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  • O EMMANUEL (antienne du 23 décembre)

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    O EMMANUEL, rex et legifer noster,
    expectatio gentium et salvator earum:
    veni ad salvandum nos, Dominus Deus noster.

    Ô Emmanuel (Isaïe 7, 14), notre roi et notre législateur (Isaïe 33, 22), espérance et salut des nations (Genèse 49, 10; Jean 4, 42): viens nous sauver, Seigneur notre Dieu (Isaïe 37, 20).

  • Saint Jean de Kety (23 décembre)

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    Saint Jean de Kety (1390-1473) (source)

    Un professeur que les étudiants aimaient. Un professeur qui était une autorité pour ses collègues enseignants. Un professeur qui priait pour ses jeunes étudiants. Un professeur qui partageait son salaire avec les pauvres. Un professeur qui n’était jamais au-dessus de ceux avec lesquels il travaillait, vivait. Un prêtre- professeur, qui était tout simplement concerné. Tel était justement Saint Jean de Kenty.

    Il naquit le 24 juin 1390 dans la localité de Kęty (à 80 kilomètres de Cracovie). A l’âge de 23 ans, il fut accepté pour étudier dans le Département des Arts libéraux de l’Académie de Cracovie, où il acquit le titre de maître. Il reçut aussi l’ordination, et par la suite servit pendant quelques années en tant que recteur, enseignant et éducateur dans l’école monastique de l’Ordre du Saint-Sépulcre.

    Dans les années qui suivirent, il obtînt la chaire du département des Arts et en même temps il commença des études dans le Département de théologie. Il se distinguait par sa grande ambition dans l’acquisition du savoir. Il était très fiable quant à son travail. Après l’obtention du titre de bachelier en théologie, Jean de Kenty devint chanoine du chapitre de la collégiale de Saint Florian à Cracovie

    La vérité au-dessus de tout

    Saint Jean de Kenty devint célèbre pour son amour de la recherche de la vérité. Dans chacune de ses activités, le travail intellectuel, la transcription d’œuvres, l’éducation de la jeunesse, il voulait être fidèle à l’Evangile. Il éprouvait un grand respect pour chaque homme. Il ne tolérait pas qu’en sa présence quiconque soit calomnié. On peut ici également citer la légende de son agression par des brigands pendant un pèlerinage. Selon la tradition, les voleurs exigèrent tout l’argent qu’il avait sur lui. Lorsqu’ils l’obtinrent, ils s’éloignèrent de lui satisfaits. Le professeur se souvint cependant rapidement qu’il avait deux morceaux d’or cousus dans son vêtement et pensa : « Seigneur ! Que vais-je faire ? Il n’est pas digne de mentir, même à des bandits ! ». Il courut donc vers les voleurs et leur donna également cet or. Les brigands virent alors qu’ils avaient affaire à un saint, ils lui rendirent tout ce qu’ils lui avaient pris auparavant et, lui demandant pardon, l’invitèrent dans leur repaire.

    Prie et travaille

    Fréquenter Dieu était pour lui la chose la plus importante dans la vie. Il consacrait de nombreuses heures durant la journée à la prière et à l’adoration du Très Saint Sacrement dans l’église Sainte-Anne à Cracovie. Il ne séparait jamais la piété de ses occupations didactiques ou de ses réflexions intellectuelles. Saint Jean de Kenty manifestait également une grande dévotion pour la Passion du Seigneur. Son autel-confession qui se trouve dans l’église Sainte-Anne a été installé en face de l’autel représentant la scène de la descente du Seigneur Jésus de la Croix, ce qui souligne encore son amour pour la Passion du Seigneur. Saint Jean de Kenty adorait sans cesse le Corps de Jésus Christ. Le Saint professeur s’occupa toute sa vie de la transcription des livres, des grandes œuvres, entre autres celles de Saint Augustin. Durant toute sa vie il recopia environ 18 000 pages. En tant que théologien, il résolvait les problèmes liés à l’éthique conjugale, les addictions, les relations interpersonnelles. Il prêchait des pénitences très sévères envers les époux adultères, et se caractérisait par une position toute aussi décidée s’agissant de l’interruption de grossesse. 

