Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • On va bientôt pouvoir changer plusieurs fois de genre et de prénom

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Belgique : vers la possibilité de changer plusieurs fois de genre et de prénom

    27 mars 2023

    Le 24 mars, le conseil des ministres belge a approuvé la première phase de la réforme sur la « loi transgenre » du 25 juin 2017 en réponse aux remarques de la Cour constitutionnelle qui avait annulé plusieurs dispositions de la loi.

    Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a annoncé la suppression du principe d’irrévocabilité et de la procédure devant le tribunal de la famille. Il sera donc possible de changer plusieurs fois de genre et de prénom, et de modifier l’enregistrement auprès de l’officier de l’état civil en suivant la même procédure que pour la première modification (cf. En Belgique, importante augmentation des demandes de changement de sexe à l’état civil).

    La deuxième phase de la réforme doit porter sur la possibilité de reconnaissance pour les personnes se déclarant non binaires.

    La procédure de changement de genre devrait également être bientôt simplifiée en Allemagne avec l’adoption d’une « loi sur l’autodétermination ». Si le texte est voté, le changement de genre à l’état civil pourra entrer en œuvre après un délai de réflexion de trois mois. Une personne ayant obtenu un changement d’état civil pourra formuler une nouvelle demande, mais au bout d’un an. Concernant les mineurs de 14 ans, la procédure sera engagée par leurs parents ou tuteurs. Après 14 ans, ils pourront contester la démarche de leur enfant mais la décision reviendra au tribunal (cf. Espagne : l'”autodétermination du genre” librement autorisée dès 16 ans).

  • Quand la place et le rôle des prêtres font débat dans l'Eglise...

    IMPRIMER

    Jean-Pierre Snyers réagit à un article publié par Bosco d'Otreppe sur la Libre de ce lundi 27 mars :

    En marge de l'article sur le rôle des prêtres dans l'Eglise que l'on peut trouver dans la Libre du 27 mars,  permettez-moi quelques propos... Que penserait-on d'un député du PS qui souscrirait aux idées du MR? Face à cette contradiction, nul doute que le président socialiste ne tarderait pas à lui donner son C4, tout en spécifiant qu'il n'est plus à sa place au sein de son parti. Rien de plus normal. De même que penser des prêtres et des laïcs qui, tout en se disant "catholiques", prônent une Eglise qui renie la morale, les dogmes et les sacrements du catholicisme?  La cohérence et l'honnêteté voudraient qu'ils admettent qu'ils se sont trompés d'Eglise et qu'une autre les attend. Laquelle? Le protestantisme libéral.  Là au moins, ils seront à l'aise. Plus besoin de croire aux dogmes et aux sacrements, ni même au Credo, mariage des personnes du même sexe, femmes à "l'autel"; bref, tout ce dont ils rêvent est déjà présent dans cette dénomination "chrétienne" au laxisme aussi improductif que dévastateur. Alors quoi? Serait-ce seulement le lien financier qui les retient encore cette Eglise qu'ils trahissent?  De grâce, messieurs les schismatiques, ne trompez plus les humbles fidèles: ceux qui attendent que vous leur annonciez avec fidélité la foi bi-millénaire du christianisme et non vos élucubrations qui ne font que semer la zizanie et la confusion.

  • Selon François, l'Église doit garder la maîtrise du traitement juridique des abus sexuels

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du figaro via Il Sismografo :

    Pour le pape l'Église doit garder la maîtrise du traitement juridique des abus sexuels

    Contre la loi du silence François a publié un décret très contraignant mais il opte pour la primauté juridique de l'Église au détriment de la collaboration avec la justice civile -- Dans un document juridique publié le 25 mars, fête de l'Annonciation dans l'Église catholique, le pape François a confirmé et renforcé plusieurs mesures juridiques pour lutter contre les abus sexuels. En clair, toute personne dans l'Église qui a connaissance d'un abus sexuel sur mineurs, ou sur des personnes handicapées, a le devoir de le « signaler » à l'évêque du lieu. «Ce signalement n'est pas une violation du secret professionnel » (segreto d'ufficio) précise le texte. «Sauf» demande l'Église, si un prêtre recevait cette confidence dans le cadre de la confession dont le secret absolu reste protégé.

    Tout responsable, quel que soit son statut, clerc ou laïc, qui est informé d'un délit potentiel, doit alors diligenter une enquête canonique, selon le droit interne de l'Église. En cas de blocage, il doit même user de son autorité hiérarchique pour « obtenir des informations » et faire avancer l'enquête. Et ne doit donc, en aucune manière, s'y opposer. Il est également responsable de la « conservation » des documents de l'enquête, c'est-à-dire de leur sécurité, contre toute destruction ou disparitions de pièces comme cela s'est déjà produit.

    Ce décret entend rendre pratiquement impossible la « couverture ou l'ensablement » des abus sexuels commente Mgr Filippo Lannone, Préfet du dicastère pour les textes législatifs, un ministère du Vatican.

    Mise en application le 30 mars 2023

    Mais s'il renforce nombre de procédures internes à l'Église catholique, le pape François n'impose pas l'obligation de recours à des enquêtes juridiques menées par des instances civiles, non dépendantes de l'Église. C'était pourtant une demande de nombres associations de victimes dans le monde. En France, l'Église catholique a ainsi passé des conventions de signalements automatiques d'abus avec les parquets pour déclencher les enquêtes de police afin de vérifier la nature des accusations. Mais en Italie, le concordat interdit pratiquement un évêque le droit de signaler un prêtre accusé à la justice civile.

    Le nouveau document suggère simplement que le responsable ecclésial, « s'il le juge opportun, peut demander des informations à des personnes et à des institutions, mêmes civiles, qui sont en mesure de fournir des éléments utiles pour l'enquête ». L'Église universelle n'accepte donc pas que la justice civile entre dans une procédure touchant ses prêtres. Cela dit le document fustige et interdit toute action d'obstruction hiérarchique « omissions directes, interférences ou évitement d'enquêtes civiles ou d'enquêtes canoniques, administratives ou pénales ».

    Plus globalement les mesures, en partie déjà connues, sont proclamées « définitivement » par ce Motu Proprio, un décret d'application, d'une dizaine de pages, intitulé « Vous êtes la lumière du Monde ». Elles ont été expérimentées depuis le 7 mai 2019 à tous les niveaux de l'Église avec un précédent Motu Proprio provisoire. Elles entrent en application le 30 mars 2023.

    Lire la suite