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  • Monseigneur Léonard est hospitalisé aux soins intensifs

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    Du site du journal le Soir :

    Monseigneur Léonard hospitalisé aux soins intensifs

    C’est le Diocèse de Namur qui a partagé l’information sur Facebook.

    Le Diocèse de Namur a annoncé ce samedi sur son compte Facebook que Monseigneur Léonard, ancien primat de Belgique (né le 6 mai 1940), avait été hospitalisé aux soins intensifs suite à des problèmes cardiaques. L’archevêque émérite de Malines-Bruxelles avait pris sa retraite en 2015.

    Il semble que Monseigneur Léonard aurait contracté le covid en février dernier et aurait fait un triple infarctus. Prions à son intention.

  • En Ukraine : prières dans l'abri anti-aérien

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Ukraine : Prières dans l’abri anti-aérien

    Le père Mateusz est avec sa communauté jour et nuit pour la rassurer. La situation à Kiev est de plus en plus grave. Un convoi militaire massif, long de plus de 60 kilomètres, se dirige vers la capitale ukrainienne. Tandis que la ville est soumise à une pression de plus en plus intense, les prêtres et leurs paroissiens résistent dans des bunkers et des abris antiaériens.

    Parmi les témoignages qui arrivent à l’AED, celui du père Mateusz, curé de la paroisse catholique romaine de Saint-Antoine, dans la capitale ukrainienne: « Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas trop dire où se trouve le lieu dans lequel nous avons trouvé refuge. Nous sommes déjà plus de trente personnes ici, dont quelques enfants. Mais nous sentons chaque jour la présence de Dieu qui nous accompagne ».

    Le prêtre explique que dans de nombreux bunkers et abris, les relations sont difficiles en raison de l’exiguïté, de la peur et des privations : « Il y règne beaucoup de colère et de désespoir, beaucoup de pleurs et de tristesse. C’est une atmosphère qui est contagieuse. Chez nous, l’atmosphère est différente. Nous prions ensemble chaque jour et adorons le Christ dans le Saint Sacrement ».

    Chaque nuit, le père Mateusz et sa petite communauté passent des heures en adoration Eucharistique. Cela leur donne une grande force, assure le prêtre : « L’autre jour, pendant l’adoration du soir, j’ai dit au Seigneur : ‘Je suis prêt à tout, et je Vous rends grâce pour toute ma vie‘. Puis j’ai réfléchi aux plans que Dieu a pour nous, pour cette paroisse, pour les fidèles et pour l’Ukraine. Si cela peut devenir une semence, la semence de l’espoir et de la foi pour d’autres personnes, alors nous serons heureux ».

    Une scène de l’Évangile est devenue une clé pour le prêtre Mateusz : « Lorsque les pharisiens vinrent trouver Jésus et Lui dirent qu’Il devait fuir parce qu’Hérode voulait Le tuer, Il leur répondit: Allez, et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini. Mais il faut que je marche aujourd’hui, demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem’ (Luc 13, 32-33). » Cela l’a conforté dans sa décision de rester avec sa communauté à Kiev. « Le Christ est ressuscité et a vaincu la mort. Il est avec nous, Il marche à nos côtés et Il est notre espoir. »

    Les membres de la paroisse de Saint-Antoine réfugiés dans d’autres lieux, peuvent actuellement suivre la Messe grâce à un certain nombre de diffusions en ligne. Dans ses sermons, le père Mateusz essaye de donner du courage aux fidèles. « Nous sommes des pasteurs pour tout le monde, et de plus en plus de gens viennent chaque jour. Dieu nous accompagne vraiment. Et dans la mesure où nous parvenons à faire l’essentiel – faire des achats, nous procurer de la nourriture – nous nous sentons en sécurité. Nous persévérons dans la prière avec nos frères et nos sœurs et prions pour la paix. »

    L’AED est en contact régulier avec le père Mateusz ainsi qu’avec de nombreux autres partenaires de projets et amis en Ukraine. La nouvelle que le monde entier prie pour la paix et manifeste sa solidarité, arrive aussi jusque dans l’abri anti-aérien. Le père Mateusz dit : « Nous sommes reconnaissants pour toute l’aide et le soutien venant du monde entier et pour les mots d’encouragement. Nous remercions tous ceux qui prient pour nous et qui soutiennent les projets en faveur de l’Ukraine. »

    Bien que les attaques contre Kiev s’accentuent, une chose est très importante pour le père Mateusz et sa petite communauté dans l’abri anti-aérien : « Nous sommes confiants que la voix des victimes de la guerre, des orphelins et des veuves atteindra tous les hommes et toutes les femmes du monde, mais pas pour semer la haine ou l’amertume dans les cœurs. Un chrétien doit prier pour ses ennemis. Voilà pourquoi nous devons tous nous garder de la haine et de la violence ! »

    En réponse au déclenchement de la guerre en Ukraine, l’Aide à l’Église en Détresse a approuvé un programme d’aide d’urgence d’un million d’euros. Selon une déclaration du Thomas Heine-Geldern, Président de l’AED, l’argent est destiné aux prêtres et aux religieux qui travaillent à travers le pays dans les paroisses, avec les réfugiés, dans les orphelinats et les maisons de retraite.

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  • "Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes"; l'Introït du 1er dimanche du Carême

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    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Rédigé par Un moine de Triors le  dans Religion sur le site de l'Homme Nouveau

    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Introït du premier dimanche de Carême :

    « Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes et sous son pennage tu espéreras. Comme d'un bouclier, sa fidélité t'entourera. » (Psaume 90, 4-5)

    Commentaire spirituel

    Le psaume 90 (91 selon la tradition hébraïque) est un psaume de confiance. C'est pour cela qu'il a été placé par la liturgie à l'office des complies, au soir de la journée, et au premier dimanche de Carême, à toutes les pièces de la messe sans exception. La confiance est le sentiment que l'Église veut communiquer à ses enfants au seuil de l'austère quarantaine. Elle est tout spécialement le fruit de cet offertoire et de la communion qui reprendra exactement le même texte.

    Dans ce texte, le Seigneur est comparé d'abord à un oiseau. On ne sait pas de quelle espèce il s'agit, d'un aigle ou d'un moineau, d'une poule ou d'un rossignol. Mais peu importe, au fond. L'idée, c'est que l'oiseau en question, quelle que soit son envergure, protège ses petits contre toutes sortes d'ennemis en étendant ses ailes au-dessus d'eux. Dans l'Évangile, le Seigneur a utilisé cette image en se comparant lui-même justement à une poule cherchant à rassembler sa progéniture non seulement autour d'elle mais sous elle, comme pour leur assurer la protection maximum. Tous les animaux et même les petits d'homme ont d'ailleurs ce réflexe de se réfugier dans le sein maternel. Et il est touchant d’observer avec quelle rapidité, quelle brutalité même parfois pour la maman qui se laisse faire, les poussins se jettent sous leur mère. Et si la mère se déplace, les petits se marchent dessus plutôt que de perdre la place de choix de cet asile. C'est une belle réalité naturelle et très émouvante. C'est que pour ces petits, il n'y a de sécurité dans leur vie si fragile, que dans ce sein d'où ils sont sortis mais où ils ont encore laissé tout leur amour. Pour un petit animal comme pour un petit d'homme, et cela peut durer longtemps chez ce dernier, la maman est son unique amour, sa force, son refuge.

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