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  • Les tortures infligées au Père Olszewski, prisonnier politique dans la Pologne de Tusk

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    De Wlodzimierz Redzioch sur la NBQ :

    Les tortures infligées au Père Olszewski, prisonnier politique dans la Pologne de Tusk

    Arrêté par des agents cagoulés, laissé pendant 60 heures sans manger, privé de la possibilité d'aller aux toilettes et réveillé à chaque heure de la nuit. Une procédure réservée aux pires criminels et ordonnée par le parquet national. Le récit des tortures subies par le père Michal Olszewski, prisonnier politique dans la Pologne du pro-européen Tusk.

    10_07_2024

    La Nuova Boussola, dans le silence des autres médias, suit depuis des mois le cas du Père Michal Olszewski (voir ici, ici et ici), déhonien polonais qui dirige la Fondation Prophète. Malgré sa réputation irréprochable, le père Michal est en prison depuis trois mois et demi, traité comme un grand criminel, alors qu'aucune charge précise n'a été retenue contre lui jusqu'à présent.

    Ces derniers jours, l'hebdomadaire conservateur polonais Sieci a publié un récit terrifiant des tortures subies par le prêtre au cours des 60 heures qui ont suivi son arrestation. Des méthodes indignes d'un État de droit, qui rappellent à de nombreux Polonais les heures les plus sombres de la persécution du clergé sous le régime communiste. Et tout cela se passe dans la Pologne du "pro-européen" Donald Tusk, qui rétablit, selon lui, l'État de droit.

    Il s'agit d'un récit fidèle des événements, écrit par les proches du prêtre, à qui, lors de leurs visites, le père Olszewski a raconté en détail ce qui lui est arrivé pendant sa détention. Il s'agit d'une description choquante du calvaire enduré par le père Michal, un traitement inhumain orchestré par le bureau du procureur national dirigé par le ministre de la justice Adam Bodnar et soigneusement dissimulé par l'agence de sécurité intérieure (ABW, acronyme polonais).

    Le père Olszewski se souvient du moment de son arrestation : il a été réveillé par un groupe de personnes cagoulées qui frappaient à la porte. Tout ce que les agents de l'ABW, instruits par le bureau du procureur, ont ensuite fait, c'est humilier le prêtre et lui briser le moral. Une femme officier était à la tête de ce harcèlement perfide. Pendant le transport vers Varsovie, le Père Michal a demandé à s'arrêter sur le parking où se trouvaient les toilettes, mais les fonctionnaires ont intentionnellement préféré s'arrêter dans une grande station-service. Le père Michal écrit : "Le convoi est entré dans la station Orlen toutes sirènes hurlantes [...]. J'ai été emmené menotté aux toilettes de la station et, après avoir quitté les toilettes, les agents d'ABW ont commandé des hot-dogs pour eux, tandis que je restais menotté au milieu du magasin de la station. Les gens prenaient des photos de moi et des agents cagoulés. Je leur ai également demandé d'acheter quelque chose à manger (12 heures s'étaient déjà écoulées depuis mon arrestation), mais ils m'ont répondu qu'ils "n'achetaient pas". J'ai eu mon premier repas après 60 heures, lorsque mon avocat m'a apporté un colis de mon frère au tribunal ! Je n'ai eu mon premier contact avec l'avocat que 20 heures après mon arrestation". Le père Olszewski a noté que les officiers étaient très heureux de voir que la nouvelle de son arrestation était largement diffusée dans les médias ; il s'est alors rendu compte qu'ils voulaient faire de son cas une grande opération médiatique.

    Lorsqu'il a été placé en cellule, les officiers lui ont dit qu'"à cette heure-ci, il n'y a ni eau ni dîner". Il a finalement supplié les officiers de lui donner de l'eau du robinet : ils lui ont apporté de l'eau du robinet dans la bouteille qui se trouvait dans la cellule. Le matin, lorsqu'il a demandé à être emmené aux toilettes, on lui a dit : "Pisse dans la bouteille".

    Ces paroles choquantes racontent le début d'un harcèlement continu et d'un comportement inhumain de la part des officiers. Le prêtre a été traité selon une procédure spéciale réservée aux criminels les plus dangereux, tels que les terroristes. Le père Michal explique : "Lorsque je suis retourné dans ma cellule, j'ai nettoyé la place du locataire précédent et je me suis couché, mort de fatigue. Mais un peu plus tard, la lumière s'est soudain allumée. J'ai alors découvert que j'étais sous 'surveillance spéciale'. Il y avait donc la caméra, les menottes, même pour la récréation, l'isolement des autres [...], le réveil avec la lumière toute la nuit, toutes les heures ! Cela s'est passé dans les deux premières semaines".

