De Jeanne Smits, sur son blog :
La « surprise » du Courrier international dont je tire l’expression rapportée ci-dessus n’est pas une nouveauté qui démontrerait à elle seule la gravité des glissements doctrinaux que l’on impute au pape François. Chaque fois que Jean-Paul II rappelait solennellement que l’avortement est un crime qui tue un enfant à naître on avait droit, il y a déjà plusieurs décennies, à ce type de cris d’orfraie journalistiques ; comme si c’était une nouveauté, comme si c’était inattendu. Il faut comprendre que cela leur est totalement étranger.
Si la note a rassuré les milieux plus conservateurs ou traditionnels au sein de l’Eglise, tant ceux-ci s’attendent à tout dans le contexte actuel, et si elle se borne à rappeler l’enseignement pérenne de l’Eglise en matière de morale sexuelle, elle n’en est pas moins ouvertement contestée par des évêques et même, de manière plus subtile, par un cardinal : Kevin Farrell, préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. Et d’aucuns vont jusqu’à dire que le pape François a sans doute consenti de manière un peu hâtive à la publication du texte, voire sous pression, et s’attendent à quelque déclaration plus « ouverte » de sa part, si tant est qu’elle n’a pas déjà eu lieu.
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Commentaires
Le pape insiste sur la miséricorde vis à vis de tout être humain .
Dieu bénit tout homme malgré ses faiblesses ..... Toutefois les brebis égarés ne rentreront pas au bercail si le pasteur n'est pas assez ouvert . Ils s'en passeront ....
Une fois encore, il ne faut pas confondre la miséricorde due au pécheur et celle qui serait due au péché. Le christ est ses apôtres étaient-ils pleins de miséricorde vis-à-vis du péché? Que du contraire et toute la Bible le prouve.
vous avez parfaitement raison: il faut haïr le péché et aimer le pécheur suivant les évangiles, c 'est étonnant que des évêques ne connaissent pas leur évangile.