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  • Les gynécologues inquiets face à l'allongement du delai d'IVG

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Allongement du délai d’IVG : l’inquiétude des gynécologues

    24 mai 2022

    Alors que le délai pour avorter est passé de 12 à 14 semaines de grossesse en France[1], le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a fait à nouveau part de ses inquiétudes lors du congrès Pari(s) Santé Femme. Des « difficultés techniques et/ou organisationnelles » et des « risques médicaux ».

    « La technique chirurgicale des IVG entre 12 et 14 semaines de grossesse est différente », explique le Dr Geoffroy Robin, secrétaire général du CNGOF. « Ce qui suscite pour certains beaucoup de crainte et d’angoisse et pourrait même en amener à démissionner. » Quant aux avortements médicamenteux, à ces termes plus tardifs ils sont synonymes de « mini-accouchement » pour la femme.

    Si l’avortement est chirurgical, « il faut dilater beaucoup plus le col », pointe le Dr Cyril Huissoud, avec de potentielles conséquences pour les futures grossesses. Les potentielles faiblesses ou béances cervicales occasionnées par l’avortement pourraient conduire ultérieurement « à des fausses couches tardives ou à des menaces d’accouchement prématuré ».

    « Toutes les études le montrent, affirme le Pr Joëlle Belaisch Allart, présidente du CNGOF, [les risques] vont en augmentant avec le terme de la grossesse. »

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    [1] La loi a été publiée au Journal officiel le 3 mars 2022 (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot)

    Source : Le Généraliste, Bénédicte Gatin (23/05/2022)

  • Le cardinal Zuppi est le nouveau président de la Conférence épiscopale italienne

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    Comme on pouvait s'y attendre, c'est un cardinal très "bergoglien" dont l'ascension fulgurante peut étonner qui a été désigné pour succéder au cardinal Bassetti à la présidence de la Conférence épiscopale italienne. Nous reproduisons cette présentation de l'archevêque de Bologne par Sandro Magister qui le voit très bien figurer parmi les "papabili" du prochain conclave :

    Matteo Zuppi

    Matteo Zuppi a lui aussi été élu au conseil post-synodale de 2018. Signe d’une carrure internationale déjà reconnue, malgré le fait qu’il ne soit archevêque de Bologne que depuis trois ans et qu’il n’était pas encore cardinal, ce à quoi François a remédié le 5 octobre 2018.

    Il doit depuis un certain temps sa notoriété et son prestige à un élément important de sa biographie. Pas tellement le fait qu’il soit le petit-neveu d’un cardinal, Carlo Confalonieri (1893-1986) qui a notamment été secrétaire du pape Pie XI, mais plutôt le fait qu’il soit le cofondateur de la Communauté de Sant’Egidio, indiscutablement le lobby catholique le plus puissant et le plus influent de ces dernières décennies au niveau mondial.

    En tant qu’assistant ecclésiastique général de la Communauté de Sant’Egidio et curé jusqu’en 2010 de la basilique romaine de Sainte-Marie-du-Trastevere, en plus d’être évêque auxiliaire de Rome depuis la même année, Mgr Zuppi s’est retrouvé au centre d’un réseau sans égal de personnes et d’événements à une échelle planétaire, aussi bien religieuse que géopolitique, allant des accords de paix au Mozambique des années 1990-92 aux rencontres interreligieuses d’Assise en passant par les « corridors humanitaires » pour les immigrés d’Afrique et d’Asie vers l’Europe.

    Avec une très grande habileté, la Communauté de Sant-Egidio a également parfaitement su s’adapter aux lignes de gouvernement de chacun des derniers pontificats, celui de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François. Mais c’est surtout avec ce dernier qu’elle a atteint son apogée, avec Vincenzo Paglia à la tête des instituts du Vatican pour la vie et la famille, avec Matteo Bruni à la tête de la salle de presse et surtout avec le cardinal Zuppi comme archevêque de Bologne et en passe de devenir le président de la Conférence épiscopale italienne.

    De là à son élection comme Pape – pas trop vite, dans quelques années – rien n’est certain mais ce serait sérieusement dans l’ordre des choses. Surtout avec un collège de cardinaux électeurs désordonné et indécis et donc facilement influençable par un lobby cette fois non pas composé de cardinaux – comme la légendaire « mafia » de Saint-Gall qui a favorisé l’élection du pape Bergoglio – mais un lobby autrement plus influent et déterminant qui a pour nom Communauté de Sant’Egidio.