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  • Saint Benoît de Nursie (11 juillet)

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    De KTO sur Youtube :

    Saint Benoît de Nursie

    On a coutume de dire que saint Benoît était un migrant. L’était-il vraiment, lui qui se fixa sur le Mont Cassin (Italie) où il fonda l’ordre bénédictin qui, du VIIIe siècle au XIIIe siècle, exerça tant d’influence sur la vie de l’Église et sur la société séculière, là où il élabora une règle monastique tellement parfaite qu’elle sera reprise et suivie à une certaine époque par quarante mille abbayes ? Ce film retrace la vie mouvementée du « patriarche des moines d’Occident » de l’Ombrie jusqu’à la crypte de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire en passant par l’abbaye territoriale du Mont Cassin et bien sûr Subiaco et Rome. L’occasion de rendre hommage à ce farouche adversaire du démon qu’il combattit par la prière et qui lui vaut d’être patron de nombreux corps de métiers, agriculteurs, architectes, cavaliers, conducteur de machines, spéléologues, scouts d’Europe...Saint Benoît de Nursie - UNE COPRODUCTION CAT PRODUCTIONS 2022 - Réalisée par Armand Isnard

  • Saint Benoît, père de l'Europe chrétienne

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    saint_Benoit.jpgJean-François Mangin résume, dans la notice reprise ci-dessous, l'apport de saint Benoît. Il rejoint notre concitoyen Léo Moulin, agnostique, qui avait une immense admiration pour la Règle de saint Benoît, véritable modèle d'équilibre. Benoît nous est proche : n'a-t-il pas vécu dans une époque de décomposition, celle qui suivit la chute de l'empire romain, et n'a-t-il pas, en ces temps troublés, jeté les bases d'une civillisation nouvelle dont les abbayes seront les noyaux? C'est ce qui lui a valu d'être proclamé patron de l'Europe. Cela devrait nous inciter, plutôt qu'à nous lamenter sur tous les symptômes de la décrépitude actuelle, à tourner le dos à ce qui meurt sous nos yeux pour semer de nouveaux germes de vie...

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  • Benoît, père des moines d'Occident (11 juillet)

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    fondazione-agraria-celebrazioni-120-events-images-san-benedetto.pngLors de l'audience générale du mercredi 9 avril 2008, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à l'évocation du père des moines d'Occident : saint Benoît de Nursie :

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais parler aujourd'hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental, et aussi Patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît:  "L'homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l'éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine" (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand Pape écrivit en l'an 592; le saint moine était mort à peine 50 ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans le florissant Ordre religieux qu'il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. La source la plus importante à propos de la vie de ce saint est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Il ne s'agit pas d'une biographie au sens classique. Selon les idées de son temps, il voulut illustrer à travers l'exemple d'un homme concret - précisément saint Benoît - l'ascension au sommet de la contemplation, qui peut être réalisée par celui qui s'abandonne à Dieu. Il nous donne donc un modèle  de  la  vie  humaine  comme ascension vers le sommet de la perfection. Saint Grégoire le Grand raconte également dans ce livre des Dialogues de nombreux miracles accomplis par le saint, et ici aussi il ne veut pas raconter simplement quelque chose d'étrange, mais démontrer comment Dieu, en admonestant, en aidant et aussi en punissant, intervient dans les situations concrètes de la vie de l'homme. Il veut démontrer que Dieu n'est pas une hypothèse lointaine placée à l'origine du monde, mais qu'il est présent dans la vie de l'homme, de tout homme.

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  • 11 juillet : fête de saint Benoît

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    250px-HeisterbachDialogusDetail.jpgLa fête de saint Benoît, célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Le corps de saint Benoît reposa d’abord au Mont Cassin qui, après le passage des Lombards, resta vide de moines. En 672, l’abbé de Fleury, Mummolus, envoya au Mont Cassin une troupe de moines, sous la conduite d’Aigulphe, pour récupérer les reliques de saint Benoît. Petronax ayant restauré le Mont Cassin, le pape Zacharie, en 750, demanda la restitution du corps de saint Benoît dont l’abbé de Fleury ne rendit qu’une part, entre 755 et 757.

    La fête de saint Benoît ne devrait pas être pour nous un simple fait d'une histoire fort ancienne, tant l’esprit de saint Benoît est toujours présent et à l'œuvre dans l'Eglise. La Règle qu'il nous a laissée et dont on a pu dire qu'elle nous donnait un reflet particulièrement pur de l'Evangile, comme le témoignage de sa vie sont pleinement actuels non seulement pour ses fils et ses filles, les moines et les moniales, mais aussi pour tous les fidèles. C'est, pour chacun d'entre nous une invitation à la prière, à la médiation des textes saints et à la charité fraternelle.

