Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Synode : débats intenses sur l’absolution aux divorcés-remariés

IMPRIMER

Faut-il oui ou non donner la communion aux divorcés remariés ? C’est le pape François lui-même qui a mis cette question sur le tapis en confiant au cardinal Kasper le soin de l’introduire lors du débat consistorial préparatoire au synode en février dernier. Premier constat, hier et avant-hier, en congrégation générale de l’assemblée synodale : cette question n’intéresse que les « occidentaux » du centre historique de l’Eglise. Deuxième constat : beaucoup de réponses sont « à côté » de la question. Que ceux qui ont des oreilles entendent.  Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Elisabeth de Baudouin (JPSC) :

Faut-il oui ou non donner la communion aux divorcés remariés ? Cette fois, la question s’est invitée pour de bon dans la salle du synode. Mercredi soir et jeudi matin 8 et 9 octobre, dans le cadre des congrégations consacrées aux situations pastorales difficiles, pas moins de 40 pères – la plupart occidentaux - se sont succédés pour s’exprimer sur ce sujet sensible et controversé. Les débats « intenses, passionnés »  mais « très fraternels », a insisté Romilda Ferrauto, porte parole du synode pour le groupe francophone, permettent de brosser le tableau d’une assemblée moins clivée et cristallisée sur cette question qu’on a pu le dire ou l’écrire. Même si certaines phrases ressemblent à des passes d’arme (« le remède que vous proposez est pire que le mal lui-même »), pour elle, « l’assemblée n’est pas au bord de la rupture ».

Un vaste panel de propositions pastorales

Entre deux minorités -  les « gardiens du dogme » qui se préoccupent avant tout de la défense du magistère et ceux qui, en face, plaident pour l’accès, dans certains cas, à la communion pour les divorcés remariés, la grande majorité des Pères, a expliqué Romilda Ferrauto, souhaite que « l’Eglise se bouge » pour apporter des réponses et des solutions pastorales, qui aident, accompagnent et soignent les personnes, « comme le fait une mère ». Il faut agir vite, disent les uns, pour ne pas qu’on accuse l’Eglise de s’être réunie encore pour ne rien dire ! Le panel assez vaste des solutions en amont et en aval tient compte des différentes étapes de la vie : amélioration de la préparation au mariage, simplification des procédures de nullité, institution d’un catéchuménat du mariage, création de structures d’accueil dans les paroisses, développement de la pastorale de la gradualité, promotion de la communion spirituelle. Mais cela prendra du temps ! Alors que beaucoup prêchent pour l’abolition d’un langage blessant et stigmatisant vis-à-vis des divorcés remariés mais aussi des personnes homosexuelles, d’autres invitent à se pencher sur le « modèle » orthodoxe (lire ici).

Pas de généralisation de l’accès à la communion

Ces réponses « tombent à côté » de la question du « oui ou non à la communion » qui, pour la majorité des pères,n’est pas le vrai enjeu du débat, selon Romilda Ferrauto. « Tout le monde tient à l’indissolubilité du mariage et personne n’a demandé la généralisation de l’accès à la communion », a-t-elle rapporté par ailleurs. Finalement, c’est davantage la question de l’absolution qui semble poser problème : comment, par exemple, refuser l’absolution pré-mortem à certaines personnes en « situation irrégulière », mais qui sont restées proches de l’Eglise, voir investies dans la vie paroisse ? « N’est-on pas en train de passer un chiffon sur un meuble pour enlever la poussière, alors que dehors, il y a une tempête de sable ? », a dit enfin un père, dont l’identité ne sortira pas du synode. A-t-il voulu dire qu’il ne faut pas focaliser sur ce défi, qui n’est pas, loin de là, le seul qui se pose aujourd’hui à l’Eglise ? Alors que les débats se poursuivent sur la question de l’ouverture à la vie, l’énigme reste entière. »

Réf. Divorcés remariés : Pas de généralisation de l’accès à la communion 

Note bene : Selon I.Media, le cardinal belge Godfried Danneels, connu pour ses positions ‘progressistes’, s’est exprimé de façon inattendue, mercredi lors de la congrégation générale  du synode, en faveur d’un meilleur accompagnement pastoral des couples divorcés remariés sans pour autant changer la discipline.  JPSC

Commentaires

  • On peut plutôt dire que ce sont les médias qui ramènent sans cesse cette question et qui veulent en faire un point central, si pas unique. En banalisant et en facilitant le divorce, les autorités païennes savaient qu'elles contrariaient l'Église et sa conception du mariage. Elles se moquaient donc des drames terribles induits par le divorce, et surtout pour les enfants. Du moment que cela affaiblissait l'Église, c'était bon pour elles.
    .
    Et les médias, qui sont la voix de leur maître (en étant financés par ces autorités païennes), participent à cette propagande pour le divorce et pour l'affaiblissement de l'Église. Et malheureusement, quelques catholiques, y compris du clergé, tombent à pieds joints dans ce piège machiavélique.
    .
    Écoutons le clergé qui écoute Dieu et nous parle de la beauté du mariage catholique, et n'écoutons pas celui qui écoute César et veut le suivre comme un mouton dans ses dérives destructrices de la famille.

  • @ jpsc ... Le "progressisme" pro César (et donc pro-maçonnique) de Danneels a subi une fameuse douche froide. Il a été "récompensé" de ce "progressisme" en étant traîné dans la boue par un petit juge franc maçon. On peut penser que cela lui aura un peu ouvert les yeux. Par ailleurs, on peut supposer que ce "progressisme" résultait de la situation de fait de l'Église belge, assujettie aux César païens qui dirigent la Belgique. Quand le Ministre des cultes est franc-maçon et tient les cordons de la bourse, la tentation de faire des "accommodements raisonnables" est forte.

  • Arrêtez une bonne fois pour toutes de parler de la "discipline" du non accès à la communion des divorcés-remariés.
    Ce n'est PAS une discipline, c'est simplement reconnaître le péché grave que constitue une communion sacrilège, c'est à dire une communion en état de péché mortel.
    Les progressistes essaient de faire croire que c'est une discipline de l’Église, alors que c'est l'énoncé pur et simple de la doctrine catholique.

Les commentaires sont fermés.