Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1337

  • Un regard qui fait miséricorde et qui choisit

    IMPRIMER

    Le Salon Beige donne des informations intéressantes qu'il a récoltées ur divers sites concernant la devise du nouveau pape "miserando atque eligendo" dont l'origine serait à chercher dans un commentaire de Bède le Vénérable à propos de la vocation de Matthieu.

    "Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde... Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit ["Miserando atque eligendo"], il lui dit : «Suis-moi», c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché.... Matthieu se leva et le suivit.

    C'est ici : l'origine-de-la-devise-du-pape-françois-miserando-atque-eligendo.html

  • Mgr Danneels, grand électeur du pape François ?

    IMPRIMER

    Incontestablement, le cardinal Danneels est beaucoup plus joyeux qu’au lendemain de l’élection de Benoît XVI. C’est aujourd’hui dans « La Libre », sous la signature de Christian Laporte (extraits) :

    (…) Jeudi matin, comme il l’avait promis, le cardinal Danneels a rencontré la presse au Collège belge pour commenter l’issue du conclave. L’occasion de manifester sa réelle admiration pour le nouveau pape qui avait déjà émergé lors de celui d’avril 2005."Il était déjà dans la course » confirme  l’ancien archevêque de Malines-Bruxelles. (…). Godfried Danneels a aussi insisté sur le fait que le Pape "a la mentalité du terroir de l’Amérique latine et donc un grand souci de la justice sociale. Bref, il a un profil de bon pasteur" !

    Quant au choix de son nom, le cardinal y voit une claire filiation avec le message confié à François d’Assise, "à savoir de construire une nouvelle Eglise, ce qui dans son cas devait se comprendre au propre comme au figuré. Aux congrégations générales, les difficultés de l’Eglise ont souvent été évoquées dans les discussions pour la rebâtir et pour la renouveler " (…)  Et de se livrer encore à une autre confidence : "Je l’ai rencontré à la veille de son élection et lui ai demandé comment il se sentait. Il m’avait répondu que tout ce que Dieu attendait de lui était bon. Mais les défis de l’Eglise sont immenses." Pour ce qui est de "l’unité dans la diversité c’est bien parti mais ce serait bien qu’il favorise aussi une plus grande collégialité dans l’Eglise, notamment en s’entourant d’évêques qui pourraient le conseiller dans une formule de tournante".

    Le cardinal a ensuite répondu à diverses questions notamment sur sa présence près du Pape sur le balcon de Saint-Pierre. Avec l’humour qu’on lui connaît il a lancé : "Ne croyez surtout pas que je vais devenir son Secrétaire d’Etat ! " Quant à l’âge du Pape, ce n’est pas un problème "car les vieux peuvent encore faire quelque chose pour l’Eglise. Regardez-moi "

    Ici :"Un bon pasteur", selon Mgr Danneels

    Le cardinal est manifestement satisfait de « son »   conclave...

  • A propos d'une amie "benoitphile à 100%"

    IMPRIMER

    Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.

    Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.

    Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).

    Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.

  • Bergoglio et la dictature : démenti du Saint-Siège et réfutations (mise à jour)

    IMPRIMER
    A PROPOS D'ACCUSATIONS CONTRE LE NOUVEAU PAPE
    Cité du Vatican, 15 mars 2013 (VIS). A la fin du point de presse de ce jour, le P.Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ses derniers jours contre le nouveau Pape: "La campagne conduite par une revue contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue. Le caractère anticlérical de ces attaques, allant jusqu'à la calomnie et la diffamation des personnes, est bien connu. Les accusations concernant l'actuel Pape remontent à l'époque où il n'était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu'il n'aurait pas protégé. Or aucune accusation formelle et documentée n'a jamais été déposée contre lui. La justice l'a entendu une fois et à simple titre de témoin et le P.Bergoglio n'a jamais été suspecté ou accusé, ayant d'ailleurs fourni les preuves de son extranéité à l'affaire. Il existe d'autre part nombre de dépositions démontrant combien le P.Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l'époque. Il est tout autant connu qu'après être devenu évêque, dans l'élaboration de la démande de pardon, Mgr.Bergoglio a déploré les défaillances de l'Eglise argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d'une lecture historique de cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux. Elles n'ont pas lieu d'être".
    Lire, en complément : http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-dictature-argentine_a227411.html ou : francois-et-les-loups-de-gubbio/ ou encore cette intervention de Leonardo Boff : http://www.kathpress.co.at, et enfin, cet article sur Aleteia : 

    Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Pérez Esquivel et l’ancienne médiatrice du pays ont démenti catégoriquement que Jorge Mario Bergoglio, élu évêque de Rome sous le nom de pape François, ait été complice de la dictature dans son pays.

