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  • Des jeunes présentent au pape Léon XIV leur projet de renouveau spirituel pour l'Europe

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    D'Almudena Martínez-Bordiú sur CNA :

    Les jeunes présentent au pape Léon XIV leur projet de renouveau spirituel pour l'Europebouton de partage sharethis

    Fernando Moscardó, 22 ans, coordonne l'initiative intitulée « Rome '25 - Chemin de Saint-Jacques '27 - Jérusalem '33 », qui vise à dire au monde qu'« une autre Europe est possible » à travers les pèlerinages, l'évangélisation et la guérison.

    Peu de temps après avoir rencontré le Saint-Père sur la place Saint-Pierre, le jeune étudiant en médecine espagnol a déclaré à ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA, que la rencontre « était géniale ».

    « Ce fut une expérience bouleversante, remplie d'une immense joie, tant pour lui que pour nous à ce moment-là. Donner des informations sur ce projet au vicaire du Christ sur terre, imaginez, c'est quelque chose de spectaculaire », a-t-il souligné.

    Moscardó, accompagné de sa camarade Patricia et de l'évêque de Palencia, Mikel Garciandía, a pu expliquer au Saint-Père l'initiative qui vise à ouvrir un chemin de foi et d'espérance à une nouvelle génération européenne en vue du Jubilé de la Rédemption, qui sera célébré en 2033.

    Durant le mois de juin, des pèlerinages locaux sont organisés dans toute l'Europe, culminant le 1er août avec la proclamation d'un « Manifeste des Jeunes Chrétiens d'Europe » dans la Basilique Sainte-Marie du Trastevere, à Rome.

    Selon Moscardó, le pape Léon XIV leur a assuré qu'il « suivrait la situation de près ». Ils l'ont également invité à participer à la signature du manifeste.

    « De la même manière, nous invitons tous les jeunes et tous ceux qui sympathisent avec les jeunes et qui sont proches d’eux et qui rêvent vraiment de cette nouvelle génération », a déclaré Moscardó.

    Il a également déclaré que, lorsque la rencontre avec le pontife s'est terminée, « il nous a été difficile de réaliser ce que nous venions de vivre, il nous a été difficile de remettre les pieds sur terre, nous n'arrivions pas à y croire ».

    « Nous savons que ce n'est qu'une étape de plus sur le chemin, que cela ne signifie pas que tout est fait ; au contraire, tout reste à faire, surtout en sachant que nous avons désormais l'œil vigilant du Saint-Père », a indiqué Moscardó.

    « Nous sommes soumis à une pression encore plus forte, si possible », poursuit le jeune homme, « pour que tout se passe parfaitement et que ce manifeste soit véritablement la voix unie des jeunes chrétiens qui cherchent avec soif du Christ cette nouvelle génération. »

    Les organisateurs travaillent sur un site Web pour fournir toutes les informations nécessaires sur les activités ainsi que sur leurs réseaux sociaux, qui s'appellera J2R2033 (Journey to Redemption 2033). 

    Après l'audience avec le pape Léon XIV, ils ont rencontré les organisateurs du Jubilé de l'Espérance en préparation du 1er août, date à laquelle le manifeste sera signé.

    « Dans l'après-midi, nous avons eu une autre réunion à Sainte-Marie du Trastevere pour commencer à finaliser les détails de cette grande célébration dans laquelle nous souhaitons proclamer cette voix unie de l'Europe, appelant à une nouvelle génération avec une âme et centrée à nouveau sur le Christ », a-t-il conclu.

    Cet article a été initialement publié par ACI Prensa, le partenaire d'information en espagnol de CNA.

  • L'homélie du pape Léon XIV à l'occasion du Jubilé du Sport (dimanche de la Trinité)

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    SOLENNITÉ DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ
    JUBILÉ DU SPORT

    HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV

    Basilique Saint-Pierre
    Dimanche 15 juin 2025

    ________________________________________

    Chers frères et sœurs,

    Dans la première lecture, nous avons entendu ces paroles : « Écoutez ce que déclare la Sagesse de Dieu : “Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. […] Quand il établissait les cieux, j’étais là; […] Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes” » (Pr 8,22.27.30-31). Pour saint Augustin, la Trinité et la sagesse sont intimement liées. La sagesse divine est révélée dans la Très Sainte Trinité, et la sagesse nous conduit toujours à la vérité.