    L’homme, la légende

    Il existe de nombreuses légendes montrant la grande bonté et la miséricorde qu’il manifestait envers toutes les personnes qu’il rencontrait. Il était célèbre pour l’aide qu’il apportait aux pauvres étudiants, aux misérables ou aux sans-logis. Une des légendes rapporte que lors d’un hiver sévère il fit don de son manteau et de ses souliers à un sans-logis. Une scène à la cantine des professeurs a également été rapportée : le professeur Jean, mis au courant de l’arrivée d’un mendiant, proclama : « le Christ est arrivé ! » et ordonna qu’on l’accueillît. C’est peut-être de là qu’est venue la tradition de laisser un couvert supplémentaire à la table de la Veillée de Noël ?

    Jean de Kenty vivait modestement dans une petite cellule au Collegium Maius. Il menait une vie d’ascète : il finissait chaque travail, chaque manuscrit par des remerciements à l’intention de Dieu un et trinitaire, de la Très Sainte Mère et de tous les Saints. En outre il signait tous ses manuscrits de la sorte : « par un certain Jean ».

    Il mourut en odeur de sainteté le 24 décembre 1473 à Cracovie. Jusqu’à la fin de sa vie il continua à travailler intellectuellement à l’Université de Cracovie. Il fut enterré dans l’église Sainte-Anne près de la chaire de laquelle il prononçait ses sermons de son vivant. Après la mort de Jean de Kenty on venait en pèlerinage sur sa tombe, on observait également de nombreux miracles par son intercession. Du fait du culte croissant du Saint on construisit à ce même emplacement une église plus grande,  qui pourrait contenir des foules de fidèles.

    Jean de Kenty fut canonisé le 16 juillet 1767 par le pape Clément XIII. Il est entre autres le patron de la jeunesse qui apprend et étudie, ainsi que des professeurs.

  • François a démoli le collège des cardinaux, mais un nouveau site web propose d’y remédier

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur Diakonos.be) :

    François a démoli le collège des cardinaux, mais un nouveau site web propose d’y remédier

    Le pape François n’a pas touché à la règle qui confie aux cardinaux la tâche d’élire le futur pape. Mais il a gravement porté préjudice à la capacité des cardinaux d’agir en tant que « collège ».

    Le futur pape sera presque certainement l’un d’entre eux. Et pour le choisir, les électeurs ont besoin de bien se connaître, d’avoir des moments réguliers de rencontre et d’échange, d’agir, justement, de manière collégiale.

    Et c’est précisément ce que François a amputé dans la phase initiale de son pontificat, visiblement déçu par l’issue du premier et seul véritable « consistoire » qu’il ait convoqué, quand en février 2014 il a convoqué les cardinaux à se concerter sur les thèmes de l’imminent synode sur la famille.

    Au cours de consistoire, qui s’est tenu pendant deux jours à huis clos, le pape a confié le discours d’ouverture au cardinal Walter Kasper, un théologien renommé qui, depuis le début des années quatre-vingt-dix déjà, était un fervent défenseur de la levée de l’interdiction de la communion pour les divorcés remariés, avant d’être battu, à l’époque, par Jean-Paul II et Joseph Ratzinger.

    Au cours de ce consistoire, Kasper a remis toutes ses thèses sur la table et allait plus tard d’ailleurs déclarer qu’il l’avait fait en accord avec le pape.

    En outre, Kasper avait reçu du Pape François le privilège de briser le secret sur ce qui s’est dit au consistoire, contrairement à tous les autres cardinaux. Quand son rapport fut publié, à la surprise générale, dans le journal italien « Il Foglio » le 1er mars, ce même rapport était déjà en cours d’impression aux éditions Queriniana. L’écho de cette publication fut immense.

    Mais que s’était-il passé au consistoire ? Dès le premier jour, le discours de Kasper a été critiqué par un très grand nombre de cardinaux, et des plus influents, au grand dam du Pape François, qui le lendemain, à la réouverture des travaux, tenta bien de relancer les débats en disant qu’il « avait relu avant de dormir » le rapport de Kasper et qu’il l’avait trouvé plus que jamais « profond » et « serein »,  au point de le faire s’exclamer avec émotion que « c’est ça, faire de la théologie à genoux ».

    Le problème, c’est que le premier cardinal à prendre la parole ce matin-là, qui s’était inscrit pour parler la veille au soir, critiqua à nouveau le rapport de Kasper. Et plusieurs autres après lui.

    Au début du printemps, afin de contrebalancer l’impact des thèses de Kasper dans le grand public, la Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée à l’époque par le cardinal Gerhard L. Müller et dont Luis Francisco Ladaria Ferrer était secrétaire, avait prévu de publier dans « L’Osservatore Romano » une tribune de tendance opposée rédigée par un cardinal de premier plan. Mais le pape opposa son veto à la publication de ce texte.

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