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  • Le cardinal Sarah succède au cardinal Canizares à la tête de la Congrégation pour le Culte divin

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    Lue sur "Le Suisse Rom@in", cette information concernant la nomination d'un prélat modéré (bien dans la ligne de son prédécesseur, le cardinal Canizares) qui dément les rumeurs alarmistes sur les remaniements romains qui, selon certains, viseraient à imposer une rupture par rapport aux orientations de cette congrégation sous le pontificat précédent :

    Le Cardinal Sarah nommé au culte divin

    LE CARDINAL ROBERT SARAH NOMMÉ PRÉFET DE LA CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS.

    Vatican - le 24/11/2014 | Par Agence I.Media

    Le pape François a nommé, dans la matinée du 24 novembre 2014, le cardinal guinéen Robert Sarah préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce dicastère n'avait pas de préfet à sa tête depuis août dernier. Le cardinal Robert Sarah était jusqu'alors président du Conseil pontifical Cor Unum.

    I.MEDIA

    A lire également, sur le même blog :
     

    La guerre feutrée entre vaticanistes

    Les vaticanistes jouent un très grand rôle, faisant souffler le vent, tomber la pluie ou briller le soleil dans la météo médiatique du Vatican. Ce sont parfois ces spécialistes qui créent de toutes pièces les événements et pour ainsi dire habillent le Pape des adjectifs comme traditionaliste, progressiste, conservateur. 

    il n'y a parfois pas d'ambigüité dans les paroles du Saint-Père; pourtant, ce monde fascinant affectionne les intrigues vaticanesques. 

    Le site de Jean-Louis de La Vassière: guerre feutrée entre vaticanistes

  • "Il faut que l'Europe reconnaisse enfin ses racines chrétiennes!"

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    Lu sur Valeurs Actuelles :

    Visite du pape à Strasbourg - Rachida Dati : "Il faut que l'Europe reconnaisse enfin ses racines chrétiennes !"

    Entretien. A la veille de la visite du pape à Strasbourg, l’eurodéputée UMP raconte ses souvenirs et plaide pour que l’Europe reconnaisse officiellement ses racines chrétiennes.

    Le pape François sera demain (mardi, NDLR) à Strasbourg. Que vous inspire sa venue ?

    La venue du Pape à Strasbourg est un événement historique. Elle vient à un moment très important où de nombreuses crises et de nombreuses peurs continuent de secouer l'Europe. Son discours est très attendu et sera un moment fort et porteur d'espoir pour les peuples européens. Je pense qu'il portera un message d'unité et de lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes. Ce Pape a véritablement placé son pontificat sous le signe de l'attention aux plus faibles. C'est un message très fort pour une Europe qui connaît des drames humains au large de ses côtes en raison d'une immigration mal maîtrisée, et pour une Europe dont la pauvreté et le chômage explosent. C'est un avertissement aussi pour les politiques que nous sommes : l'Europe, la France ont besoin d'apaisement et de discours d'unité.

    Certains eurodéputés - de gauche et d'extrême gauche notamment- considèrent qu'un discours du Pape François dans l'hémicycle est contraire au principe de laïcité. Qu'en pensez-vous?

    C'est absurde et cela ne correspond absolument pas à ma conception de la laïcité. Je suis pour une laïcité positive, ou le dialogue entre les autorités religieuses et les autorités publiques est encouragé. Le Pape François est le Chef spirituel de millions d'Européens. Le Christianisme est une religion qui a irrigué les Histoires des Nations européennes, de sorte que nous avons en Europe des racines chrétiennes. C'est un fait historique ! Il serait bon que l'Europe le reconnaisse enfin de manière officielle.

    Vous aviez déjà rencontré le pape, l’année dernière à Rome. Quel souvenir en gardez-vous ?

    J'ai été reçue avec un petit groupe de parlementaires en audience au Vatican. Nous avions été sélectionnés compte tenu de nos engagements pour la famille et plus globalement pour les questions éthiques. C'était une rencontre extrêmement émouvante, inoubliable. Le Pape François a pris le temps de nous parler tous individuellement. Il était à l'écoute. J'ai été frappée par sa sagesse, sa simplicité et sa disponibilité.

    Deux jours après la venue du Pape, le Parlement votera - jeudi - une résolution que vous avez initiée avec Michèle Alliot-Marie pour dénoncer le sort qui est fait à Asia Bibi cette Chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour "blasphème"...