    Et aujourd’hui, alors que nous célébrons la solennité de la Sainte Trinité, nous vivons les journées du Jubilé du Sport. Le binôme Trinité-sport n’est pas vraiment courant, et pourtant cette association n’est pas déplacée. En effet, toute bonne activité humaine porte en elle un reflet de la beauté de Dieu, et le sport en fait certainement partie. D’ailleurs, Dieu n’est pas statique, il n’est pas fermé sur lui-même. Il est communion, relation vivante entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui s’ouvre à l’humanité et au monde. La théologie appelle cette réalité périchorèse, c’est-à-dire “danse” : une danse d’amour réciproque.

    C’est de ce dynamisme divin que jaillit la vie. Nous avons été créés par un Dieu qui se réjouit et se complaît à donner l’existence à ses créatures, qui « “joue”, comme nous l’a rappelé la première lecture (cf. Pr 8, 30-31). Certains Pères de l’Église parlent même, hardiment, d’un Deus ludens, d’un Dieu qui se divertit (cf. S. Salonius de Genève, In Parabolas Salomonis expositio mystica ; S. Grégoire de Nazianze, Carmina, I, 2, 589). C’est pourquoi le sport peut nous aider à rencontrer Dieu Trinité : parce qu’il exige un mouvement de soi vers l’autre, certes extérieur, mais aussi et surtout intérieur. Sans cela, il se réduit à une stérile compétition d’égoïsmes.

    Pensons à une expression couramment utilisée en italien pour encourager les athlètes pendant les compétitions : les spectateurs crient « Dai ! » (Allez !). Nous n'y prêtons peut-être pas attention, mais c’est un impératif magnifique : c’est l’impératif du verbe “dare” (donner). Et cela peut nous faire réfléchir : il ne s’agit pas seulement de donner une performance physique, même extraordinaire, mais de se donner soi-même, de “se mettre en jeu”. Il s’agit de se donner pour les autres – pour leur croissance, pour les supporters, pour les proches, pour les entraîneurs, pour les collaborateurs, pour le public, même pour les adversaires – et, si l’on est vraiment sportif, cela vaut au-delà du résultat. Saint Jean-Paul II – un sportif, comme nous le savons – en parlait ainsi : « Le sport est joie de vivre, jeu, fête, et comme tel, il doit être valorisé [...] par la redécouverte de sa gratuité, de sa capacité à créer des liens d’amitié, à favoriser le dialogue et l’ouverture des uns vers les autres, [...] au-delà des lois dures de la production et de la consommation et de toute autre considération purement utilitaire et hédoniste de la vie » (Homélie pour le Jubilé des sportifs, 12 avril 1984).

    Dans cette optique, mentionnons en particulier trois aspects qui font aujourd’hui du sport un moyen précieux de formation humaine et chrétienne.

    Premièrement, dans une société marquée par la solitude, où l’individualisme exacerbé a déplacé le centre de gravité du “nous” vers le “je”, finissant par ignorer l’autre, le sport – surtout lorsqu’il s’agit d’un sport d’équipe – enseigne la valeur de la collaboration, du cheminement commun, de ce partage qui, comme nous l’avons dit, est au cœur même de la vie de Dieu (cf. Jn 16, 14-15). Il peut ainsi devenir un instrument important de recomposition et de rencontre : entre les peuples, dans les communautés, dans les milieux scolaires et professionnels, dans les familles !

    Deuxièmement, dans une société de plus en plus numérique, où les technologies, tout en rapprochant les personnes éloignées, éloignent souvent celles qui sont proches, le sport valorise le caractère concret du vivre ensemble, le sens du corps, de l’espace, de l’effort, du temps réel. Ainsi, contre la tentation de fuir dans des mondes virtuels, il aide à maintenir un contact sain avec la nature et avec la vie concrète, lieu seul où s’exerce l’amour (cf. 1 Jn 3, 18).

    Troisièmement, dans une société compétitive où il semble que seuls les forts et les gagnants méritent de vivre, le sport enseigne aussi à perdre, en confrontant l’homme, dans l’art de la défaite, à l’une des vérités les plus profondes de sa condition : la fragilité, la limite, l’imperfection. Cela est important, car c’est à partir de l’expérience de cette fragilité que l’on s’ouvre à l’espérance. L’athlète qui ne se trompe jamais, qui ne perd jamais, n’existe pas. Les champions ne sont pas des machines infaillibles, mais des hommes et des femmes qui, même lorsqu’ils tombent, trouvent le courage de se relever. Rappelons-nous encore une fois, à ce propos, les paroles de saint Jean-Paul II, qui disait que Jésus est « le véritable athlète de Dieu », parce qu’il a vaincu le monde non par la force, mais par la fidélité de son amour (cf. Homélie lors de la messe pour le Jubilé des sportifs, 29 octobre 2000).

