Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Encore une vedette chez le pape François

IMPRIMER

Mais ce n’est certes pas la même chanson. Après le père évêque Gaillot, c’est le père Gilbert qui est invité chez François. Lu sur « aleteia » : 

gilbert-2.jpg« À l'occasion de ses 50 ans de sacerdoce, le père Guy Gilbert, 80 ans, est invité ce 11 septembre à concélébrer l'Eucharistie aux côtés du Souverain Pontife.  

Le célèbre curé des loubards, au look de motard et au langage fleuri, célèbre cette année ses 80 ans (12 septembre) et ses 50 ans de sacerdoce. Le 11 septembre prochain, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, il sera aux côtés du pape François pour célébrer la messe du matin.

Ces deux combattants de l’amour et de l’espérance se retrouveront ensemble autour de l’Eucharistie qui a transformé leurs vies en une belle aventure de foi. Chacun dans sa vie quotidienne s’attache en effet à souligner l’importance de ce sacrement et sa portée spirituelle.

Le « curé des loubards » aux côtés du « Pape des périphéries »

Depuis près de 40 ans, le père Guy Gilbert est le confident, l’ami et le porte-parole par excellence des jeunes en grande difficulté ou tombés dans la délinquance. Il est de ceux qui n’ont pas attendu que le pape François le leur demande pour « sortir d’eux-mêmes », afin de « se laisser imprégner de l’odeur de leurs brebis » et d’aller porter le Christ aux « périphéries de l’Église ».

En France, tout le monde connaît le « curé des loubards ». Comme le rappelle Vatican Insider, le prêtre français était très estimé par Jean Paul II qu’il a rencontré à plusieurs reprises, ainsi que par Benoît XVI. Il faisait également partie de la suite de Nicolas Sarkozy au cours de sa première visite officielle au Vatican, en décembre 2007. C’est la première fois que le père Gilbert célèbrera une messe avec le pape François mais pas la première fois qu’il le rencontrera, après déjà de brèves salutations en marge d’une audience générale place Saint-Pierre.

Deux mains tendues du Christ vers les plus pauvres

Sa vocation, Guy Gilbert l’a reçue comme une « révélation fulgurante » : en accueillant un enfant de 12 ans qui s’était réfugié chez lui, incapable de parler pendant un an à la suite de maltraitance parentale. Pour lui, c’était une évidence : les gosses de la rue ont besoin de quelqu’un. C’est vers eux qu’il ira. Pour tous ces jeunes qui ont perdu l’espérance, il prie chaque jour et leur fait don de tout son temps, de toute son âme, de toute sa foi. En aidant l’homme à reprendre conscience de sa dignité dans un quotidien hostile, il a été la main tendue du Christ vers les plus pauvres tout au long de sa vie.

« Priez pour moi si vous voulez bien »

Souvenons-nous de sa participation à la Neuvaine de prière pour la France, clôturée en août dernier, de sa poignante méditation : « Merci de faire ce que le Christ nous a demandé, de prier sans relâche. Prions pour la France… Que les droits de l’homme, l’épanouissement de l’homme soient servis d’abord, avant les schémas politiques égoïstes… Prions pour Vincent Lambert… Prions pour que l’euthanasie ne soit pas une loi nouvelle en France… qu’on adoucisse la mort, qu’on adoucisse la souffrance, mais qu’on ne tue pas… Et priez pour moi si vous voulez bien… Merci… J’en ai besoin puisque toutes mes journées sont faites souvent de cris de haine, de cris de gens qui en ont marre de vivre, notamment de jeunes. Prions pour que le Seigneur leur donne l’espérance… ».

À 80 ans, le curé des loubards vient de lancer un nouveau pari sur l’avenir de tous ces jeunes en détresse : même si le décrochage scolaire ou la déscolarisation sont aujourd’hui courants chez les jeunes les plus fragiles, il est impensable pour le père Gilbert que ce phénomène d’échec reste sans réponse. Pour lui, « personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable ». Il est donc en train de monter une « école des loubards » à sa Bergerie de Faucon, fondée il y a plus de 30 ans.

Ref. Guy Gilbert, le « curé des loubards », va célébrer une messe avec François

JPSC

Commentaires

  • Ce Gilbert est-il un curé qui fait semblant d'être un loubard, ou bien un loubard qui fait semblant d'être un curé? Tout cela me sonne bien faux!
    De toute façon, ses fins de mois sont certainement moins difficiles que les miennes...

  • Détrompez-vous, pour avoir entendu et recontré plusieurs fois le père Gilbert, il assume complètement sa charge de prêtre et témoigne d'un attachement indubitable à l'Eglise, et un respect de a liturgie très nettement au dessus de la moyenne. Je puis concevoir que son style d'évangélisation soit particulier et ne plaise pas universellement (moi-même, j'ai quelques réserves) au delà de son charisma certain. Je me rappelle d'une conversation avec lui avec d'autres jeunes, dont l'une lui reprochait de s'être forge un personage qui lui permettair d'attirer l'attention sur ce qu'il défendait, mais l'emprisonnait et lui permettait de jouir visiblement de l'attention qu'on lui portait. Reproche auquel il a (à ce moment là) très humblement répondu qu'il se savait en effet vulnérable à cette tentation, qui le poursuivait. Dans un de ses livres, il ajoutait que pour cette raison, il se retirait régulièrement dans le silence des abbayes. Au delà de ce qu'on peut lui reprocher, je crois que ce serait lui faire un mauvais procès que de le soupçonner de s'enrichir.

Les commentaires sont fermés.