    Prologue de la règle de St Benoît

    «… Avant tout, demande à Dieu par une très instante prière qu'il mène à bonne fin tout bien que tu entreprends. Ainsi, celui qui a déjà daigné nous admettre au nombre de ses enfants n'aura pas sujet, un jour, de s'affliger de notre mauvaise conduite. Car, en tout temps, il faut avoir un tel soin d'employer à son service les biens qu'il a mis en nous, que non seulement il n'ait pas lieu, comme un père offensé, de priver ses fils de leur héritage, mais encore qu'il ne soit pas obligé, comme un maître redoutable et irrité de nos méfaits, de nous livrer à la punition éternelle, tels de très mauvais serviteurs qui n'auraient pas voulu le suivre pour entrer dans la gloire. Levons-nous donc enfin, l'Écriture nous y invite : l'heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil. Ouvrons les yeux à la lumière qui divinise. Ayons les oreilles attentives à l'avertissement que Dieu nous adresse chaque jour : Si vous entendez aujourd'hui sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, et ailleurs : Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises. Et que dit-il ? Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur. Courez, pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent.

    Le Seigneur, cherchant son ouvrier dans la multitude du peuple à laquelle il fait entendre ces appels, dit encore : Quel est celui qui désire la vie et souhaite voir des jours heureux ? Que si, à cette demande, tu lui réponds : « C'est moi », Dieu te réplique: Si tu veux jouir de la vie véritable et éternelle, garde ta langue du mal et tes lèvres de toute parole trompeuse ; détourne-toi du mal et fais le bien; recherche la paix et poursuis-la. Et lorsque vous agirez de la sorte, mes yeux veilleront sur vous et mes oreilles seront attentives à vos prières, et avant méme que vous ne m'invoquiez, je vous dirai : Me voici. Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ; Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie. Ceignons donc nos reins par la foi et la pratique des bonnes œuvres; sous la conduite de l'Évangile, avançons dans ses chemins, afin de mériter de voir un jour Celui qui nous a appelés dans son royaume. Si nous voulons habiter dans le tabernacle de ce royaume, sachons qu'on n'y parvient que si l'on y court par les bonnes actions.

    Comme il y a un zèle amer, mauvais, qui sépare de Dieu et conduit en enfer, de même il y a un bon zèle qui éloigne des vices, et conduit à Dieu et à la vie éternelle. C'est ce zèle que les moines doivent pratiquer avec une ardente charité, c'est-à-dire : Ils s'honoreront mutuellement de leurs prévenances. Ils supporteront très patiemment les infirmités d'autrui, tant celles du corps que celles de l'esprit. Ils s'obéiront à l'envi les uns aux autres. Nul ne recherchera ce qu'il juge utile pour soi, mais bien plutôt ce qui l'est pour autrui. Ils se rendront chastement les devoirs de la charité fraternelle. Ils auront pour Dieu une crainte inspirée par l'amour : ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère. Ils ne préféreront absolument rien au Christ, qui veut nous conduire tous ensemble à la vie éternelle.

     Réf : Saint Benoît

    JPSC

  • Femmes et personnes LGBTQ+ : un document en préparation au Dicastère de la Doctrine de la Foi

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    Lu sur "La Presse Canadienne" :

    Le Vatican réfléchit à la place des femmes et des personnes LGBTQ+ dans l'Église

    Le bureau de doctrine du Vatican préparera un document sur les femmes occupant des postes de direction dans l’Église catholique, dans le cadre d’une nouvelle initiative visant à répondre aux demandes de longue date des femmes d’avoir davantage leur mot à dire dans la vie de l’Église.

    Le document sera rédigé par le Dicastère de la Doctrine de la Foi en tant que contribution au grand processus de réforme de l’Église du pape François, a annoncé mardi le Vatican. Le processus entre dans sa deuxième phase principale avec une réunion des évêques en octobre, connue sous le nom de synode.

    Le Vatican a annoncé les détails du document doctrinal, peu après sa conférence de presse sur les travaux préparatoires de la réunion d’octobre, ne laissant aucune chance aux journalistes de demander plus de détails à ce sujet.

    Le cardinal Mario Grech, qui organise le synode, n’a pas mentionné le document lorsqu’on l’a interrogé sur la question des femmes diacres, affirmant seulement que la question avait été soumise au bureau de la doctrine.

    Le document à paraître a plutôt été annoncé dans une liste de membres de 10 «groupes d’étude» qui examineront certaines des questions les plus épineuses et juridiquement complexes ayant surgi jusqu’à présent, notamment le rôle des femmes et des catholiques LGBTQ+ dans le processus de réforme de l'Église.