    Ce n’est pas un hasard si, dans la vie de nombreux saints de notre temps, le sport a joué un rôle important, soit comme pratique personnelle, soit comme moyen d’évangélisation. Pensons au bienheureux Pier Giorgio Frassati, patron des sportifs, qui sera proclamé saint le 7 septembre prochain. Sa vie, simple et lumineuse, nous rappelle que, tout comme personne ne naît champion, personne ne naît saint. C’est l’entraînement quotidien à l’amour qui nous rapproche de la victoire définitive (cf. Rm 5, 3-5) et qui nous rend capables d’œuvrer à l’édification d’un monde nouveau. Saint Paul VI l’affirmait également, vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en rappelant aux membres d’une association sportive catholique combien le sport avait contribué à ramener la paix et l’espérance dans une société bouleversée par les conséquences de la guerre (cf. Discours aux membres du C.S.I., 20 mars 1965). Il disait : « C’est à la formation d’une société nouvelle que tendent vos efforts : [...] dans la conscience que le sport, dans les éléments formateurs sains qu’il met en valeur, peut être un instrument très utile pour l’élévation spirituelle de la personne humaine, condition première et indispensable d’une société ordonnée, sereine et constructive » (ibid.).

    Chers sportifs, l’Église vous confie une très belle mission : être, dans vos activités, un reflet de l’amour de Dieu Trinité pour votre bien et celui de vos frères. Laissez-vous impliquer dans cette mission avec enthousiasme : en tant qu’athlètes, formateurs, société, groupes, familles. Le pape François aimait souligner que Marie, dans l’Évangile, nous apparaît active, en mouvement, jusqu’à “courir” (cf. Lc 1, 39), prête, comme savent le faire les mères, à partir au moindre signe de Dieu pour venir en aide à ses enfants (cf. Discours aux volontaires des JMJ, 6 août 2023). Demandons lui d’accompagner nos efforts et nos élans, et de toujours les orienter vers le meilleur, jusqu’à la plus grande victoire : celle de l’éternité, le “champ infini” où le jeu n’aura plus de fin et où la joie sera complète (cf. 1 Co 9, 24-25 ; 2 Tm 4, 7-8).


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  • Moyen-Orient, l'avertissement du pape contre la menace nucléaire

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    De Nico Spuntoni sur la NBQ :

    Moyen-Orient, l'avertissement du pape contre la menace nucléaire

    L'escalade entre Israël et l'Iran inquiète Léon XIV, qui a lancé un « appel à la responsabilité et à la raison ». Des propos clairs et mesurés, qui témoignent de la volonté de faire davantage confiance à la Secrétairerie d'État et de ne pas reproduire les tensions passées avec le gouvernement israélien, provoquées par les déclarations de François.

    16_06_2025
    Photo Médias du Vatican/LaPresse 15-06-2025

    La nouvelle escalade militaire au Moyen-Orient inquiète Léon XIV. Samedi, à l'issue de l'audience jubilaire tenue à la basilique Saint-Pierre, Prévost a lancé un appel contre la menace nucléaire qui plane après l'aggravation de la situation entre Israël et l'Iran. Le pape a lancé un « appel à la responsabilité et à la raison ».

    Léon XIV a déclaré que « l'engagement à construire un monde plus sûr, libéré de la menace nucléaire, doit se poursuivre par une rencontre respectueuse et un dialogue sincère, afin de construire une paix durable, fondée sur la justice, la fraternité et le bien commun ». Des propos très prudents qui ne susciteront certainement pas de protestations, ni de part ni d'autre, comme cela s'est produit par le passé avec les appels de François. 

    « Nul ne devrait jamais menacer l'existence d'autrui » , a déclaré Léon XIV dans un passage très important de ce bref appel. Il est facile de comprendre à qui s'adressent ces paroles : l'Iran, en effet, continue de ne pas reconnaître le droit d'Israël à exister. Après les tensions avec le gouvernement israélien provoquées par les déclarations de Bergoglio suite à la crise israélo-palestinienne consécutive aux attentats terroristes du 7 octobre 2023, il est clair que l'Américain Prevost a choisi de changer de ton et probablement aussi de faire davantage confiance au travail de la Secrétairerie d'État, qui déivre des discours équilibrés.

    « Il est du devoir de tous les pays », a conclu le pape, « de soutenir la cause de la paix , en ouvrant des voies de réconciliation et en promouvant des solutions garantissant la sécurité et la dignité de tous. » Un final qui réaffirme la vision traditionnelle du Saint-Siège, qui considère favorablement le multilatéralisme pour la résolution des crises géopolitiques. Hier, lors de la récitation de l'Angélus à Saint-Pierre, Léon XIV a rappelé la situation, se limitant à renouveler ses prières pour le Moyen-Orient, ainsi que pour l'Ukraine et le monde entier.