    Le Parlement européen a une longue tradition de défense des droits de l'Homme, j'ai souhaité que tous les Députés européens envoient un message de soutien à Asia Bibi et prennent une initiative pour demander aux autorités pakistanaises de la libérer. Le "crime" de cette femme est d'avoir bu à une fontaine réservée aux musulmans ! Au nom du droit des femmes, au nom de la liberté religieuse, nous ne pouvons pas le tolérer ! Avec Michèle Alliot-Marie, nous avons tout d'abord mobilisé notre groupe, le PPE, en faisant signer en deux jours à 51 autres Députés une question écrite à la Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, lui demandant d'intervenir auprès de l'UE. Nous avons également rédigé une tribune appelant le Président Hollande à prendre une initiative auprès du Président pakistanais, ce qu'il a fait depuis. Puis nous avons demandé à ce que tout le Parlement se mobilise par le vote de cette résolution. Le temps presse et tout ce que nous pourrons faire pour libérer Asia Bibi, lutter contre les persécutions des Chrétiens partout dans le monde, nous le ferons.

  • Sur le front de l'avortement...

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    Sur le Salon Beige :

    • L'avortement et la croissance de la culture de mort
      Un débat sur l'avortement a récemment été annulé à l'université d'Oxford parce qu'il s'agit d'un sujet dont on ne doit pas débattre. Tim Stanley, catholique, a donc diffusé l'intervention qu'il n'a pa...
    • Avortement : grande franchise canadienne
      Le National Post fait le compte des avortements au Canada (plus de 100.000 par an) et illustre le tout avec un graphique qui montre les statistiques de l'avortement par âge du fœtus. Très explicite : ...
    • Ou tu avortes ou tu perds ton boulot
      Cela se passe comme ça en Espagne : "Le message est simple : c’est celui qu’entendent des milliers de femmes en Espagne où une part importante des « interruptions volontaires de la grossesse », comme ...
  • Le pape à Strasbourg : en direct sur KTO

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    20141124_pape_francois_strasbourg_1.jpg10h30 - Direct

     

    Discours du pape François
    au Parlement européen
       

     

    12h00 - Direct

     

    Discours du pape François
    au Conseil de l'Europe

     

    Lire également, sur zenit.org :

     

  • France : autour du 40e anniversaire de la loi Veil sur l'avortement

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    DÉCRYPTAGE DE LA LOI VEIL : LES ARGUMENTS EN DÉBAT

    Gènéthique vous informe

    Dans son émission « La marche de l’histoire » sur France Inter, Jean Lebrun propose régulièrement, avec la complicité des comédiens du Français, de faire revivre, à partir de documents d’époque, les débats de l’Assemblée nationale autour d’un projet de loi. Le 14 mai 2014,  c’est un condensé des arguments avancés par les députés au sujet de la loi sur l’avortement qui était proposé.

    Le projet de loi concernant l’avortement sera adopté en Conseil des ministres le 13 novembre 1974 et présenté à l’assemblée nationale le 26 novembre. Les débats longs et houleux se poursuivront jusqu’au 19 décembre de cette même année. La demi-heure d’émission proposée par Jean Lebrun ne peut en reprendre l’intégralité, mais elle met en évidence les grandes lignes des positions défendues par les députés. Ce qui reste frappant, c’est la façon dont l’histoire se répètera désormais quand les lois dites « sociétales » - en réalité transgressives et idéologiques - seront proposées au vote de l’Assemblée. Sous couvert de libération morale, ces lois génèrent de nouvelles normes liberticides et destructurantes.

    Lire la suite sur gènéthique.org

     

  • Marc Tarabella (PS) souhaite que l'on ne diabolise pas la visite du pape au Parlement Européen

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    Quand il faut en faire assez mais pas trop (voir ICI)....

    COMMUNIQUE du Parti Socialiste :

    Ne pas diaboliser la venue du Pape

    Ce mardi, le pape se présentera devant le Parlement européen, au grand mécontentement de certains. « Certains veulent diaboliser la venue du pape. Pourtant les valeurs du Parlement européen sont l’ouverture d’esprit, la tolérance et le dialogue. Rien d’anormal donc à recevoir un chef d’état, leader d’opinions tant qu’il est en adéquation avec nos valeurs. Je regrette néanmoins le format qui ne permettra pas un réel échange entre le Pape et l’ensemble des Députés.»  déclare Marc Tarabella, chef de délégation PS eu Parlement européen.

    La position du collègue Mélenchon à cet égard répond en tous points à la définition de l’intégrisme et contraire aux valeurs européennes d’ouverture; il devient ce qu’il dénonce.

    Partisan de la laïcité, pas du laïcisme

    « Je suis partisan de la laïcité des institutions européennes ou nationales, mais refuser la venue d’invités sous prétexte qu’ils ont des convictions ne tient plus de la laïcité mais du laïcisme, dans le sens  intégrisme de la laïcité ».