    Le pape François a convoqué le synode il y a plus de trois ans dans le cadre de ses efforts visant à faire de l’Église un lieu plus accueillant pour les groupes marginalisés, et où les gens ordinaires auraient davantage leur mot à dire. Le processus et les deux années de sondage auprès des catholiques de base qui l’ont précédé ont suscité à la fois l’espoir et la crainte qu’un réel changement soit en cours.

    Des progrès pour les femmes?

    Les femmes catholiques accomplissent un travail important pour l’Église dans les écoles et les hôpitaux. Elles tendent à prendre l’initiative de transmettre la foi aux générations futures. Mais elles se plaignent depuis longtemps de détenir un statut de seconde zone dans une institution qui réserve le sacerdoce aux hommes.

    Le pape François a réaffirmé l’interdiction pour les femmes de devenir prêtres, mais il a nommé plusieurs femmes à des postes haut placés au Vatican et a encouragé le débat sur d’autres moyens par lesquels les femmes peuvent être entendues. Cela inclut le processus synodal dans lequel les femmes ont eu le droit de voter sur des propositions spécifiques — un droit auparavant réservé aux hommes.

    De plus, au cours de son pontificat de 11 ans, il a répondu aux demandes de postes ministériels pour les femmes en nommant deux commissions chargées d’étudier si les femmes pouvaient être ordonnées diacres. Les diacres sont des ministres ordonnés, mais ne sont pas des prêtres, bien qu’elles puissent remplir bon nombre des mêmes fonctions: présider les mariages, les baptêmes et les funérailles, et prêcher. Ils ne peuvent cependant pas célébrer la messe.

    Les résultats des deux commissions n’ont jamais été publiés et dans une récente entrevue avec CBS «60 Minutes», le pape François a répondu «non» lorsqu’on lui a demandé si les femmes pourraient un jour être ordonnées diacres.

    Le bureau de doctrine, dirigé par le cardinal Victor Manuel Fernández, proche conseiller théologique du pape, préparera un «document approprié» sur «les questions théologiques et canoniques autour de formes ministérielles spécifiques» qui ont été soulevées lors de la première phase du processus synodal l’année dernière.

    «L’examen approfondi des questions en jeu, en particulier la question de la nécessaire participation des femmes à la vie et à la direction de l’Église, a été confié au Dicastère pour la doctrine de la foi», en dialogue avec le synode, dit-il.

    La question des personnes LGBTQ+ éludée

    Un autre «groupe d’étude» se penche sur des questions particulièrement controversées, notamment l’accueil des personnes LGBTQ+ dans l’église.

    Ces groupes d’étude travaillent avec les bureaux du Vatican et poursuivront leurs analyses au-delà de la réunion d’octobre, ce qui suggère que les résultats de cette année ne seront pas nécessairement complets.

    Après la session de 2023, les délégués du synode n’ont fait aucune mention de l’homosexualité dans leur texte de synthèse final, alors même que le document de travail qui l’introduisait avait spécifiquement noté les appels à un meilleur accueil des «catholiques LGBTQ+» et d’autres qui se sentent depuis longtemps exclus par l'Église.

    Le texte final dit simplement que les personnes qui se sentent marginalisées par l’Église, en raison de leur situation conjugale, de leur identité et de leur sexualité, «demandent à être écoutées et accompagnées, et que leur dignité soit défendue».

    Quelques semaines après la fin du synode, le pape François a approuvé unilatéralement l’autorisation des prêtres d’offrir des bénédictions aux couples de même sexe, répondant essentiellement à l’une des principales demandes des catholiques LBGTQ+.

    Lire également : Le pape François nomme un théologien moral controversé au groupe d'étude du Synode sur la synodalité

  • Le Vatican publie le document synodal « Instrumentum laboris »

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    D'Anne Van Merris sur zenit.org :

    ÉGLISE SYNODALE Première Session Du Synode Sur La Synodalité

    Le Vatican publie le document synodal « Instrumentum laboris » Un outil de travail pour préparer la 2e session du Synode sur la synodalité

    9 juillet 2024

    Ce mardi 9 juillet 2024, le Vatican a publié le document Instrumentum laboris (ou « instrument de travail »), destiné aux membres de la deuxième session du Synode sur la synodalité, qui se déroulera à Rome en octobre prochain.

    S’inscrivant dans la continuité de l’ensemble du processus synodal initié en 2021, ce document constitue également « un outil précieux pour les groupes individuels au niveau diocésain et national qui souhaitent poursuivre leur chemin de réflexion et de discernement sur la manière de marcher ensemble en tant qu’Église et de mettre en œuvre des initiatives ecclésiales ».