    Un documentaire télévisé sur lui est déjà prêt, il s’intitule : « L’Évangile selon Matteo Z. ». En voici la bande-annonce, sur celui qui sera peut-être le prochain pape :

    > Zuppi, l’évêque des rues

    Lire également : http://www.belgicatho.be/archive/2020/09/23/apres-le-pape-francois-le-pape-egidio-6265276.html

    Mgr Zuppi est également perçu comme "gay friendly" : http://www.belgicatho.be/archive/2019/09/11/la-communaute-lgbt-se-rejouit-d-avoir-un-cardinal-6175293.html

    et http://www.belgicatho.be/archive/2020/05/25/quand-la-promotion-de-l-homosexualite-s-invite-dans-les-milieux-ecclesiasti.html

    Et, pour élargir votre recherche : http://www.belgicatho.be/apps/search?s=zuppi&search-submit-box-search-6500=OK

  • Le Professeur Lejeune a-t-il usurpé la découverte de la trisomie 21 ?

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    De la Fondation Lejeune :

    Chers amis,

    Marthe Gautier, qui a participé à la découverte de la trisomie 21 aux côtés de Jérôme Lejeune, est décédée le 30 avril 2022. La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt publié un communiqué de presse pour saluer la mémoire de celle qui fut cosignataire de cette découverte.

    Des articles de presse se sont fait le relai d’une polémique récente, portant atteinte à la mémoire de Jérôme Lejeune et au rôle majeur qu’il a joué dans cette découverte. Si autour de vous, des personnes ont été troublées, voici quelques éléments de réponses que vous pourrez leur apporter.

    Le Professeur Lejeune a toujours remercié et salué publiquement le travail de Marthe Gautier, y compris devant les instances les plus officielles. Il est très facile de trouver ses hommages, dans ses publications et ses conférences.

    Quant à l’accusation d’une forme d’usurpation de la part de Jérôme Lejeune, il est aisé d'y répondre sur le fond. Les documents d'époque – notamment la correspondance avec Marthe Gautier - et les différents témoins oculaires ne laissent aucun doute : c'est bien Jérôme Lejeune qui a été l'âme de cette découverte : c'est lui qui a fourni le travail de recherche, l'analyse et qui a eu l'intuition. Marthe Gautier a, elle, rapporté la technique nécessaire de culture des tissus des Etats-Unis où elle l’avait apprise, technique que Jérôme Lejeune et elle ont ensuite améliorée pendant 2 ans, et qui a permis à Jérôme Lejeune de réaliser les observations qu'il espérait pour confirmer ses hypothèses : le "mongolisme" était dû à une aberration chromosomique. Jérôme Lejeune avait déjà publié plus de 20 articles sur le sujet entre 1952 et 1957 (donc avant la découverte de 1958), Marthe Gautier aucun, car elle était cardiologue et ne s'intéressait pas à ce que l'on nommait encore à l'époque "mongolisme".

    Marthe Gautier a bien signé la publication, elle n'en a pas été exclue. Elle a signé en second. Elle n'est donc pas évincée, ni oubliée. Et l'ordre des signatures reflète bien le travail : Jérôme Lejeune (qui mène la recherche et a l'intuition, qui doit signer en premier), Marthe Gautier (collaboration très utile, qui doit signer au milieu), Pr. Turpin (le patron qui signe toujours en dernier).

    Enfin, une analyse détaillée montre que les affirmations de Marthe Gautier sont contradictoires entre elles et avec tous les documents.

    En voici quelques exemples :

    - Marthe Gautier dit que sans la photo (que J. Lejeune lui aurait 'volée'), elle ne pouvait pas publier. Mais la publication ne comporte aucune photo.

    - Elle dit que Jérôme Lejeune ne savait rien faire, qu'il n'était qu'un jeune stagiaire CNRS. Jérôme Lejeune, chargé de recherche CNRS (mais pas patron de l'équipe, c'était Turpin), était déjà expert auprès de l'ONU et part justement cet été-là donner des cours de génétique en Californie, dans le service du Pr. Beadle, prix Nobel. Pendant ses 3 mois d'absence, Marthe Gautier ne trouve aucun autre caryotype à 47 chromosomes, mais dès son retour, Jérôme Lejeune trouve 2 nouveaux cas. Ce qui permet de publier.  Jérôme Lejeune savait qu’un seul cas, non confirmé, ne permettait pas la publication.

    - Il faut remarquer que pendant ces trois mois d’absence de Jérôme Lejeune, Marthe Gautier ne fait pas avancer cette recherche : elle ne trouve aucun autre cas, ne rédige pas la publication et ne la propose pas au Pr. Turpin. Pourquoi ne le fait-elle pas si c’était elle le moteur de cette recherche ? Il faut attendre le retour de Jérôme Lejeune pour que tout avance.

