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Y a-t-il de bons et de mauvais catholiques ?

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Décidément la programmation d'"oeuvres" franchement antichrétiennes (Golgotha Picnic) ou recourant à d'étranges démonstrations (utilisation d'un immense portrait du Christ (dans "Le visage du Christ") pour en faire la cible de projectiles) n'en finit pas de susciter de nombreuses réactions. Mgr Vingt-Trois a dénoncé "Golgotha Picnic" et a invité les catholiques français à réagir par des moyens pacifiques tels que des courriers adressés aux élus et aux autorités responsables; de son côté, Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a réprouvé les agissements auxquels on a assisté ces derniers jours du fait de jeunes manifestants protestant contre la pièce de Castellucci.

Dans une tribune libre, la journaliste Myriam Picard s'exprime ainsi :

"Il paraît que je ne suis pas une « bonne catholique ». Parce que je ne suis pas partie, un chapelet dans une main, dans l’autre une bouteille d’huile de vidange et dans mon sac une douzaine d’œufs, crier mon indignation, devant le Théâtre de la Ville, à Paris, à propos de la pièce « Sur le concept du Visage du Fils de Dieu ». Emettant des critiques sur la façon dont s’était déroulée la manifestation en question, j’ai en effet eu droit à l’hollandesque insulte de « catholicité molle », saupoudrée d’accusation de bisounourserie et panachée d’un soupçon de méfiance quant à mon courage apparemment inexistant. Il faudrait donc, pour être un VRAI catholique, en béton armé, du genre à siéger à la droite du Père, interrompre un spectacle crétin à coups d’Ave Maria, faire venir des pompiers au cas où, accrochée à un balcon du théâtre, je choierais, et me faire embarquer par des CRS. Ce serait selon diverses sources non seulement faire preuve de virilité, mais encore d’amour à l’égard du Christ. On m’a rappelé Saint Louis, Jeanne d’Arc, les premiers martyrs chrétiens. On m’a demandé si ça ne me ferait rien de piétiner une croix. On m’a même demandé pourquoi je ne voulais pas « défendre l’honneur du Christ », comme si l’on parlait d’une jeune fille injustement accusée d’être volage. Comme si le Christ n’était pas Dieu, et, accessoirement parlant, au-dessus de toute accusation, comme s’il avait besoin de nos petits bras musclés pour le défendre au tribunal des hommes. Comme s’il n’était pas assez grand et puissant pour se défendre lui-même. Comme si on défendait « l’honneur du Christ » avec des œufs et des bouteilles d’encre..." lire la suite ici : http://www.ndf.fr

La note suivante : http://www.citeetculture.com/ nous paraît assez éclairante et nous vous en recommandons la lecture.

Commentaires

  • On n'a sans doute pas assez réfléchi à la façon dont l'anti catholicisme se répand à travers l'école publique, en Belgique comme en France. Ces écoles ne sont ni neutres ni objectives par rapport à la religion. En effet, elles ne font lire aux enfants que les textes fondateurs ou prosélytes, des prophètes, adeptes et sympathisants de l'athéisme. Et cet athéisme est de fait un anti catholicisme. Un enfant de famille athée se sent donc comme un poisson dans l'eau dans ces écoles. Il y retrouve les mêmes livres qu'il connait dans la bibliothèque de ses parents.

    Et comme ces écoles ne font lire que ces livres qui critiquent, directement ou indirectement, l'Église catholique, ces écoles ne remplissent pas leur devoir de neutralité envers la religion. Ils instruisent uniquement à charge de Jésus, en donnant la parole uniquement aux témoins de l'accusation, ainsi qu'aux gourous de l'athéisme qui ridiculisent et démolissent le message évangélique : l'amour de Dieu et du prochain, la non violence, le pardon des offenses, la loi du plus faible, l'amour des ennemis.

    Comment voulez-vous que des enfants puissent se forger ne fût-ce qu'un avis objectif sur la réalité de la religion catholique, quand ils sont ainsi endoctrinés par des tirs à boulets rouges contre les catholiques, les curés, l'Église ou le Pape ? Même des enfants qui ne sont pas de familles athées peuvent difficilement résister à un tel traitement.

    Et si ces enfants font leurs études à l'ULB, ils y apprennent alors tout le répertoire des chants anticléricaux le plus orduriers, qui sont appris et entonnés partout sans vergogne, alors qu'ils ne seraient même pas tolérés dans les gradins d'un stade de football.

    Comment s'étonner alors que ces enfants, devenus adultes, considèrent comme un 'droit normal' d'attaquer violemment l'Église catholique (que ce soit par la voie artistique, politique, médiatique, ou autre) quand toute leur scolarité les a conditionnés à ce 'droit' ?

  • Il y a beaucoup de vrai dans ce que Pauvre Job nous dit seulement il n'y a pas que dans l'enseignement officiel que règne cet état d'esprit. Dans l'enseignement libre 70% du corps enseignant est agnostique et même athée et les élèves à Bruxelles sont jusqu'à 90% non catholiques. On dit sans détours aux professeurs : ne dites plus Jésus-Christ ni le Christ mais seulement Jésus. Tout le reste à l'avenant et la différence entre les deux réseaux est de plus en plus mince.

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