    Comprenant 32 pages, l'Instrumentum laboris synthétise les travaux des Églises locales sur le thème : « Comment être une Église synodale en mission ? » En tout, 114 rapports ont été reçus au Vatican, dont 108 venaient des Conférences épiscopales et 9 des Églises orientales catholiques. Les autres rapports provenaient de divers groupements d’Églises de différents continents. Suite à cela, une commission d’experts canoniques a été constituée pour soutenir le travail des théologiens, qui se sont rassemblés à Rome début juin, afin de synthétiser les travaux.

    Une première version a été envoyée à 70 personnes représentant l’ensemble du peuple de Dieu dans le monde (prêtres, consacrés, laïcs, représentants de réalités ecclésiales, théologiens, agents pastoraux et un nombre significatif de pasteurs), ayant différentes sensibilités ecclésiales et reflétant différents contextes pastoraux.

    L’Instrumentum laboris se compose de cinq parties. Il aborde principalement les fondements et la compréhension de la synodalité, ainsi que la contribution de tous les baptisés à la mission de l’Église. Il développe également le thème des relations – avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises – l’écoute et le dialogue pour une plus grande unité et communion, le discernement ecclésial, ainsi que la manière d’exercer une responsabilité « transparente ».

    « Cet Instrumentum laboris nous interpelle sur notre façon d’être une Église synodale missionnaire, de nous engager dans une écoute et un dialogue profonds, de vivre la coresponsabilité à la lumière du dynamisme de notre vocation baptismale, tant personnelle que communautaire, de transformer les structures et les processus pour permettre à tous de participer et partager les charismes que l’Esprit répand sur chacun pour le bien commun, et à exercer le pouvoir et l’autorité comme un service. Chacun de ces aspects constitue un service rendu à l’Église et, par son action, une opportunité de guérir les blessures les plus profondes de notre temps » (Instrumentum laboris, conclusion n° 111).

    Lire « Instrumentum laboris » pour la deuxième session d’octobre 2024

    Lire aussi :  Le projet de synode surprend en omettant l'ordination des femmes, les prêtres mariés et les LGBT

    Guido Horst, sur le Tagespost, commente : A la fin : une pile de papiers

    Le langage tronqué du document de travail du Synode romain des évêques montre l’erreur de conception de l’ensemble du processus mondial.

    Le plus grand nombre possible devrait être reflété dans les principes rigides et abstraits du document de travail du Synode mondial. Une entreprise qui n’a rien apporté jusqu’à présent et n’apportera finalement rien.

    Le document de travail publié mardi pour la deuxième partie du Synode romain des évêques d'octobre prochain souffre de la double déficience qui caractérise tout le processus synodal : le peuple de Dieu tant loué, la « base ecclésiastique », ne s'intéresse pas à ce qui ce qui se passe est conseillé les groupes de travail épiscopaux . Cela a été démontré par la participation d'un faible pourcentage à un chiffre à la collecte d'idées et aux campagnes de questionnaires en préparation des synodes.

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  • Le Vatican interdit la messe traditionnelle latine aux pèlerins en Espagne

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    Le Vatican a interdit la célébration de la messe traditionnelle latine au sanctuaire de Notre-Dame de Covadonga, un rite qui a habituellement lieu à la fin du pèlerinage annuel de Notre-Dame de la Chrétienté en Espagne.  

    Les organisateurs de la quatrième édition du pèlerinage ont annoncé l'interdiction dans un message du 6 juillet sur X : « À l'archidiocèse d'Oviedo, ils nous ont informés qu'ils ont reçu des instructions du Dicastère pour le culte divin indiquant que la Sainte Messe traditionnelle ne doit pas être célébrée à Covadonga. » 

    Le pèlerinage aura lieu du 27 au 29 juillet au départ d'Oviedo. Notre-Dame de la Chrétienté explique sur son site Internet que le pèlerinage « est organisé par un groupe de fidèles laïcs catholiques dévoués à la célébration de la Sainte Messe selon la forme extraordinaire du rite romain », autrement connue sous le nom de Messe latine traditionnelle ou Messe tridentine.

    « Le but du pèlerinage est la sanctification de l’âme par les grâces demandées à Notre Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, en offrant des prières, des sacrifices et des mortifications pendant trois jours. En ces jours de pèlerinage, nous confions spécialement notre patrie et le Saint-Père [au Seigneur] », peut-on lire sur le site.

    Les organisateurs soulignent que le pèlerinage d’environ 60 miles « est indépendant de tout institut, communauté ou organisation religieuse ».