    Lire la suite

  • Bergoglio déjà, annoncé par un prophète avant l'évènement, en novembre 2002

    IMPRIMER

    Sandro Magister, dans l'Espresso (28/11/2002), évoquait le futur pape de la façon suivante :

    "À la mi-novembre on voulait l’élire président des évêques d’Argentine. Mais il refusa. S’il y avait un Conclave cependant, il lui serait difficile de refuser son élection comme Pape. Parce que c’est sur lui que les votes des cardinaux tomberaient en avalanche, s’ils devaient choisir du jour au lendemain le successeur de Jean Paul II.

    « Lui, c’est Jorge Mario Bergoglio, s. j., archevêque de Buenos Aires. Un nom italien mais Argentin de naissance est propulsé en tête de la liste des “ papabili ” dans l’hypothèse, de plus en plus vraisemblable, où le prochain Pape serait un Latino-Américain. Timide, réservé, parlant peu, il ne lève pas le petit doigt pour faire campagne. Mais c’est précisément ce qui est jugé comme l’un de ses grands mérites.

    « Jean Paul II l’a créé cardinal lors de la dernière fournée de nominations, en février 2001. Et là aussi Bergoglio s’est distingué par son style, par rapport à tant de ses collègues qui ont fêté l’événement. Des centaines d’Argentins s’employèrent à récolter des fonds et des billets d’avion pour Rome afin de rendre hommage au nouveau cardinal, mais lui les arrêta. Il les obligea à rester dans leur patrie et ordonna de distribuer l’argent aux pauvres. À Rome, il fêta l’événement quasiment tout seul, avec une austérité digne du Carême.

    Lire la suite

  • Bravo Christian !

    IMPRIMER

    La Libre a proposé à ses lecteurs de "chatter" avec Christian Laporte au sujet de l'élection du cardinal Bergoglio. La lecture de ce chat est instructive. Elle montre à quel point les gens se laissent formater sans même s'en rendre compte. La plupart des questions posées vont dans le même sens répercutant les accusations véhiculées dans les médias à propos de l'attitude supposée conciliante du nouveau pape à l'époque de la dictature de Videla. Le journaliste de La Libre, à l'égard duquel nous n'avons pas toujours été tendres, fait preuve ici d'un réel souci d'objectivité et d'honnêteté qui mérite d'être souligné ce qui ne veut pas dire que nous partagions toujours son sentiment.

    lire cet échange : http://www.lalibre.be/actu/international/article/803349/francois-pape-de-l-innovation-chattez-avec-christian-laporte.html#embed_pos1

  • Messe d'action de grâce nationale en Belgique pour le pape François

    IMPRIMER

    392861_622788944405162_544208094_n.jpg

    Ce mardi 19 mars 2013, une messe nationale d’action de grâce sera célébrée à la Cathédrale des Sts Michel et Gudule, à 19h00. Y participeront les évêques de Belgique et les Nonces apostoliques accrédités auprès de la Belgique et de l‘Union Européenne.

    Les prêtres qui souhaitent concélébrer sont invités à apporter leur aube et une étole blanche (sacristie dans la chapelle Notre-Dame à gauche du chœur).

    Le communiqué des évêques de Belgique

    Les évêques de Belgique ont appris avec émotion et avec joie l’élection du cardinal Bergoglio, archévêque de Buenos Aires et Président de la Conférence épiscopale de l’Argentine. Le conclave, d’à peine deux jours, a montré que les cardinaux électeurs ont rapidement choisi le successeur du pape émérite Benoît XVI.

    Lire la suite

  • La désinformation ertébéenne à l'oeuvre

    IMPRIMER
    Un ami nous écrit :

    "Mercredi soir déjà, après l'élection du pape, la RTBf a interviewé A.-J. Léonard. Celui-ci a avoué ne pas connaître le cardinal Bergoglio. Le journaliste de Brigode  s'est emparé de cet aveu et a demandé (je reconstitue de mémoire): "connaissant l'humour d'A.J. Léonard, n'est-ce pas une manière de prendre ses distances vis-à-vis du nouveau pape"? Onctueux, avec un bon sourire, l'incontournable Gabriel Ringlet avoue ne pas savoir mais...

    Jeudi soir, le même de Brigode introduit un reportage où l'on reprend la partie "intéressante" de la veille à laquelle on juxtapose l'interview de Mgr Léonard réalisée lors de l'élection de Benoît XVI. On souligne le constraste. Pour Benoît XVI: "je le connais, je me réjouis"; pour François: "je ne le connais pas", - "Qui souhaitiez-vous ?" -"Un pape plus jeune." Et la journaliste en voix off : "Joseph Ratzinger avait 78 ans".

    Autre  manipulation du sieur de Brigode: à l'évocation du passé "trouble" de Bergoglio, il lance un reportage d'une autre journaliste qui nuance l'accusation: "certains disent que", "il aurait". De Brigode reprend la parole et introduit un reportage sur la dictature argentine en escamotant  les nuances de sa collègue...

