ils furent saisis d’une grande crainte, et ils se disaient entre eux : « Qui donc est-il, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

    Lire la suite

  • Pandémie et culte : l'évêque de Tournai s'impatiente et ironise

    IMPRIMER

    En "contribution externe", sur le site de la Libre, cette "opinion" de Mgr Harpigny, évêque de Tournai :

    Faut-il faire venir quelques chameaux, lions, girafes et ours à la Cathédrale de Tournai pour pouvoir y redire la messe?

    Faut-il faire venir quelques chameaux, lions, girafes et ours à la Cathédrale de Tournai pour pouvoir y redire la messe?

    © Coralie Cardon

    Depuis le 4 mai 2020, le ministre de la Justice chargé des Cultes, Koen Geens, a demandé aux chefs des cultes reconnus par la Constitution de se mettre d’accord sur quelques principes et sur les lignes directrices d’un protocole technique efficace pour prévoir des célébrations au fur et à mesure du déconfinement.

    Ce travail a été réalisé par les chefs de culte le 8 mai 2020. Il a été envoyé au Ministère de la Justice pour être proposé aux membres du GEES le 11 mai 2020. Comme représentant du culte catholique, avec mon collègue Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers, j’ai bien écouté
    la conférence de presse de Mme Sophie Wilmès, Première Ministre, en fin du Conseil National de Sécurité d’après le 11 mai 2020.

    J’ai appris que les funérailles et les mariages pouvaient être célébrés dans les lieux de culte à partir du 18 mai 2020, en présence d’un maximum de 30 personnes. Pour la partie francophone du pays, c’était une avancée énorme. Dans des arrêtés des Gouverneurs de Province précédents, les funérailles dans les lieux de culte étaient interdites.

    Ce qui m’a étonné, c’est que rien n’était annoncé pour la reprise des célébrations habituelles dans les lieux de culte. Selon moi, si j’ai bien compris, les célébrations des messes le dimanche et en semaine étaient reportées après le 8 juin 2020.

    Or, en même temps, Pairi Daiza pouvait, sous certaines conditions, accueillir des visiteurs. J’étais abasourdi.

    Une autre question se pose. L’Etat belge a-t-il les mêmes prérogatives que l’empereur Joseph II, le fils héritier de l’impératrice Marie-Thérèse, de la dynastie des Habsbourg ? Joseph II a été appelé le « roi sacristain » car il s’est immiscé dans le déroulement de la liturgie catholique et dans bien d’autres domaines des cultes. Il n’en avait pas le droit, aux yeux de l’Eglise catholique, mais aussi aux yeux de bien des intellectuels théologiens, canonistes, juristes et philosophes du droit de son temps.

    Dois-je m’attendre que, lorsque le déconfinement sera autorisé pour la célébration publique dans les lieux de culte, un nouveau Joseph II se lève pour imposer sa loi aux cultes de Belgique ?

    Ceci est un billet d’humeur. Beaucoup de catholiques sont étonnés de l’inexistence des cultes dans les annonces du Conseil National de Sécurité. Il est temps que cet aspect de la vie sociale soit pris en compte.

    --> Titre de la rédaction. Titre original: Entre le chameau et Joseph II

  • Temps pascal en confinement; feuillet du mardi (26 mai) de la 7ème semaine : "Nos amis les saints" (Georges Bernanos)

    IMPRIMER

    2020_05_26_10_01_04_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF