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  • ONU : le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial d'Istambul

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    De c-fam.org :

    Le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial de l’ONU

    Istanbul, le 27 mai (C-Fam). Lors du Sommet mondial à Istanbul cette semaine, le Vatican a rappelé aux dirigeants du monde qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Le Saint-Siège a rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement en vertu des Conventions de Genève, également connues sous les noms de droit international humanitaire ou de lois de la guerre.

    Le « Saint-Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des “interprétations larges et litigieuses” du droit international », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

    La déclaration visait à dénoncer les efforts européens pour définir ces enfants à naître, qui sont conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits, comme une « blessure de guerre » qui doit être supprimée afin de « guérir » la mère.

    Parolin a pris la parole au tout premier Sommet humanitaire mondial, une conférence de l’ONU destinée à renforcer l’action humanitaire boiteuse venant en aide aux flux massifs de réfugiés et à aider 130 millions de personnes vivant dans des crises humanitaires.

    Le Danemark a annoncé qu’il allait montrer son leadership dans l’humanitarisme en finançant la « santé et les droits sexuels et reproductifs, contre la violence basée sur le genre » et « le droit d’avoir une éducation sexuelle complète, ainsi que le droit à l’avortement ». Dans cette perspective, le Danemark a déclaré qu’il augmenterait le financement du travail du FNUAP en Syrie, actuellement ravagée par la guerre. Le Danemark est un des principaux donateurs du FNUAP, de l’International Planned Parenthood, d’ONU Femmes, et d’Amplify Change.

    Les Pays-Bas, eux aussi un des grands pays donateurs de l’ONU, ont déclaré : « Les femmes et les jeunes filles devraient avoir accès aux services et au matériel de santé sexuelle et reproductive, y compris les contraceptifs, l’avortement sans risque et les soins nécessaires aux victimes de viols ».

    Le président de la puissante Oak Fondation a déclaré : « Notre premier engagement est de soutenir et de financer les organisations qui fournissent ou défendent le droit aux droits sexuels et reproductifs », en clair « le droit à l’avortement dans le cadre des soins médicaux non discriminatoires en vertu du droit international humanitaire ». La fondation finance le groupe d’avortement mondial Ipas et le Global Justice Center, architecte de la campagne pour les droits à l’avortement en vertu du droit humanitaire.

    Leur stratégie a pour cible une loi américaine sur l’aide internationale interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. L’amendement Helms est attaqué puisque les groupes pro-avortement espèrent obtenir des millions de dollars américains de plus avant la fin de l’administration Obama.

    Mais lorsque six nations européennes ont dit aux États-Unis l’an dernier au Conseil des droits de l’homme que la loi viole les Conventions de Genève, les États-Unis ont contre attaqué. Lors du Sommet, les États-Unis ont carrément évité la question dans leurs remarques préparées à l’avance.

    Les défenseurs de ces enfants fruits de violences sexuelles soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux ainsi qu’à leur mère. Ils rapportent que des dizaines de milliers de ces enfants souffrent de stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance. Des centaines d’autres sont susceptibles d’endurer ce même sort, eux qui naissent aujourd’hui suite aux violences de groupes armés tels que l’EIIL et Boko Haram.

    Le Saint-Siège a parlé pour ces enfants, encourageant « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui, à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés du viol ».

    Traduit par Anne-Claire Foltzenlogel

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juin 2016

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    Intentions de prière du pape en juin 2016: des villes solidaires (source : zenit.org)

    La solidarité dans les grandes villes et la formation des séminaristes et des novices sont les deux intentions de prière du pape François pour ce mois de juin 2016: deux défis de prière que le pape François confie à son Réseau Mondial de Prière.

    L’édito de ce mois, sur la solidarité dans les villes, a été écrit par le Père Thierry Monfils, sj, délégué du Réseau Mondial de Prière du Pape en Belgique.

    En juin, le pape François invite son réseau à prier pour que grandisse la solidarité dans les grandes villes :

    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Le défi évangélisation  concerne les formateurs des séminaristes et des novices:

    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Evangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Fraternelles, nos villes ?

    Nous savons l’amour de Dieu pour les personnes âgées, isolées, pauvres. Le défi intention de François pour ce mois nous invite à confier à Dieu ces personnes ainsi que nos efforts pour mettre dans les villes une solidarité véritable.