    Les chercheurs et les passionnés de géopolitique attendent avec impatience de découvrir les positions que le nouveau pape défendra sur les conflits au Moyen-Orient . Avant son élection, Prevost s'était montré prudent en s'abstenant de toute déclaration publique sur la guerre à Gaza. Il a ainsi pris ses distances avec la ligne de François, qui, de la définition du « génocide » à la crèche coiffée du keffieh, avait irrité Israël et provoqué des réactions négatives dans le dialogue judéo-catholique.

    L'absence de déclarations avant les élections ne doit pas être interprétée comme une forme de désintérêt.Car, au contraire, l'augustinien de Chicago connaît parfaitement la délicatesse du sujet et, par conséquent, la nécessité d'avancer sur la pointe des pieds. Ce n'est pas un hasard si, durant ses années au séminaire, l'actuel Léon XIV a été l'élève du théologien John T. Pawlikowski, directeur du programme d'études judéo-catholiques et président du Conseil international des chrétiens et des juifs. Dans ses enseignements, le père Pawlikowski a inscrit la lutte contre l'antisémitisme parmi les missions de la doctrine sociale de l'Église, si chère au pape Léon.

    Le pontife régnant est conscient que ne pas compromettre les relations avec Israël contribuera à la reprise du dialogue judéo-catholique . Par conséquent, au-delà des appels à la situation humanitaire, il est raisonnable de prédire qu'il n'y aura pas d'« incursions » équivoques sur le plan géopolitique. Aussi bien Téhéran que le Hamas avaient rendu hommage à François pour ses "positions courageuses"...

    L'excès de facilité avec lequel Bergoglio abordait des sujets aussi sensibles avait conduit en janvier dernier à la publication par l'agence de presse iranienne d'informations selon lesquelles, lors d'une rencontre avec le recteur de l'Université des religions Abolhassan Navab, le pape défunt aurait déclaré que « le problème vient de Netanyahou, qui ignore les droits de l'homme ». Le style et le contenu de l'appel au Moyen-Orient lancé samedi par Léon XIV montrent clairement que de tels épisodes sont peu susceptibles de se reproduire. La Secrétairerie d'État, après douze années éprouvantes, peut souffler un peu. 

  • Saint Jean-François Régis, le "marcheur de Dieu" (16 juin)

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    Du site des Jésuites de l'Europe Occidentale Francophone :

    Saint Jean-François Régis (1597-1640) : biographie par le sanctuaire de Lalouvesc

    st_francois-regis 

    Le saint “marcheur de Dieu” 1597-1640

    Saint Régis

    Jésuite français né à Fontcouverte dans l’Aude, Jean-François Régis est le saint patron des jésuites de la Province de France. Sa vie témoigne de la vitalité des premiers jésuites “missionnaires de l’intérieur” qui parcourent montagnes et vallées pour annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume.

    Paysages du Haut-Vivarais

    Paysages du Haut-Vivarais

    Le nom de Régis reste lié à celui de Lalouvesc, petite ville d’Ardèche, où il est mort d’épuisement. Depuis les pèlerins ne cessent de venir…

    Qui était saint Jean-François Régis ?

    Régis naît à Fontcouverte en Languedoc en 1597. Son nom de famille va devenir grâce à lui un prénom. La France sort des Guerres de Religion et connaît un vrai printemps d’Église, avec des saints comme François de Sales ou Vincent de Paul.

    Avec “un visage épanoui, un abord gai, riant, franc et familier”, sans parler de son mètre 92, c’est une vraie force de la nature, ce qui lui permet d’intervenir, vigoureusement au besoin, pour fermer la bouche des blasphémateurs, pour défendre des prostituées du Puy contre leurs souteneurs, ou simplement pour parcourir sans relâche les montagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay. Sa ferveur mystique impressionnait : “On aurait dit qu’il respirait Dieu seul … “, de même la chaleur de son accueil pour les montagnards venus par temps de neige à sa rencontre : ” Venez, mes enfants, je vous porte tous dans mon cœur “.

    Au Puy, ” le père des pauvres ” n’arrête pas d’hôpital en prison, de taudis en soupe populaire, de lutte contre le chômage ou le marché noir en maison d’accueil … Et grâce à lui, parfois, la fille de rue devient dentellière!

    Il y laissera sa santé et sa vie. C’est dans ce pays de rude climat, pour apporter à ses “enfants” montagnards la parole de Dieu, qu’il mourut de froid et d’épuisement, un 31 décembre, à Lalouvesc où l’on vient aujourd’hui encore en pèlerinage.

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