    Selon l'archidiocèse d'Oviedo, cette dévotion à la Vierge Marie dans ce qui est aujourd'hui le sanctuaire de Covadonga remonte à « de nombreuses années avant la bataille de Covadonga » au cours de laquelle les chrétiens dirigés par le roi Don Pelayo ont vaincu l'armée musulmane envahissante au VIIIe siècle après J.-C. 

    « Actuellement, Covadonga reçoit plus d'un million de visiteurs tout au long de l'année, en provenance des cinq continents », indique l'archidiocèse espagnol sur sa page Web consacrée au sanctuaire.

    « Ce n’est pas une raison pour être triste »

    Etant donné l'interdiction d'offrir la messe traditionnelle à la basilique à la fin du pèlerinage, les organisateurs ont précisé dans leur communiqué sur X que cette année, la messe du troisième jour sera célébrée dans le camp des pèlerins le matin avant d'accomplir la dernière étape du pèlerinage. Cette messe sera sous la forme extraordinaire.

    « Cette circonstance ne doit pas être un motif de tristesse, mais doit nous encourager à persévérer dans l’amour et la dévotion que nous professons pour le Saint Sacrifice de l’Autel au sein de la Sainte Mère l’Église », ont-ils déclaré.

    Au lieu de la messe, « à l'arrivée à Covadonga, le chant du Te Deum aura lieu devant le Saint-Sacrement solennellement exposé et la consécration à la Sainte Vierge aura lieu pour conclure le pèlerinage », ont précisé les organisateurs de Notre-Dame de la Chrétienté.

    Source: David Ramos de NCR 

  • Une chrétienne brutalement assassinée en Inde

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    De Nirmala Carvalho sur Crux Now :

    Une chrétienne brutalement assassinée en Inde

    6 juillet 2024

    MUMBAI, Inde – Une femme a été tuée à coups de machette en Inde, lors de la dernière attaque contre des chrétiens dans le pays.

    Bindu Sodhi a été tuée dans le village de Toylanka dans le Chhattisgarh, un État du centre de l'Inde, le 24 juin.

    Sodhi, qui n'avait que 22 ans, et sa famille préparaient leur champ pour planter du riz lorsqu'ils ont été agressés par un groupe de nationalistes radicaux hindous comprenant des membres de sa famille élargie.

    La mère, le frère et la sœur cadette de Sodhi ont réussi à échapper aux assaillants.

    L'État est dirigé par le Bharatiya Janata Party (BJP), qui entretient des liens étroits avec le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), une organisation nationaliste hindoue militante.

    Depuis qu'il a pris le pouvoir en 2014, les minorités religieuses se plaignent d'un harcèlement accru. Il a récemment été réélu, remportant les élections, mais perdant sa majorité absolue au parlement.

    « La terre qu’elle cultivait était sa propriété ancestrale. Son oncle paternel avait auparavant menacé la famille de quitter la foi chrétienne ou de se préparer à mourir. Ledit oncle et les villageois ne leur permettaient pas de labourer leur propre champ », a-t-il déclaré à Crux .

    « Le jour fatidique, la famille a été attaquée dans le champ avec un arc, des flèches, une hache et un couteau. Le conducteur du tracteur et les membres de la famille ont pris la fuite. Bindu Sodhi était fragile et ne pouvait pas courir ni s'échapper. Son propre oncle, un proche parent de Bindu, a attrapé sa nièce Bindu et lui a tranché la gorge avec le même couteau qu'il portait », a poursuivi Pannalal.

    Un militant chrétien local a déclaré au Christian Post que l'ordre de protection des chrétiens n'avait que peu ou pas d'impact.

    « La situation est terrible », a déclaré l’activiste. « Nous avons rencontré le chef de la police, qui nous a dit qu’il allait enquêter sur la situation, mais la réalité est stupéfiante : des chrétiens sont arrêtés quotidiennement. »

    Le jour de l'attaque contre la famille, le Forum chrétien du Chhattisgarh avait appelé à une marche de protestation silencieuse le 24 juin pour une série d'incidents violents visant les chrétiens à travers l'État.

    Pannalal a déclaré à Crux que le meurtre de la femme chrétienne avait eu lieu le même jour que la marche de protestation.

    « Plus de 1 500 personnes ont participé à la manifestation silencieuse contre les atrocités commises contre la communauté chrétienne. Les gens venaient de 45 circonscriptions législatives », a-t-il déclaré.

    Le groupe a publié un communiqué de presse indiquant qu'il avait appelé le gouverneur du Chhattisgarh à lutter contre la violence contre les minorités religieuses.

    Pannalal a déclaré à Crux que les autorités de l'État aident désormais les fanatiques religieux qui ferment les églises dans tout le Chhattisgarh d'une manière inconstitutionnelle.