    « Comme elles sont belles ces villes qui surmontent la méfiance maladive et qui intègrent ceux qui sont différents », disait François aux mouvements populaires (le 28 octobre 2014).

    Parfois, certains accueillent, c’est le cas de Charlotte, bénévole. Elle présente « Un toit sur la rue » halte de nuit à Toulouse, lieu d’écoute et de chaleur humaine, premier pas vers le lien social et le monde extérieur pour de nombreux hommes et femmes à la rue.

    Parfois des groupes s’efforcent d’habiller la ville de couleurs et de joie. C’est le cas pour la fresque murale « Le mur des Canuts ».

    La beauté et l’humanité au cœur de la ville nous invitent aussi à prier. En ce sens, vous pourrez lire les témoignages que nous présente Yves, jésuite, accompagnateur des « Exercices spirituels dans la rue ». Un court reportage sur la création de jardins familiaux pour créer des lieux de rencontre et de solidarité va dans ce même sens.

    Dieu nous rend la vie plus belle. Or nous sommes encore pécheurs : il nous voit enlaidis, défigurés. Mais nos fautes ne l’empêchent pas de venir à nous : il envoie le Fils éternel pour nous apprendre à aimer. Avec Saint Ignace, Yves, jésuite, nous aide à contempler l’Incarnation du Verbe.

    Oui, Jésus est fou d’amour pour nous. Alors que nous sommes si maladroits et rudes, il ne fait pas de reproches : il pardonne même à ceux qui le crucifient. Il nous aime « à la folie ! » et va pour nous jusqu’au bout. Il a le Cœur brisé d’être rejeté, même de beaucoup d’amis. Mais au sommet de sa souffrance, Jésus vit aussi le sommet de l’amour. « Tout est accompli ! » L’amour divin accompli à la croix, nous pouvons le vivre car Jésus nous donne son Esprit. Il nous pousse à sortir de nous-mêmes et à saluer même un inconnu, un mendiant qui attend notre sourire.

    Pour aimer un jour jusqu’au bout, « à la folie », il suffit de commencer à aimer « un peu ». Deux actes portent ainsi « la joie de l’amour » : le regard et la patience. Mendiants l’amour, nous aimons être regardés.« Que ne font pas parfois les conjoints et les enfants pour être regardés et pris en compte ! » (Pape François, exhortation apostolique Amoris Laetitia 128.) Regardons ceux qui sont là autour de nous. Bien les regarder est une façon de les aimer.

    La patience, aussi, exprime une volonté d’aimer : quand « je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre près de moi, tel qu’il est. Peu importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes plans, qu’il me dérange (…), même quand il agit autrement que je l’aurais désiré. » (Amoris laetitia 92.) La patience apporte la joie parce qu’elle espère, elle sait que l’autre est capable de mieux se comporter. Elle est prophète et complice de la conversion du frère, de la sœur. Ainsi Jésus agit-il envers nous. Ainsi nous demande-t-il de nous comporter envers les autres.

    Recevons donc ces cadeaux de l’amour dès à présent, spécialement le 3 juin : d’une part, c’est le Premier vendredi du mois, et donc la Journée mondiale de prière, pour la solidarité dans les villes. C’est aussi la solennité du Sacré-Cœur., fête de l’amour passionné de Jésus pour nous. Offrons-nous avec simplicité au Cœur de Jésus. C’est formidable de pouvoir toujours commencer à aimer. « Un peu, beaucoup, tendrement… »

    Thierry Monfils, s.j.

    Source: Apostolat de la Prière http://www.prieraucoeurdumonde.net/

  • Trop de réfugiés en Europe d'après le Dalaï Lama

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le dalaï-lama a estimé qu'il y avait à présent "trop" de réfugiés en Europe après la vague d'arrivée l'an dernier et que ces migrants cherchant protection ne devaient rester que provisoirement sur place, dans une interview publiée aujourd'hui en Allemagne.

    "Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d'un autre côté, il y en a trop à présent" en Europe, a déclaré le chef spirituel des Tibétains au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. "L'Europe, l'Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l'Allemagne est l'Allemagne", a-t-il ajouté, en référence au fait qu'une majorité des migrants vient de pays arabes comme la Syrie ou l'Irak.

    "Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L'objectif devrait être qu'ils retournent (dans leur pays) et aident à reconstruire leur pays", a estimé le dalaï-lama, qui vit lui-même en exil en Inde depuis plus de 50 ans. L'Allemagne a accueilli l'an dernier un nombre record d'un million de réfugiés.