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  • Pauvre Petit !

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    D'Adrien de Marneffe sur  le site de la Dernière Heure :

    Le bourgmestre MR de Wezembeek, qui s'était positionné contre "le droit à l'avortement libre", présente ses excuses: "Je me suis laissé emporter par mon vécu intime"

    Frédéric Petit, bourgmestre de Wezembeek, explique s’être “laissé emporter par (son) vécu intime”. Sa sortie a provoqué des remous au MR et dans sa commune. “Je tiens à présenter mes excuses à ceux qui se seraient sentis associés à mes propos.”

    La Cour suprême des États-Unis a révoqué vendredi le droit à l’avortement. À contre-courant de la majorité de la classe politique belge, le bourgmestre MR de Wezembeek avait expliqué à La Libre soutenir la décision de la Cour suprême américaine. “Je suis opposé à l’avortement libre, sauf pour des raisons thérapeutiques, par exemple si on sait que l’enfant n’aura qu’une espérance de vie de quelques heures. Je suis contre le droit à l’avortement libre”, avait déclaré le bourgmestre de Wezembeek-Oppem.

    Frédéric Petit a tenu à préciser sa position. “Je maintiens mon point de vue mais je dois aussi tenir compte du fait que mes propos ont mis certains de mes collègues en difficulté, eu égard à ma fonction”, nous explique-t-il.

    "Je regrette d'avoir émis cet avis personnel"

    Dans un communiqué envoyé à La Libre, il revient sur “les réserves exprimées par rapport aux conséquences du récent arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis”. Frédéric Petit précise que “cet avis a été donné à titre strictement personnel".

    Frédéric Petit poursuit. “Je regrette sincèrement d’avoir émis cet avis personnel en oubliant la fonction représentative que j’exerce au sein de la commune.” Il explique s’être “laissé emporter par (son) vécu intime”. “Je tiens à présenter mes excuses à ceux qui se seraient sentis associés à mes propos.” Frédéric Petit, qui nous assure ne pas avoir été contacté ni n’avoir reçu d’injonction de son président de parti, rappelle que le MR, dont il fait partie, “s’est exprimé clairement en affirmant par la voix de son président que le parti ne partageait pas son opinion et était “totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement”.

    Il conclut en précisant qu’il respecte “la prise de position du parti et apprécie la possibilité qu’ont les membres du MR de s’exprimer et de voter librement dans les débats éthiques comme c’est le cas pour celui de l’IVG”.

    Son point de vue personnel “n’a rien à voir avec son engagement de Bourgmestre ni avec la gestion communale”.

    Des remous au MR

    Cette tentative d’apaisement survient alors que les précédentes déclarations de Frédéric Petit ont provoqué des remous au sein du MR et ont fait bondir plusieurs libéraux, dont Denis Ducarme, Christine Defraigne et Olivier Destrebecq. 

    Le MR de Wezembeek-Oppem s’est même désolidarisé des propos de son bourgmestre. “Bien que M. Petit soit un bon gestionnaire communal, nous ne partageons pas son opinion sur la question de l’avortement. Nous l’invitons à revoir sa philosophie libérale sur ce sujet”, ont-ils déclaré dans la DH. 

    De son côté, Georges-Louis Bouchez avait précisé que le bourgmestre de Wezembeek-Oppem ne serait pas recadré. "Il n’y a pas de ligne de parti sur le sujet puisque depuis 1962, la liberté de vote est la règle sur ces questions”, avait rappelé le président du MR, ajoutant qu’il s’agissait d’une “opinion et non un délit, raisons pour lesquelles, même si ma position est totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement, il est libre et responsable de ses propos".

