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Le dépérissement du catholicisme en Belgique se confirme

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De la Revue de Presse de l'Archevêché :

Lu dans les pages de L'Avenir (2 février) :

p. 2: Le Belge s’interroge sur le sens de la vie (Notre monde ne laisse que peu de place à la spiritualité, serait-on tenté de croire. Mais ce n’est pas ce que traduit un sondage réalisé auprès des Belges de Wallonie et de Bruxelles, à l’initiative du mensuel L’appel , «le magazine chrétien de l’actu qui fait sens» . Il a été conçu avec l’appui d’Olivier Servais et Justine Vleminckx, anthropologues à l’UCLouvain, et effectué auprès d’un échantillon représentatif de 650 Belges francophones (marge d’erreur: +/– 4%) de mai à juillet 2019. … Trois quarts (74,1%) des Belges francophones attribuent une place importante aux questionnements sur le sens de la vie. Une place «plutôt importante» pour 39,3% et «tout à fait importante» pour 34,8%. Ces questionnements occupent une place importante dans toutes les tranches d’âge, depuis les 16-25 ans jusqu’au plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes, avec des réponses identiques chez les personnes au niveau d’enseignement du plus bas au plus élevé. / Page complète)
 
p. 3: «Le catholicisme continue de décliner» (D’après le sondage, le catholicisme est encore l’identité confessionnelle la plus souvent citée (37%), mais la proportion du groupe constitué par les athées et les agnostiques est quasi aussi importante (35%). Plus globalement, la référence à une identité chrétienne est mentionnée dans 46% des réponses au total. L’islam arrive en troisième position. Cette «tension structurante de l’État belge entre catholiques et athées» , comme la qualifie Olivier Servais, n’est pas neuve. Elle s’inscrit même dans les origines du pays. Il n’empêche que «le catholicisme continue de décliner lentement mais sûrement, commente l’anthropologue. C’est une pente moins rapide que lors des deux décennies précédentes» , mais néanmoins un déclin, qui coïncide avec une croissance de l’athéisme. … Parmi la tranche la plus âgée (65 ans et plus), 56% se disent catholiques, 33% sont athées et/ou agnostiques, 1% sont musulmans. Les résultats sont sensiblement différents chez les 16-25 ans, parmi lesquels 65% se disent athées et/ou agnostiques. Seuls 11% se disent catholiques, mais 14% musulmans. / Page complète)

Commentaires

  • Et quel est le sens de la vie pour les "athées et/ou agnostiques"?
    Le belge s'interroge sur le sens de la vie... l'athéisme et/ou agnosticisme donne-t-il des réponses? Est-il une spiritualité? Question subsidiaire: pourquoi l'Etat belge finance-t-il la laïcité?

    La "tension structurante" ne serait-elle pas plutôt une "tension dé-structurante", avec un petit coup de pouce de l'Etat?

  • Oui, j‘ai les agnostiques que j‘ai eu l‘honneur de connaître avaient tous dans leur vie une dimension incontestablement spirituelle.

  • Ainsi donc, 65% des jeunes âgés de 16 à 25 ans se disent athées ou agnostiques et 14% se disent musulmans tandis qu'ils ne sont que 11% à se dire catholiques. Voilà qui nous donne une idée de ce que sera la société de demain! Outre ce fait, deux réflexions... 1) Comment en est-on arrivé à ce que la majorité des jeunes croient que l'horloge qu'est l'univers n'a pas d'horloger, et, plus encore, que c'est l'horloge qui a fabriqué l'horloger? Si par contre, on demandait à ses mêmes jeunes si un moteur est capable de créer un mécanicien ou un meuble un menuisier, nul doute que leur réponse serait négative. Hélas et étrangement, mais lavage de cerveaux aidant, quand il s'agit de l'existence de Dieu, le bon sens disparaît et la plus élémentaire logique n'a plus droit de cité. 2) Islam, religion de demain? A qui la faute? Quand le catholicisme n'a plus rien à dire d'autre que ce qui appartient à la politique ou aux écologistes, il ne faut pas s'étonner que ceux qui se posent la question du sens de la vie et de notre avenir éternel après notre mort, faut-il s'étonner qu'ils aillent chercher des réponses dans des religions ou des sectes qui, elles, n'ont pas peur d'avoir un autre langage que celui du monde? A l'heure où 2000 ans de christianisme cèdent la place à une religion qui n'est plus qu'une fraternité universelle, pourquoi s'étonner de constater qu'on s'en détourne?

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