De l'OIDAC :
Royaume-Uni : un homme condamné pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement
ADF International : Dorset, Royaume-Uni (16 octobre 2024) – Un homme accusé d'avoir prié en silence dans une « zone tampon » d'avortement à Bournemouth a été reconnu coupable dans une décision choc du tribunal d'instance de Bournemouth.
Le conseil de Bournemouth, Christchurch et Poole a inculpé Adam Smith-Connor, un vétéran militaire et père de deux enfants, à la suite d'un interrogatoire du bureau sur « la nature de ses prières » lorsqu'il s'est arrêté pour prier pendant quelques minutes près d'un centre d'avortement en novembre 2022.
Le tribunal a condamné Smith-Connor à une libération conditionnelle et lui a ordonné de payer les frais de poursuite d'un montant de 9 000 £. Une libération conditionnelle est un type de condamnation qui signifie que Smith-Connor ne sera condamné que s'il est reconnu coupable d'une infraction future au cours des deux prochaines années.
Dans sa décision, le tribunal a estimé que sa prière équivalait à une « désapprobation de l’avortement » car, à un moment donné, sa tête était légèrement inclinée et ses mains jointes.
En réponse à la décision, Smith-Connor a déclaré :
« Aujourd’hui, le tribunal a décidé que certaines pensées – des pensées silencieuses – peuvent être illégales au Royaume-Uni. Cela ne peut pas être correct. Tout ce que j’ai fait, c’est prier Dieu, dans l’intimité de mon esprit – et pourtant, je suis condamné comme un criminel ?
« J’ai servi pendant 20 ans dans la réserve de l’armée, notamment en Afghanistan, pour protéger les libertés fondamentales sur lesquelles ce pays est bâti. Je continue à faire preuve de cet esprit de service en tant que professionnel de la santé et bénévole dans une église. Je suis profondément troublé de voir nos libertés érodées au point que les délits de pensée sont désormais poursuivis au Royaume-Uni. »
Jeremiah Igunnubole , conseiller juridique d'ADF UK, a déclaré :
« C’est un tournant juridique d’une ampleur immense. Un homme a été condamné aujourd’hui en raison du contenu de ses pensées – ses prières à Dieu – dans les rues publiques d’Angleterre. Nous ne pouvons pas sombrer plus bas dans notre négligence des libertés fondamentales de parole et de pensée. Nous allons examiner de près le jugement et envisageons des options pour faire appel. Les droits de l’homme sont pour tous – quelle que soit leur opinion sur l’avortement. »
Lire le communiqué de presse complet d’ADF International ici .
S’adressant aux délégués du Royaume-Uni et d’autres États participants à la Conférence sur la dimension humaine du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE à Varsovie la semaine dernière, Anja Hoffmann , directrice exécutive de l’OIDAC Europe, a souligné le cas d’Adam Smith-Connor.
« Interdire de prier en silence et d'exprimer pacifiquement des croyances religieuses personnelles constitue une atteinte dangereuse à la liberté de pensée, de conscience et de religion et a un effet néfaste sur nos sociétés démocratiques pluralistes », a déclaré Hoffmann aux délégués.
Commentaires
Quelle défaite pour les droits individuels, pour la liberté religieuse et pour la défense pacifique de la vie !
C'est une horreur emblématique de l'époque : un fonctionnaire qui vous interroge insidieusement sur l'objet de votre pensée.
Et c'est une démonstration éclatante d'arbitraire dans la mise en œuvre de l'absurdité : la police britannique s'était excusée récemment d'avoir arrêté un autre citoyen dans une situation semblable, et maintenant un juge prononce une condamnation. C'est donc l'escalade, dans l'absence totale de cohérence : ce qui était considéré comme extravagant hier est normalisé aujourd'hui.
Les attendus du verdict sont sidérants : le coupable a été vu en train d'incliner la tête et de joindre les mains.
Infliger un tel traitement à un vétéran de l'armée est significatif : se battre pour servir la collectivité et protéger le faible ne suscite plus que le mépris.