  • Madrid : plus de 100.000 personnes pour manifester contre la réforme de la loi espagnole sur l'avortement

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    De kath.net/news :

    Madrid : Plus de 100 000 participants ! - Grande manifestation contre la réforme de la loi espagnole sur l'avortement

    28 juin 2022

    Selon Oreja, l'organisateur : la décision américaine de DA annulant Roe vs Wade est un signe "que le débat sur la culture de la vie est loin d'être terminé"

    Madrid (kath.net/KAP/red) Selon les organisateurs, plus de 100 000 personnes ont manifesté dimanche à Madrid contre la réforme de la loi destinée à libéraliser davantage le meurtre d'enfants à naître en Espagne. Plus de 200 organisations civiles - dont beaucoup du secteur religieux - avaient appelé à participer à la marche de protestation vers la Plaza de Colon dans la capitale espagnole, a rapporté dimanche le portail "ACI Prensa". Les lois récemment adoptées - y compris celles sur l'euthanasie - sont injustes et "totalitaires", selon les manifestants.

    L'annulation de la décision de la Cour suprême relative à l'avortement "Roe vs. Wade" aux États-Unis a montré "que le débat sur la culture de la vie est loin d'être terminé", a déclaré l'organisateur de la manifestation, Jaime Mayor Oreja, de la protection de la vie Club "Néo". Les manifestants n'ont pas voulu se rendre complices des lois en gardant le silence. Les fondements chrétiens de la société espagnole devront être "mobilisés et défendus" encore plus à l'avenir, car ceux qui sont au pouvoir "ne se comportent pas en dirigeants, mais en réinventeurs qui veulent dresser les Espagnols les uns contre les autres", a déclaré le maire.

    Le gouvernement espagnol veut changer la réalité "et dire que tuer est bon et miséricordieux, tandis que les soins, la prière et l'aide pour ceux qui ont besoin de soutien sont mauvais", a déclaré Carmen Fernandez de la Cigona, de l'Institut d'études familiales. La suppression du délai de réflexion obligatoire de trois jours avant un avortement devrait "dissuader de réfléchir". Nayeli Rodriguez, coordinatrice espagnole de la campagne de prière "40 jours pour la vie", a calculé que depuis la légalisation de l'avortement en Espagne en 1985, 2,5 millions d'avortements ont déjà été pratiqués.

    La réforme de la loi sur l'avortement initiée par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a été votée en Conseil des ministres espagnol le 17 mai. Entre autres choses, le projet de loi prévoit que les filles à partir de 16 ans peuvent se faire avorter sans le consentement parental, et les délais de réflexion précédemment prescrits ne s'appliqueront plus. Il est également stipulé que les hôpitaux publics dotés de services de gynécologie et d'obstétrique doivent disposer de spécialistes pouvant garantir la réalisation des avortements. Le projet de loi doit maintenant être débattu et voté à la Chambre des représentants avant d'être transmis au Sénat.

  • Arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis : la bataille ne fait que commencer

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    De gènéthique.org :

    Avortement : la décision de la Cour suprême entre réactions et interprétations

    27 juin 2022

    Vendredi, la Cour suprême américaine a annulé l’arrêt Roe vs. Wade. Avec cet arrêt, elle met fin au « droit à l’avortement » dans le pays, rendant à nouveau chaque Etat libre de légiférer dans le sens qu’il souhaite. Comme le Mississippi qui a voté l’interdiction de l’avortement après 15 semaines de grossesse. C’est cette loi qui a été contestée devant la plus haute juridiction et conduit à renverser l’arrêt Roe vs. Wade (cf. Etats-Unis : L’avortement devant la Cour suprême).

    Parmi les nombreuses réactions qu’a suscitées la décision de la Cour, le directeur de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit « très déçu »[1]. De son côté, l’Académie pontificale pour la vie affirme dans un communiqué que « la protection et la défense de la vie humaine n’est pas une question qui peut rester confinée à l’exercice des droits individuels, mais au contraire une question de grande portée sociale » [2]. Et « le fait qu’un grand pays ayant une longue tradition démocratique ait changé sa position sur cette question interpelle le monde entier ».

    Une décision incomprise ?

    Pour François-Henri Briard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation et membre de la Société historique de la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, cette décision dans l’affaire Dobbs est « sans nul doute possible un arrêt historique dont l’écho sera considérable ». « Mais la marée de commentaires qu’elle suscite, notamment en Europe, procède hélas souvent de l’incompréhension, du simplisme arrogant ou même d’une hostilité aveugle », dénonce-t-il[3].