    Dans le district de Dhamtari, Pannalal a déclaré qu'il y avait eu 27 attaques graves contre des femmes et des lieux de culte au cours des deux dernières semaines.

    Il a déclaré que près de 2 000 lettres de plainte ont été déposées et qu'aucune mesure n'a été prise, et a ajouté que la police a fermé 37 églises dans le district de Dhamtari.

  • Le Christ notre espérance

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    De sur Crisis Magazine :

    Le Christ notre espérance

    Malgré toute la tourmente de l’époque dans laquelle nous vivons, nos vies demeurent néanmoins sûres parce qu’elles sont remplies de l’attente que Dieu est déjà parti préparer une place pour nous.

    Pour ceux d’entre nous qui ont la chance d’être nourris d’espoir et dont les horizons ont été façonnés par l’événement de Jésus-Christ, la situation à laquelle nous sommes confrontés peut être formulée de manière très simple. Malgré toute la tourmente de l’époque dans laquelle nous vivons, d’une culture en voie d’effondrement à une politique empoisonnée par la haine, nos vies demeurent néanmoins sûres – entièrement sereines même – parce qu’elles sont remplies de l’attente que Dieu est déjà parti nous préparer une place. Nous n’avons donc rien à craindre en chemin.  

    C'est parce que nous croyons, en tant que catholiques, que notre désir de vivre en compagnie éternelle du Christ, sans abandonner ceux que nous avons aimés et perdus en chemin, a déjà commencé, d'une manière profondément mystérieuse, à se manifester. En d'autres termes, la Grande Épiphanie que nous attendons avec espérance est celle dont les traits, aussi fragmentaires ou inachevés qu'ils puissent paraître à l'heure actuelle, sont déjà présents parmi nous. 

    Les signes lumineux de l’espérance sont partout autour de nous et peuvent être trouvés dans chacune de nos rencontres sacramentelles. Des lueurs de gloire divine ont depuis longtemps été répandues dans notre monde. Et tandis qu’un dévoilement complet et final nous appelle au-delà de ce monde, les prémices de la générosité de Dieu n’ont pas été refusées à ce monde. Oui, nous continuons à avoir faim et soif de cette plénitude de vie et d’amour promise par Dieu ; pourtant, même au milieu de ces ombres, languissant comme nous devons le faire dans une vallée de larmes, nous trouvons de quoi nous nourrir et trouver du réconfort.

    C'est ainsi que le regretté Mgr Lorenzo Albacete l'a exprimé un jour, poussé par un optimisme entièrement enraciné dans le Christ, dans un ensemble de promesses dont tous les baptisés doivent tirer leur ordre de marche. « Nous ne pouvons pas continuer », écrit-il, 

    Dans la perspective d’une bataille qui n’est pas encore gagnée. Toutes nos activités culturelles doivent partir de notre propre conviction, de notre propre certitude que la bataille culturelle, si je puis m’exprimer ainsi, a déjà été gagnée par le Christ.

    Si nous partons du principe qu’il en est ainsi, explique Albacete, comment pouvons-nous avoir peur ? De quoi devrions-nous nous inquiéter face à une guerre culturelle déjà gagnée ? « Tout ce que nous avons à faire, conseille-t-il, c’est témoigner de cette victoire. » Ce qui ne peut pas se produire, bien sûr, et ne peut faire aucune différence, « à moins que nous ne fassions l’expérience de cette victoire dans nos propres vies et dans nos propres cœurs. Sinon, nous dit-il, ce ne sont que des mots… »

    En fin de compte, tout se résume à savoir si nous sommes prêts ou non à témoigner de la vérité de ce que le Christ est venu établir, qui n'est rien de moins qu'une victoire totale. Sommes-nous prêts à affirmer cela, à déclarer, sur la base de la conquête du cosmos par le Christ, que nous n'avons plus à craindre rien ni personne ?  

    Albacete est très clair à ce sujet et se demande si nous croyons réellement à ce que nous avons signé. Acceptons-nous cette vérité ou non ?

    Que la nouvelle vie qu'il a rendue possible, totalement inimaginable et imprévue, est une réalité ? Que je peux y avoir accès de manière certaine ? Qu'elle ne dépend pas de mes humeurs et de mes émotions, mais qu'il existe des moments objectifs dans l'espace et le temps, appelés sacrements, dans lesquels j'entre en contact avec ce nouveau mode de vie... ? 