On ne prétend désormais pas seulement empêcher l'expression d'une opposition à l'avortement, mais aussi interdire d'y réfléchir. L'utilisation de pareils procédés confirme que la cause qu'ils servent est indéfendable au moyen de la simple raison. C'est une alliance de l'hédonisme incontrôlé et de l'emballement idéologique qui recourt à la contrainte étatique.
Les instances officielles internationales, si promptes à s'indigner contre la moindre limitation à la pornographie dans un pays, ne semblent pas éprouver d'émotion face à ce piétinement de l'autonomie personnelle la plus élémentaire.
La suite logique est évidente : il y a dans les cartons des projets d'implantation d'un outil de détection automatique de l'activité cérébrale (qu'on appellera vaccin ou tout ce qu'on voudra). Plus besoin d'un questionnement humain artisanal, place à l'industrie des algorithmes. Les sympathies et les antipathies seront-elles sous surveillance ? La conformité des émotions à des normes communautaires sera-t-elle vérifiée ? Des haines incorrectes enverront-elles les infectés en camp de rééducation ?
La partie saine du peuple britannique a espéré se débarrasser de la tyrannie en quittant l'UE, mais elle se retrouve confrontée à des dingueries internes.
„La partie saine du oeuple britannique a espéré se débarrasser de la tyrannie en quittant l‘UE“
La partie saine, comme vous dîtes, constitue aujourd‘hui 40 pourcents de la population.
Et, comme il s‘agit majoritairement des plus âgés, elle fond comme neige au soleil !
Oui, les instances officielles internationales, sont promptes à s'indigner contre la moindre limitation à la pornographie ...
Quand donc comprendront-ils qu'elle n'apporte pas la Joie, celle d'aimer et d'être aimé, ni le bien-être de la population . Elle fausse notre regard et nous conduit aux addictions insupportables pour la vie en famille, en société.
Elle perturbe la santé - le travail - la créativité - la concentration... Elle mène au mal-être, au pessimisme, à la négation de la vie et au non respect de soi.
Le pornographie en images de devrait plus être projetée ni à l'écran ni sur les smartphones, ni dans les endroits publics.
Cela relève de la protection de la Jeunesse et de la Famille.
Droit de l'Homme ...
Conclusion de Edward Snowden : ”Quand le fait de dénoncer un crime est considéré comme étant un acte criminel, c’est que vous êtes dirigés par des criminels ! ”.
Que peut-on encore faire lorsqu’il en est ainsi dans une nation qui n’a plus de considération pour le Seigneur Dieu Trinité tout puissant Créateur de tout l’univers visible et invisible, de toute créature et de toute chose ?
Julien Assenge, Edward Snowden, Reiner Fuellmich ...., persécutés pour avoir voulu nous révéler la vérité ne sont bien sûr pas des prélats de la Sainte Église catholique romaine lesquels nous donnent de plus en plus l’impression de préférer l’omerta face à l’homicide et au mensonge.
Celui qu’on appelle ”Sa Sainteté le pape François ” traite - avec raison - les avorteurs de ”tueurs à gage”.
Mais de ce fait, on ne comprend pas du tout pourquoi ”en même temps” (comme dit Macron) il soutient Emma Bonimo (Italie), Lilianne Ploumen (Hollande) et Joe Biden qui sont des défenseurs acharnés de l’avortement, ni pourquoi il remanie l’Académie pontificale pour la vie.
"Protection de la jeunesse et de la famille" surtout.
Les instances avaient compris que l'image est "influenceuse", ainsi, à propos du tabac qui détruisait les poumons de nos jeunes et occasionnait d'énormes frais : médicaments, hospitaux, un frein a été mis.
Il faut maintenant interdire les images "porno" trop facilement accessibles à la jeunesse.
Juste des cours d'anatomie pour bien connaître son corps, son fonctionnement, les risques d'une utilisation mal comprise.
La connaissance de soi, son potentiel, son devenir, son union à Dieu pour "aimer" et "être aimé' "espérer" apporter sa pierre à la société avide de la vraie "Joie" celle qui demeure...