« ...apporte sa pièce au débat ». Mais quel débat ? Il n'y a pas débat ! On dirait que le journaliste veut remettre sur le tapis sans le dire la question du célibat des prêtres. Et celui-ci n'est qu'une pièce du puzzle pour inculquer « une autre sexualité ». Pour insinuer que tout effort de chasteté, toute pratique de continence est ridicule et d'avance vouée à l'échec. Cette remise en cause, encore et encore, d'une certaine sexualité devient lassante.

Par ailleurs si l'on veut parler de ce qu'il est convenu d'appeler « pédophilie », il faut bien constater qu'elle est liée à une certaine forme d'homosexualité qui n'est jamais mise en cause.
La « pédophilie » est constamment liée au célibat des prêtres ; mais il faut bien constater que la majorité des prêtres ne sont pas « pédophiles » et vivent bien leur célibat, et que la très grande majorité des « pédophiles » ne sont pas prêtre mais appartiennent à une certaine « bourgeoisie aisée ».
Que les donneurs de leçons balaient d'abord devant leur porte.

Outre la formation (et l'activité) spirituelle, les prêtres devraient aussi être soutenus concrètement et quotidiennement dans leur vie fraternelle et affective. Que de solitude ! Que de tristesse ! Que de blessures cachées et inexprimées !

La formation spirituelle des candidats au sacerdoce dans une société sécularisée est un vrai problème et il est bon qu’on y réfléchisse. Merci à l’édition liégeoise de la Libre Belgique de l’avoir rappelé en ces termes et en permettant à un prêtre proche des milieux les plus exposés de nous donner un témoignage fidèle à l'esprit de la grande tradition de l’Eglise.