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  • Convertir notre regard (3e dimanche de l'Avent)

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    Homélie pour le troisième dimanche de l'Avent par le Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - archive 2007)

    Lectures

    La liturgie de ce dimanche du Gaudete nous invite résolument à la joie. L’antienne d’entrée donne le ton : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche » (cf. Ph 4, 4-5). Le motif de cette joie nous est clairement annoncé dans la première lecture, que nous illustrerons par des passages du même prophète Isaïe, proposés tout au long de la seconde semaine de l’Avent. Dieu lui-même vient bientôt « déchirer le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple » (Is 25, 7-8). « Comme un berger, il conduira son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits » (Is 40, 11). Il « fortifiera les mains défaillantes et affermira les genoux qui fléchissent ». « En ce jour-là on dira : “Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés !” » (Is 25, 9). Comment resterions-nous indifférents devant de telles promesses, qui réveillent en nous notre profond désir de paix, de bonheur, de salut ? 

    Peut-être demandons-nous spontanément : mais quand donc le Seigneur va-t-il intervenir pour réaliser ce renouvellement de toutes choses ? Quand donc « verrons-nous sa gloire, pourrons-nous contempler la splendeur de notre Dieu » et nous en réjouir de tout notre cœur comme il nous y invite ? En posant cette question, nous rejoignons l’interrogation de Jean-Baptiste et de tant d’autres chercheurs de Dieu dont les pas ont croisé ceux de Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Cette question ne trahit pas un doute, mais formule l’interrogation que nous sommes tous inévitablement amenés à nous poser devant Jésus de Nazareth. « Aucun homme en effet ne peut accomplir les signes qu’il a accomplis si Dieu n’est pas avec lui » (cf. Jn 3, 2) ; comme Nicodème, nous sommes conduits à reconnaître que « c’est de la part de Dieu qu’il est venu nous instruire » (Ibid.). Mais si comme il le prétend, il est « Fils de Dieu » (Jn 10, 36), comment se fait-il que sa divinité demeure cachée sous le voile de son humanité ? Pourquoi sa gloire ne se manifeste-t-elle pas sensiblement pour que nous puissions tous la constater ?

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  • Gaudete : réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (3e dimanche de l'Avent)

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    Rédigé par un moine de Triors le sur le site de l'Homme Nouveau dans Culture

    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pour présenter vos requêtes à Dieu.
    Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu as fait revenir les captifs de Jacob
    (Philippiens 4, 4 ; Psaume 84, 2)

    Thême spirituel : la joie

    Ce texte bien connu de saint Paul est tiré de l'épître aux Philippiens (4,4). Les Philippiens étaient un peu les préférés de l'Apôtre. La lettre qu'il leur envoie est toute pleine de tendresse, de sérénité, de joie. « Oui, Dieu m'est témoin que je vous aime tous tendrement dans le cœur du Christ Jésus ! » Ce n'est ni un écrit polémique, ni même un document doctrinal, encore que, en plein cœur de cette lettre, saint Paul évoque, dans ce qu'on appelle justement l'hymne aux Philippiens, le grand mouvement de descente du Christ jusqu'à l'humiliation de la croix, puis de remontée jusqu'à la gloire du Père. Un passage magnifique mais qui commence par une invitation gracieuse à imiter Jésus : 

    « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (2, 5-11)

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  • Les pièces grégoriennes du troisième dimanche de l'Avent ("Gaudete")

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    Du site d'Una Voce :

    Troisième dimanche de l’Avent dit “Gaudete”

    « Intr. Gaudéte »Troisième dimanche de l'Avent dit "Gaudete"
     

    Si vous n’avez pas reconnu qui chantaient en 1956 les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes, découvrez-les en cliquant ICI pour accéder au site d'Una Voce.

  • Le dimanche de "Gaudete", avec ornements roses

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    Pourquoi du rose pour le 3ème dimanche de l'Avent ? - Jeunes Cathos Blog  Jeunes Cathos Blog

    Missel.free approfondit la signification du dimanche de "Gaudete"

    "Au VIII° siècle, et encore au XII° siècle, lorsque les quatre dimanches de l’Avent étaient considérés comme les étapes d’un temps d’allégresse, tout à la joie de la venue prochaine du Rédempteur, le troisième dimanche était le point culminant de cette montée joyeuse vers Bethléem. Il porte le nom de « Gaudete » (ce qui signifie : « soyez joyeux ») en raison du premier mot de l’Introït. Certes, parce qu’il est par excellence l’hymne de Noël, le « Gloria in excelsis Deo » ne réapparaît pas encore ; la liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche mais y célèbre cependant, depuis le début de l’Avent, en ornements violets et sans fleurs, tempère aujourd’hui ses rappels pénitentiels en prenant les ornements roses. « Par sa couleur, le symbole de la joie de l'Eglise, dont l'odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l'Ecriture, c'est-à-dire Jésus né de Marie. »

    lire la suite ici : http://missel.free.fr/Annee_B/avent/gaudete.html

  • Puiser à la source, mais c'est de nuit...

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    Je la connais la source, elle coule, elle court, mais c'est de nuit.

    Dans la nuit obscure de cette vie, je la connais la source, par la foi, mais c'est de nuit.

    Je sais qu'il ne peut y avoir de chose plus belle, que ciel et terre viennent y boire, mais c'est de nuit.

    Je sais que c'est un abîme sans fond et que nul ne peut la passer à gué, mais c'est de nuit.

    Cette source éternelle est cachée en ce pain vivant pour nous donner la vie, mais c'est de nuit.

    De là, elle appelle toutes créatures qui viennent boire de son eau, dans l'ombre, car c'est de nuit.

    Cette source vive de mon désir, en ce pain de vie je la vois, mais c'est de nuit.

    Saint Jean de la Croix.
  • Jean de la Croix, docteur mystique (14 décembre)

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    san_juan_de_la_cruz_3631_jpg_1306973099.jpgLe mercredi 16 février 2011, lors de l'audience générale, Benoît XVI consacrait sa catéchèse à saint Jean de la Croix :

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de la grande mystique espagnole Thérèse de Jésus. Je voudrais aujourd'hui parler d'un autre saint important de ces territoires, ami spirituel de sainte Thérèse, réformateur, avec elle, de la famille religieuse carmélitaine: saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI, en 1926, et surnommé dans la tradition Doctor mysticus, «Docteur mystique».

    Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez. Sa famille était très pauvre, car son père, issu d’une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit avec sa mère et son frère Francisco pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un pôle commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d'humbles travaux pour les sœurs de l'église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d'abord comme infirmier dans l'Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d'être fondé à Medina del Campo: Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire: la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.

    Au cours de l'été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L'année suivante, il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant un triennat les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l'affection de sa famille. C'est là qu'eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux: Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel, l’appliquant également à la branche masculine de l'ordre et proposa à Jean d'y adhérer «pour la plus grande gloire de Dieu»; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux: l'ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d'Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom: Jean s'appela dès lors «de la Croix», nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l’Incarnation d'Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d'étroite collaboration et d'amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C'est à cette période que remontent aussi les plus importantes œuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.

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