    « La Cour n’a pas statué sur le statut de l’embryon, ni sur le droit à la vie, ni même sur le droit à l’avortement, pointe l’avocat. Elle n’a à vrai dire même rien jugé du tout sur le fond de cette question, dont elle a au contraire souligné la dimension essentiellement morale. » « La Cour a seulement jugé, dans une approche dite “originaliste, que la constitution de 1787 ne contient pas, ni explicitement ni implicitement, un quelconque droit à l’avortement, en ajoutant qu’il n’appartient qu’au peuple et à ses représentants de se prononcer sur cette question », analyse-t-il.

    Et cette décision est finalement similaire à la jurisprudence européenne. « De la même manière, la Cour européenne des droits de l’Homme avait jugé que la protection de la vie privée ne garantit pas un droit à l’avortement, et qu’il appartient à chaque Etat de décider librement s’il souhaite ou non légaliser cette pratique », explique Grégor Puppinck, président du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ).[4]

    La fin d’une « erreur judiciaire »

    « La construction de la décision Roe v/ Wade de 1973, qualifiée aujourd’hui d’erreur judiciaire, reposait sur des fondements juridiquement erronés (interprétation “bricolée du Quatorzième Amendement au nom de la vie privée, de l’autonomie personnelle et d’une certaine idée de la liberté humaine), affirme François-Henri Briard, et n’était, selon l’expression du juge Byron White, que la manifestation d’un activisme judiciaire brutal inspiré par des groupes de pression. »

    Le juge Antonin Scalia, l’avait déjà affirmé dans l’affaire Casey en 1972, souligne l’avocat, « seuls les citoyens doivent décider de questions aussi graves, par le vote démocratique, et non des juges non élus interprétant un texte constitutionnel selon leurs préférences morales ou philosophiques personnelles ».

    Pour François-Henri Briard, la décision de la Cour suprême « a été rendue par des membres de la cour qui ne sont ni de droite ni de gauche, ni conservateurs ou progressistes, mais des juges, intègres et indépendants, de grands professionnels du droit, qui ne sont séparés que par des questions de techniques d’interprétation de la constitution fédérale (textualistes vs constructifs) et non par des clivages politiques ».

    Des Etats commencent à interdire l’avortement

    Conséquence de l’arrêt de la Cour suprême, plusieurs Etats américains ont annoncé prendre des dispositions pour interdire les avortements. Le Missouri a été le premier, dès vendredi. Le procureur général de l’Etat, Eric Schmitt, a ratifié le texte déjà voté (cf. USA : Interdiction de l’IVG au-delà de huit semaines au Missouri).

    Sept Etats lui ont emboîté le pas, et plusieurs autres ont prévu de le faire[5]. Comme dans l’Indiana où le gouverneur, Eric Holcomb, a annoncé convoquer la législature pour y interdire les avortements. La moitié des Etats-Unis pourrait suivre cette voie.

    En réaction, le Planned Parenthood a lancé une procédure judiciaire dans l’Utah et différentes entreprises ont annoncé financer les avortements de leurs employées. Parmi elles, Airbnb, Tesla, Amazon, Starbucks, ou encore Disney (cf. Le Sénat de l’Utah vote une loi pour limiter le nombre d’IVG).

    Une bataille qui ne fait que commencer ?

    Mais la bataille pourrait ne faire que commencer. Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a affirmé par la voix de son porte-parole qu’il continuerait à « chercher des “solutions” ». La Maison Blanche évalue d’éventuels décrets en ce sens.

    De son côté, le procureur général Merrick Garland laisse entendre qu’il est prêt à sévir contre les Etats qui bloqueraient l’accès à la pilule abortive, approuvée par la FDA[6]. « Les Etats ne peuvent pas interdire la mifépristone », affirme-t-il. Car la FDA est seule détentrice de l’autorité pour approuver les médicaments aux Etats-Unis. Autorisés jusqu’à 10 semaines de grossesse, les avortements médicamenteux représentent la moitié des IVG pratiquées dans le pays.