    Par ailleurs, Marthe Gautier n'apporte aucun élément de preuve : il faudrait donc se fier à ses seules allégations ? Pourquoi sa parole aurait plus de poids que la parole du Professeur Lejeune, les documents écrits, les témoignages et la reconnaissance immédiate par la communauté internationale (y compris la Fondation Kennedy qui envoie des enquêteurs dans le laboratoire, en l'absence de J. Lejeune, pour déterminer le responsable de la découverte, et qui récompense Jérôme Lejeune). Le fait que les journaux aujourd’hui reprennent en boucle les propos de Marthe Gautier, (sans travail de fond (y compris l’INSERM) car aucun n’a demandé à rencontrer les témoins de l’époque ni à consulter les archives et les preuves documentaires), ne signifie pas qu’ils ont raison.

    Comme dans toutes les découvertes, il y a eu un travail d’équipe, où chacun a eu sa part, mais à l’évidence chacun n’y a pas joué le même rôle. Marthe Gautier a rapporté une technique utile pour avancer dans la recherche, mais la technique n’a jamais fait une découverte. Et quand on lit les documents de l'époque - carnet d'analyse tenu par Jérôme Lejeune, journal intime, courriers avec l'équipe, etc. - il n'y a vraiment aucun doute, c'est bien J. Lejeune qui analyse, fait des hypothèses, vérifie, compte les chromosomes, rédige et 'travaille' le patron, le Pr. Turpin, pour qu'il accepte la publication d'une observation tellement originale qu'il craint de paraître ridicule… (il semblait en effet si étrange que les mongoliens aient un chromosome en trop et non en moins). Donc non seulement Marthe Gautier n’a pas été spoliée, mais sans Jérôme Lejeune, il n’y aurait pas eu de publication et elle n’aurait pas été cosignataire d'une découverte majeure dans le champ de la génétique, hors de son domaine de prédilection qu'était la cardiologie.

    Dernier commentaire : parmi tous ceux qui accusent J. Lejeune, à partir des propos personnels de Marthe Gautier (sans chercher un instant à les confronter aux documents et aux témoignages d'époque), beaucoup sont des scientifiques. Le procédé intellectuel ne semble pas relever d'une démarche scientifique mais subjective. C'est évidemment l’œuvre du Pr. Lejeune et celle de la Fondation Lejeune qui sont visées.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur Jérôme Lejeune, vous pouvez lire la Biographie "Jérôme Lejeune, la Liberté du savant", par Aude Dugast, aux éditions Artège, (2019). Un chapitre de cet ouvrage est intégralement consacré à la découverte. À la lecture de ce livre, qui n'est pas un roman mais est construit exclusivement à partir des documents et des témoignages (référencés), il n'y a aucun doute. Les faits sont là. Jérôme Lejeune force l'admiration.

    Découverte de la trisomie 21 : 

    ce qu’en disent témoins oculaires de la découverte et anciens collaborateurs du laboratoire.

    8 questions / réponses 
    sur la controverse à propos de la découverte de la trisomie 21
  • L’un des plus grands scandales sanitaires actuels : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences

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    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Ces enfants qui regrettent leur « changement de sexe »

    24/05/22

    Ce pourrait être l’un des plus grands scandales sanitaires de notre époque : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences. Directrice de la formation et de la recherche d’Alliance Vita, Blanche Streb relaie le cri d’alarme lancé par des professionnels de l’enfance.

    L’académie de médecine parle d’un phénomène d’allure épidémique. Un psychanalyste de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui reçoit en consultation des jeunes concernés par la question transidenditaire évoque un « raz de marée ». Ils sont en effet de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à exprimer ce profond désarroi : avoir le sentiment d’appartenir à l’autre sexe que le sien, ou parfois à « aucun sexe ». Nombre d’entre eux entament des transitions sociales (en changeant de prénom, d’apparence et de comportement) et parfois des transitions médicales (par l’injection d’hormones, le recours à la chirurgie, et pour les plus jeunes, par l’administration de bloqueurs de puberté). 

    En France comme dans de nombreux pays, les chiffres et leur augmentation sont stupéfiants. Par exemple, le nombre de bénéficiaires de l’ALD (Affection Longue Durée) au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre montre dix fois plus d’admissions en 2020 qu’en 2013. Les demandes d’accès à la chirurgie pour les interventions ou ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020. Un pédopsychiatre responsable d’un Centre d’accueil pour adolescent (CAA) à Paris l’atteste : « Il y a dix ans, on avait environ dix demandes par an, aujourd’hui c’est dix demandes par mois, uniquement pour la région Île-de-France ». Mais aujourd’hui, de nombreux jeunes qui regrettent sortent du bois. On les appelle « les détransitionneurs ». Ont-ils, avec le temps, finis par se « réconcilier » avec leur sexe ? En attendant, ils se sont trompés, ont été trompés. Et c’est souvent trop tard. Leur mal-être les a conduits sur l’autoroute de la transition, un voyage parfois sans retour tant certaines décisions sont irrémédiables.

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