    Par contre, mercredi soir, lors du "12 minutes" vers 22h30, la journaliste passe toute l'interview de Mgr Léonard,  (à 20h, elle était tronquée) et son seul invité, prof à l'Ulb, du centre d'étude des religions, qui avait parlé de Benoît XVI, lors de sa démission, avec beaucoup de respect et même en avouant son admiration pour le philosophe, commente la nouvelle élection avec le même respect tout en soulignant in fine et brièvement qu'il ne partage pas les vues de François sur l'homosexualité.

    L'ULBiste est apparu bien plus honnête que Gabriel Ringlet interviewé en long et en large (pas en profondeur, évidemment, il n'en a pas) par la RTBf. Ringlet n'a pas dit qu'il représentait son église à lui. C'est pourtant bien ce qu'il a fait et ce soir-là et sur RTL radio le lendemain matin. Ce type fait des ravages comme son copain de Brigode. Il suffit d'entendre parler les gens pour en prendre la mesure..."

    Il nous semble que Natalia Trouiller pèche par optimisme en évoquant un "état de grâce" au lendemain de l'élection pontificale....

  • "Pape collabo" : Le Soir sort la grosse artillerie

    IMPRIMER

    C'est ici : http://www.lesoir.be/208430/article/debats/editos/2013-03-15/un-pape-collabo-doute-ne-sera-pas-permis 

    Kroll à l'appui : http://portfolio.lesoir.be/v/le_kroll/67320130315k.jpg.html

    Cela ne nous étonne pas, et nous l'avions prévu : http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/12/conclave-les-loups-sont-aux-aguets.html

    Mais, ça n'a pas traîné... cfr : http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/14/pourquoi-cherche-t-on-a-charger-le-nouveau-pape.html

    Et le Soir complète l'information : http://www.lesoir.be/208748/article/actualite/monde/2013-03-15/pape-collabo-vatican-contre-attaque

    Démenti et réfutations : http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/15/bergoglio-et-la-dictature-dementi-du-saint-siege.html

    ... mais le mal aura été fait : "Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose !"

  • Pas de président François à l'installation du pape François

    IMPRIMER

    C'est ce qu'on peut lire sur le Figaro :

    Le président de la République, François Hollande, ne devrait pas se rendre à la messe d’installation du nouveau pape François, mardi au Vatican, où sont attendus de nombreux chefs d’État et de gouvernement.C’est le ministre de l’Intérieur, en charge des cultes, Manuel Valls, et le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui devraient le représenter en se rendant à Rome. Un choix qui semblerait plus guidé par une position personnelle que par des impératifs d’agenda. (...)

  • Belgicatho à l'unisson de l'Eglise

    IMPRIMER

    Depuis huit jours, notre blog est littéralement assailli (1) par des visiteurs de plus en plus nombreux. Il est clair que le conclave et son aboutissement expliquent cela, mais aussi le rassemblement de Koekelberg et son riche contenu. Nous sommes évidemment heureux de ce beau succès malgré toutes les insuffisances de notre travail. 

    Nos visiteurs l'ont deviné à travers ce que nous avons mis en ligne depuis 48 heures : nous nous réjouissons du choix des cardinaux et nous sommes unis, de tout coeur et en totale communion, au nouveau pape qui, par ses premiers gestes et ses premiers mots, nous indique clairement dans quelle direction il nous faut aller.

    __________________________

    (1) 10060 visites en huit jours, soit une moyenne de 1257 visites journalières.

  • Le "patron" des jésuites réagit à l'accession d'un compagnon au souverain pontificat

    IMPRIMER

    Déclaration du Père Général des jésuites

    Rome, le 14 mars 2013

    Au nom de la Compagnie de Jésus je rends grâce à Dieu pour l’élection du nouveau Pape, le Cardinal Jorge Mario Bergoglio S.J., qui ouvre pour l’Église une étape pleine d’espérance.

    Tous les jésuites accompagnent par la prière notre confrère et nous le remercions pour la générosité avec laquelle il a accepté la responsabilité de guider l’Église en ce moment crucial. Le nom de « François », par lequel nous le connaissons désormais, évoque pour nous l’esprit évangélique de sa proximité envers les pauvres, son identification avec le peuple des petits et son engagement pour le renouvellement de l’Église. Dès le premier moment où il s’est présenté devant le peuple de Dieu il a témoigné de façon visible de sa simplicité de cœur, de son humilité, de son expérience pastorale et de sa profondeur spirituelle.

    « La caractéristique propre de notre Compagnie est donc d’être tout en même temps une société religieuse, apostolique, sacerdotale (…) liée au Pontife Romain par un lien très particulier d’amour et de service » (NC 2, n. 2). C’est pourquoi nous partageons la joie de toute l’Église et nous désirons en même temps renouveler notre disponibilité à être envoyés dans la vigne du Seigneur, selon l’esprit de notre vœu spécial d’obéissance, qui nous unit particulièrement au Saint Père (CG 35, D.1, 17).

    Adolfo Nicolás, S.J.
    Supérieur Général
    Rome, le 14 mars 201