    La venue d’invités au Parlement européen

    En 2008, le Dalaï-lama était venu s’exprimer également devant l’ensemble des Eurodéputés. Le Parlement européen a pour vocation de recevoir les leaders d’opinion ou chaque groupe, association ou culte qui voudrait partager leur point de vue.

    « Pourquoi accepter de recevoir le Dalaï-lama, Conchita Wurst mais aussi les lobbies cigarettiers, des associations pour la défense de la planète, tous vecteurs d’opinions, partagées ou non, et refuser la venue le Pape François ? Ce serait faire preuve d’intolérance. »

    Les institutions européennes comme les services publics doivent être laïques mais…

    La laïcité est une valeur fondamentale. Un guichetier à l’hôtel de ville se doit d’être neutre mais on ne peut en demander autant au citoyen qui se présente devant lui. Il en va de même ici.

    Les institutions européennes se doivent d’être laïques, qu’aucun signe ostentatoire par exemple n’orne les murs et que le personnel et le service européen restent neutres, on ne peut en demander autant aux personnes reçues par celles-ci.

    Le format proposé par le Parlement européen n’est néanmoins pas le bon

    Comme lors de la réception d’autres chefs d’État mais aussi de personnalités comme les prix Sakharov ou prix Nobel de la paix, je regrette le format « ex cathedra » qui ne permet pas le dialogue et l’échange autant que nous pourrions espérer.

    Et pourtant, les questions au Pape ne manquent pas

    « En tant qu’Eurodéputé également en charge de l’égalité des genres, j’aurais voulu pouvoir échanger avec lui sur des thèmes importants comme

    ·         le droit à l’avortement et donc  le droit des femmes à disposer de leur corps

    ·         le droit des femmes à être prêtre

    ·         la reconnaissance des droits des homosexuels et du mariage gay

    ·         le mariage des divorcés

    ·         les bienfaits du port du préservatif

    En conclusion, recevoir au Parlement européen le Pape n’est en rien une soumission à la religion catholique mais la rencontre entre une institution qui représente 500 millions de citoyens européens et un homme, porte-parole d’une croyance partagée par plus d’un milliard de citoyen de par le monde. Le dialogue valeur centrale de l’Europe, est indispensable. »

  • Ce que le pape François pense vraiment de l'Europe

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    Du blog "chiesa" de Sandro Magister :

    Ce que François pense vraiment de l'Europe

    Il l’a expliqué, le 3 octobre, aux évêques du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Son discours était resté secret. En voici le texte. À la veille du voyage du pape à Strasbourg 

    par Sandro Magister

    CITÉ DU VATICAN, le 24 novembre 2014 – Les deux discours que François va prononcer demain à Strasbourg ne seront pas les premiers qu’il adressera à l’Ancien Continent.

    Le 3 octobre dernier, en effet, le pape a reçu en audience à Rome les participants à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui avait pour thème : “Famille et avenir de l’Europe”.

    Le CCEE réunit les présidents des 33 conférences épiscopales d’Europe, plus l’archevêque de Luxembourg et celui de la Principauté de Monaco, ainsi que l’évêque de Chisinau en Moldavie. Il est présidé par le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest.

    Mais, le 3 octobre, le pape Jorge Mario Bergoglio a choisi de ne pas lire le texte qui avait été préparé, qu’il s’est limité à remettre à l’assistance. Il a pris le mot de bienvenue prononcé par Erdõ comme point de départ d’un discours improvisé, dans lequel il a parlé à l'Europe et de l'Europe, sans se priver de lancer des flèches politiquement très incorrectes contre les comportements actuels de l’Ancien Continent.

    Voici le lien qui permet d’accéder au discours officiel diffusé par les médias du Vatican :

    > Aux participants à l'assemblée plénière du CCEE

    Et voici d’autre part le discours – complètement différent et jusqu’à présent inédit – qui a été effectivement prononcé par le pape, tel qu’il a été transcrit par quelqu’un qui était présent.

    Un discours qu’il faut lire en entier et dont il faudra se rappeler chaque mot, demain, à Strasbourg.
    __________

    "EUROPE, REVIENS À JÉSUS!"

    par François

    Chers frères dans l’épiscopat,

    Je vous salue tous avec affection à l’occasion de cette assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Et je remercie le cardinal Peter Erdõ de l’allocution par laquelle il a ouvert cette rencontre. Je vais vous faire remettre le discours que j’ai ici et, à sa place, je vais me permettre de vous communiquer quelques idées que j’ai dans le cœur et qui m’ont été inspirées par les propos de Son Éminence.

    Lire la suite