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  • Restructuration des Médias Catholiques Belges

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    Lu sur info.catho.be :

    Médias d’Eglise: prochain redéploiement des Médias Catholiques

    Vu les pertes financières importantes des Médias Catholiques Belges Francophones encourues, à la suite de la baisse de diffusion du journal Dimanche, et particulièrement des éditions locales, mais aussi de la crise que traverse la presse écrite, la Conférence épiscopale des évêques francophones et  le Conseil d’administration ont été contraints de prendre mesures d’économies et de redéploiement des activités.

    Une cellule de réflexion stratégique a été mise en place pour gérer ce redéploiement des activités, qui rapidement se concentreront uniquement sur l’hebdomadaire Dimanche et la mise en place de sa version électronique, de la newsletter CathoBel, de la fusion des sites Catho.be et InfoCatho.be et des médias audiovisuels (radio et télévision).

    Par ailleurs, une collaboration renforcée sera mise en place avec les services de presse diocésains et les radios RCF, ainsi qu’avec KTO.

    Cette situation a malheureusement aussi conduit à la prise de décisions impactant le personnel. Ainsi, le diacre Luc Tielemans a été déchargé de sa mission d’administrateur délégué. La Conférence épiscopale et le Conseil d’administration remercient Luc Tielemans pour le travail accompli durant plusieurs années, lui qui fut l’artisan du regroupement des activités au sein de la Maison des Médias à Wavre.

    Le Conseil d’administration a dû aussi mettre fin au contrat d’emploi de 4 autres collaborateurs. Il a exprimé à chacun sa gratitude pour leurs apports respectifs à la mission des Médias Catholiques Belges Francophones.

    Dans l’attente de la concrétisation des décisions stratégiques que prendra le groupe de réflexion, la gestion quotidienne des Médias Catholiques, sera assurée par MM. Jean-Jacques Durré (Rédactions) et Cyril Becquart (marketing, finances, opérations et gestion du personnel), en lien étroit avec le Conseil d’administration.

  • Le Père Zanotti-Sorkine refusé à Paris

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     Comme pour illustrer notre commentaire sous le précédent "post"  Plus assez de prêtres ? Et si on cessait de se plaindre !   on lit sur le site web "Salon beige": "

    Le Père Zanotti-Sorkine a annoncé lui-même ce matin à la paroisse des Réformés Marseille, lors de sa dernière messe, à 10h30, que sa nomination à la rue du Bac en tant que confesseur avait été refusée par le chapelain de la rue du Bac par crainte "d'une trop grande piété et affluence des fidèles". Il a indiqué être désormais sur le départ et sans affectation :

    "Le 8 juin dernier, je vous annonçais mon départ de Marseille pour la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à Paris où m'attendait un ministère de confessions. Quelques jours après cette annonce officielle, le Père Chapelain du lieu m'a fait part de son inquiétude face à l'engouement que suscitait ma venue. Après avoir estimé que cet enthousiasme populaire n'était pas compatible avec la vie de la Chapelle, il m'a signifié qu'il ne pouvait plus m'accueillir. Vraiment je suis désolé d'avoir dérangé malgré moi et à distance, l'organisation de ce haut-lieu. Je tiens donc à présenter mes excuses au Père Chapelain et à la Mère Générale des Filles de la Charité. A cette heure, mes Frères, je n'ai pas de destination précise. Je ne sais absolument où je vais servir demain et après-demain mais surtout, surtout, je vous en prie, ne vous inquiétez pas, la Sainte Vierge va m'ouvrir une porte quelque part et j'espère pouvoir bientôt vous dire où ! Allez, mes frères, je vous embrasse tous, voilà l'essentiel !"

     JPSC

  • Plus assez de prêtres ? Et si on cessait de se plaindre !

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    D’ Emmanuel Bourceret dans « Famille Chrétienne » à propos de la crise du sacerdoce ministériel:

    « Demain, une France sans prêtres, ou presque ? La perspective plombe l’ambiance dans les diocèses, qui n’en finissent plus de s’y préparer, redessinant des territoires paroissiaux de plus en plus vastes. Jusqu’à cinquante clochers pour un seul curé. Et dans dix ans, ce sera pire. Même si les centres-villes restent plus favorisés que les campagnes, nombre de fidèles se résignent au déclin. Après tout, la chute du nombre de prêtres n’est-elle pas proportionnelle à la baisse de la pratique religieuse ? Nous n’avons que ce que nous méritons.

    Certes. La preuve : certains diocèses et quelques communautés s’en sortent beaucoup mieux que d’autres. Nous ne sommes pas là pour distribuer bons ou mauvais points, d’autant moins que nous connaissons tous des communautés, florissantes en façade, soudainement ébranlées par de graves problèmes internes. Mais il s’agit de refuser la fatalité pour entrer dans une autre perspective.

    Sommes-nous prêts à nous remettre en question ? À être les membres actifs d’une « Église plus missionnaire et moins tranquille », appelée de ses vœux par le pape François ? Quand viendra le jour où toutes les paroisses de France prieront pour les vocations ? Où toutes les familles pratiquantes seront prêtes à laisser passer l’appel du Seigneur quand celui-ci se manifeste chez leurs enfants ? Où nous cesserons de jouer aux enfants gâtés du Bon Dieu et rendrons grâce pour les prêtres que nous avons, dont la plupart se dévouent corps et âme à leur ministère ? Où nous sortirons de nos plaintes pour porter avec hardiesse la joie de l’Évangile à nos contemporains ? Ce jour-là, avec l’aide de Dieu, les Curés d’Ars se multiplieront peut-être dans nos campagnes et nos banlieues. »

     RefPlus assez de prêtres ? Et si on cessait de se plaindre !

    Que ce soit en Belgique, en France ou  ailleurs, la situation de l’Europe apostate est loin de refléter la réalité globale.

    Ensuite, c’est souvent la mentalité des évêques de ces pays qui doit aussi changer , abandonner les a priori et les exclusives : combien de fois n’avons-nous pas entendu, un peu partout dans nos régions : non,  pas les Frères de  X car leur théologie ne me convient pas ; non, pas la Communauté Y, car elle est inassimilable dans mon presbyterium ; non, pas de prêtres de ce pays arriéré dans mon diocèse; non, pas tel candidat à la prêtrise car son piétisme n’est pas conforme à l’esprit du concile etc.

    Un peu moins d’idéologie, un peu plus d’ouverture pour faire l’unité dans la diversité : voilà ce qu’on attend d’un vrai pasteur. Posons-nous la question de savoir pourquoi cela marche dans le diocèse de Mgr Rey ou dans celui de Mgr Léonard et pas ailleurs ?

    Il faut vouloir et former des prêtres, comme dit le titre d’un livre déjà ancien du Père Manaranche, et abandonner les mentalités contraceptives qui, ouvertement ou non, estiment que la figure sacrale du prêtre célibataire, mis à part pour Dieu et éduqué dans un séminaire est dépassée ; que tôt ou tard, la fonction presbytérale  sera conférée à des membres élus par le Peuple de Dieu, dont « la base » pourvoira elle-même à ses besoins, en concluant: ne sommes-nous pas l’Eglise ?

    JPSC

  • Affaire Bonnemaison : le communiqué de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014

    L’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. 

    Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.

    Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !

    Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…

    Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie. 

    + Marc Aillet, 

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.