La liturgie romaine
Histoire et repères pour aujourd’hui
DENIS CROUAN
L’auteur constate un grand écart entre la liturgie telle qu’elle est prévue par l’Église et sa mise en œuvre dans les paroisses. Et pourtant l’authentique façon de célébrer l’Eucharistie fait l’unité et l’universalité de l’Église et porte des fruits de foi.
La liturgie eucharistique, couramment appelée « messe », est un sujet que bien peu connaissent. Le présent ouvrage entend retracer la grande histoire de la liturgie et apporter quelques réponses aux questions de la pastorale contemporaine afin que puisse être engagée une « réforme de la réforme » liturgique conciliaire, autrement dit que soient « extirpés les abus » qui ont été introduits dans le culte et corrigées certaines habitudes qui privent les fidèles des fruits de l’authentique façon de célébrer l’Eucharistie.
La liturgie que nous appelons « romaine » obéit à des normes objectives précisées dans le missel romain élaboré à partir de la Tradition authentifiée par l’Église. Aucune communauté se disant catholique ne peut fabriquer « sa » liturgie.
L’auteur rappelle que, par ce respect humble du sacré (à travers gestes, chants, habits etc..), c’est toute la foi qui se transmet : par la liturgie, c’est toute l'Église qui prie, exprimant ainsi, son unité spirituelle et son universalité dans ce sacrement.
Théologien, DENIS CROUAN a été professeur de Lettres et d’Histoire. Organiste, il a, entre autres, bénéficié d’une formation à la liturgie et au chant grégorien à Solesmes. Il a aussi été chargé d'entrer dans l'équipe qui s'occupe de la cause de béatification de Don Guéranger, l'Abbé de Solesmes qui a restauré la liturgie en France et en Belgique au XIX° s
Thèmes abordés : La révolution française et la destruction de l’Eglise ; La restauration de la vie monastique bénédictine par Dom Guéranger ;
Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à l’abbaye de Solesmes après la Révolution est né le 4 avril 1805. D’abord prêtre séculier, il rachète une ancienne abbaye en ruine à Sablé-sur-Sarthe et il restaure le monachisme Bénédictin. Il donne au monastère de Solesmes une solide base qui lui permettra de passer toutes les épreuves du 20e et du 21e siècle, stable dans sa fidélité à la règle de Saint-Benoît et dans son respect de la liturgie.