    Pourtant, sans l’interdire, plus de 30 Etats ont déjà adopté des restrictions, notamment en interdisant leur envoi par la poste. Un fabricant de mifepristoneGenBioPro, a déjà intenté un procès contre le Mississippi pour ses restrictions sur le produit (cf. COVID-19 : recrudescence des IVG par téléconsultation aux Etats-Unis, et des regrets).

    Et la lutte pourrait dépasser le sujet de l’avortement. « “Dans de futurs dossiers” concernant, eux aussi, le respect de la vie privée, “nous devrions revoir toutes les jurisprudences” », a écrit le juge Clarence Thomas, dans un argumentaire accompagnant la décision de la Cour suprême. Dans cette déclaration, il cite trois arrêts relatifs à la contraception ou encore au mariage entre personnes de même sexe.

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    [1] Reuters, WHO’s Tedros disappointed by end of U.S. abortion ruling Roe v Wade (24/06/2022)

    [2] Vatican news, Avortement: l’Académie pontificale pour la Vie salue la décision américaine (25/06/2022)

    [3] Le Figaro, François-Henri Briard, Avortement : ce qu’a vraiment dit la Cour suprême des États-Unis (25/06/2022)

    [4] Famille chrétienne, Antoine Pasquier et Camille Lecuit, La Cour suprême américaine annule le droit constitutionnel à l’avortement (24/06/2022)

    [5] AFP (27/06/2022)

    [6] Stat news, Nicholas, Florko, The Biden administration wants to get tough on states’ abortion pill restrictions. It won’t be easy (24/06/2022)

  • 117 prêtres ordonnés cette année en France

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    Pour les années 2012-2022, la moyenne annuelle des ordinations de prêtres diocésains en France a été de 82 prêtres. Les dix années précédentes, elle s’élevait à 107 prêtres. Soit une chute, entre ces deux décennies, de 23 %. Cette même moyenne annuelle d’ordinations de prêtres diocésains était de 125 entre 1992-2002. En trente ans, on est donc passé de 125 nouveaux prêtres diocésains annuels, à 82. 60% des diocèses français n’auront pas d’ordinations cette année. (source)

    Communiqué de la Conférence des évêques de France :

    Retour sur les ordinations 2022 en France :

    117 prêtres seront ordonnés cette année en France

    La majorité des ordinations se sont déroulées dimanche 26 juin 2022 en France. Comme chaque année de très nombreuses messes d'ordination ont lieu le dimanche qui précède la fête des apôtres Saint Pierre et Saint Paul, les deux piliers de l'Église catholique. Ces ordinations sont source de grande joie et d’espérance pour l’Église, qui accueillera cette année 117 nouveaux prêtres en France.

    Pour l'année 2022, 117 prêtres seront ordonnés (72 diocésains, 22 issus d'une congrégation, communauté religieuse ou société de vie apostolique - dont 3 déjà comptés parmi les diocésains - 21 prêtres religieux - dont 1 déjà compté au diocèse de Luçon -, ainsi que 6 prêtres célébrant selon la forme extraordinaire du rite romain).

    Les chiffres présentés ci-après sont communiqués à date des retours reçus. La liste des prêtres ordonnés dans les congrégations religieuses n’est pas exhaustive.

    Les évêques, les prêtres et les diacres reçoivent leur mission dans l'Église, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l'ordre, généralement appelé "ordination". Le sacrement de l'ordre se caractérise par l'imposition des mains et une prière de consécration. Il est conféré une fois pour toutes. Le ministre ordonné manifeste à tous que c'est le Christ qui appelle, rassemble et porte la Bonne Nouvelle dans le monde.

    L’ordination sacerdotale est la célébration durant laquelle le prêtre reçoit de l’évêque le 2e degré - le presbytérat - du sacrement de l’ordre (le 1er degré étant le diaconat). Par l’ordination, le nouveau prêtre reçoit le sacerdoce (la fonction du ministre de Dieu) qui est une marque ineffaçable comme le baptême. Le nouveau prêtre intègre ainsi le « presbyterium » qui est la communauté des prêtres d’un diocèse.

    Consulter la répartition des ordinations par diocèses et par communautés religieuses ci-dessous :

    Lire la suite