    Si tel est le cas, conclut-il, il s’ensuit nécessairement que 

    Chaque messe et chaque sacrement seront comme le panneau de la maison de Marie à Nazareth sur lequel est inscrite la célèbre proclamation de l'Évangile : Verbum caro factum est , « le Verbe s'est fait chair », mais à cet endroit, on y ajoute un petit mot différent, hic , à savoir « ici ». « Ici, le Verbe s'est fait chair ». « Ici ».

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  • Nous avons besoin de Jean-Paul II

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    Du sur The Catholic Thing :

    Jean Paul Qui ?

    DIMANCHE 7 JUILLET 2024

    En mai dernier, ma nièce a obtenu son diplôme d’études secondaires. Elle est née en 2005, l’année de la mort du pape Jean-Paul II. Il est étrange de penser qu’elle est née trois mois après l’entrée du grand saint dans l’éternité. Cela fait-il vraiment si longtemps ? Une génération de jeunes – un groupe démographique tant aimé par Jean-Paul II – aurait-elle vraiment pu grandir sans sa présence papale ?

    Ces questions soulèvent d’autres plus vastes.

    J'ai demandé à ma nièce ce qu'il en était du témoignage de « Jean-Paul II ». Elle m'a répondu innocemment : « Jean-Paul Qui ? » Cette jeune femme n'a jamais connu de son vivant cette figure imposante du pape, mais on ne lui a jamais parlé de lui ni enseigné son existence (à part quelques passages de son oncle prêtre) en tant qu'enseignant et saint.

    Qu'est-il arrivé à l'héritage du pape saint Jean-Paul II ? Avons-nous vraiment laissé un témoignage aussi solide et vivant de notre foi disparaître de la mémoire vivante ? La laïcité ronge la crédibilité de l'Église et sape son influence pour convaincre l'humanité d'accepter l'Évangile. Et sommes-nous vraiment en train de jeter au rebut la vie d'un saint qui pourrait contrer les efforts laïcistes et montrer la beauté et la liberté d'une vie vécue abondamment en Jésus-Christ ?

    Cette tendance est cannibale et contraire à l’appel à enseigner toutes les nations. À la lumière de la Grande Mission, il semble insensé de rejeter toute ressource qui pourrait permettre à l’Église d’être entendue et de lui permettre d’annoncer l’Évangile et d’orienter l’humanité vers le salut en Jésus-Christ.

    Depuis les tranchées de l’évangélisation, nous devons donc poser la question honnête : la disparition de l’héritage de Jean-Paul II est-elle un acte d’omission ou de commission ?

    Est-il possible que nous puissions permettre que le témoignage d’un grand saint – dont nous avons tant besoin aujourd’hui – soit volontairement terni par des luttes intestines ecclésiales et des désaccords sur les approches pastorales ? Est-il possible que la jalousie ou un esprit d’intimidation à l’ombre de l’héritage plus grand que nature de Jean-Paul II soit également un facteur dans la négligence volontaire à promouvoir et à mettre en valeur la vie et le patrimoine de ce grand saint ?

    À une époque où la liberté a oublié la vérité et où l'amour a été redéfini pour contourner la bonté, nous avons besoin des enseignements habiles d'un croyant qui a vécu et a su naviguer sous des régimes et des idéologies qui manipulaient le langage, dégradaient l'identité spirituelle de l'humanité et cherchaient à nous convaincre que la vie n'est qu'une affaire d'utilité, de plaisir ou de pouvoir. Nous avons besoin de connaître le rapport entre la foi et la raison, la splendeur de la vérité, la théologie du corps et la catéchèse de la charité que Jean-Paul II croyait et enseignait si clairement.

    Jean-Paul II par Zbigniewa Kotyłły, 2012 [Église du séminaire de Lublin, Pologne via Wikipédia]

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  • Monseigneur Vigano, l’ancien Nonce apostolique aux USA, est-il devenu Sédévacantiste ? Débat avec Arnaud Dumouch

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    A PROPOS DE L'EXCOMMUNICATION DE Mgr VIGANO
     

    Mai 2022 : Adrien Abauzit est sédévacantiste (rejet de Vatican II et des papes qui ont suivi). Il montre que « L’abbé Vigano » (car il croit son ordination épiscopale non valide) est devenu explicitement Sédévacantiste (Les Sédévacantistes sont des catholiques radicaux, pensant que le Siège Apostolique est vide depuis la mort de Pie XII). Ses messages le démontrent : Il parle de « secte conciliaire », il montre son mépris pour le faux pape « Bergoglio ».

    Arnaud Dumouch admet que Mgr Vigano est devenu Sédévacantiste. Mais il pense que sa dérive est probablement accompagnée d’un syndrome paranoïaque comme le démontre le fait qu’il vit caché et qu’il dénonce un vaste complot génocidaire dans le vaccin anti-covid.