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  • Sarkozy et les racines de la France

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    Nous avons évoqué ici le point de vue du pape François sur cette question des racines identitaires :Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles . L’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy revient sur la question en des termes très différents :

    JPSC

  • Le cardinal Mercier divise toujours la société flamande : un débat entre Jan De Volder (Tertio), Alain Lebeaupin (nonce du pape auprès de l’UE), Jean-Pierre Delville (évêque de Liège) et Laurence Van Ypersele (histoire contemporaine, Ucl)

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    Le Belge sorti du tombeau ? De Christian Laporte dans « La Libre » :mercier.jpg

    « Qui disait donc que la N-VA avait mis au frigo les questions linguistico-communautaires ? Chassez le
    naturel, il revient parfois très vite au galop. Victime de son ire : le cardinal Désire-Joseph Mercier, depuis toujours la bête noire des flamingants parce qu’au début du XXe siècle ce prélat - qui fut le primat de l’Eglise de Belgique de 1906 à 1926 - avait résolument soutenu notamment le développement de l’UCL à Louvain sous toutes ses facettes linguistiques. Puis il n’envisageait pas la Belgique autrement que dans l’orbite culturelle francophone, ce qui fit rugir les radicaux flamands. Cela a laissé des traces.
     

    A Lierre - la ville de la fameuse Tour Louis Zimmer et du grand écrivain flamand Felix Timmermans -, les nationalistes ont fait fort en imposant, à la hussarde, voici quelques jours, le changement de nom d’une place au seul motif que le prélat s’était opposé à la néerlandisation de l’enseignement en Flandre.

    Cordon sanitaire rompu 

    Pour ce faire, ils ont non seulement fait fi de leur alliance politique locale avec l’Open VLD mais ont en outre brisé le cordon sanitaire puisqu’ils ont pu bénéficier de la voix du seul élu du Vlaams Belang pour imposer leur motion…

    Plus comique (si on ose dire) : la place devrait porter les noms de Philippe et Jeanne - in ‘t Nederlands bien sûr - en hommage à Philippe le Beau et Jeanne de Castille, les parents de Charles Quint qui ont cependant élevé celui-ci en français… 

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  • Selon le vice-président de la République, l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

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    Lu sur le site Eglises d'Asie des Missions étrangères de Paris :

    Selon le vice-président de la République de Chine (Taiwan), l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

    Elu vice-président de Taiwan le 20 janvier dernier lors des élections présidentielles qui ont vu la victoire de Mme Tsai Ing-wen, la candidate du Parti démocrate-progressiste (DPP), Chen Chien-jen n’a jamais caché la foi catholique qui l’anime. Lors de l’annonce de sa candidature, Tsai Ing-wen l’avait présenté en ces termes : « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. » Ce 28 mai, huit jours seulement après avoir prêté serment lors de sa prise de fonction officielle, Philip Chen Chien-jen n’a pas hésité à témoigner en public de la réalité de sa foi catholique, affirmant puiser dans l’Eucharistie « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour ».

    Après le Congrès eucharistique international organisé à Cebu, aux Philippines, en janvier 2016, l’Eglise catholique de Taiwan organisait le week-end des 28 et 29 mai derniers un Congrès eucharistique local. Tenu dans un stade couvert de Taichung, ville de la façade côtière occidentale de l’île, il a réuni quelque 11 000 fidèles. Un chiffre important pour une Eglise minoritaire, Taiwan comptant environ 300 000 catholiques pour une population totale de 23,5 millions d’habitants.

    Les Congrès eucharistiques ont pour vocation de développer chez les fidèles le sens et l’importance de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Invité par les évêques taïwanais à prendre la parole devant les fidèles rassemblés à Taichung, c’est donc tout naturellement que le vice-président Chen Chien-jen s’est exprimé sur ce thème. La teneur de son témoignage n’a laissé aucun doute sur l’importance que le numéro deux de l’exécutif taïwanais attache à la foi catholique en général, et à l’Eucharistie en particulier.

    « Source de mon bonheur »

    Chen Chien-jen a commencé par dire qu’il avait pris l’habitude d’assister à la messe quotidiennement lorsque, dans les années 1990, il était membre de l’Academica Sinica, prestigieuse instance académique. Médecin de formation, chercheur renommé en épidémiologie moléculaire et génomique, il a confié qu’il allait à la messe accompagné de son épouse, catholique elle aussi. « La messe quotidienne me permet de confier mes prières, mon travail, mes joies, mes peines à Dieu. Ecouter la parole de Dieu, ce qu’en disent les prêtres, recevoir le corps du Christ, voilà ce qui est à la source de mon bonheur dans ma vie et mon mariage », a expliqué celui qui, âgé de 65 ans, est devenu une figure politique de premier plan à Taiwan.

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  • Les évêques de Belgique francophone s'adressent aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

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    Bruxelles, le 6 juin 2016.

    Aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    Chers Parents,

    Que vos enfants fassent partie du réseau libre catholique ou de l’enseignement officiel (Fédération Wallonie-Bruxelles, Provinces, Communes), cette lettre vous est directement adressée. Elle a pour but de vous informer sur la situation du cours de religion et de vous donner notre avis, en tant qu’évêques de Belgique francophone, à ce sujet.

    En effet, depuis la Déclaration de politique communautaire de juillet 2014, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’introduire un cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté. Dans la même déclaration, il est prévu que les cours philosophiques donnés dans l’enseignement officiel (cours de religion, cours de morale) passent de deux heures/semaine à une heure/semaine.

    Par conséquent, dans l’enseignement officiel, le cours de religion catholique fait toujours partie de l’horaire à raison d’une heure par semaine. Dans l’enseignement libre catholique, le cours de religion catholique fait partie de l’horaire à raison de deux heures par semaine.

    Nous prenons acte de ces décisions, qui sont le résultat de multiples débats. En même temps, nous nous réjouissons du fait que le cours de religion catholique soit toujours proposé dans les écoles. En effet, supprimer le cours de religion catholique signifierait reléguer les convictions religieuses à la seule sphère privée, ce qui, pour un Etat démocratique, serait un appauvrissement. Garder un cours confessionnel de religion, c’est inciter chaque religion à se présenter de manière cohérente et pédagogique ; c’est encourager les enseignants et les élèves à s’ouvrir à un esprit critique et à développer une pensée libre ; permettre d’entrer dans une culture de débat avec d’autres convictions religieuses ou laïques ; apprendre à argumenter de manière rationnelle pour présenter un point de vue personnel et enfin, favoriser un meilleur vivre-ensemble. On évite ainsi d’entrer dans la spirale des fondamentalismes et des replis identitaires.

    Nous remercions et encourageons sans ambiguïté ceux qui sont engagés dans l’éducation des enfants et des jeunes en enseignant la religion catholique, dans le respect des différences et dans la recherche d’une meilleure cohésion sociale dans notre société multiculturelle. Nous invitons les parents à continuer à inscrire leurs enfants au cours de religion, si ceux-ci étudient dans l’enseignement officiel.

    Maintenant que des décisions sont prises, allons de l’avant et faisons pleine confiance à la compétence des maîtres et professeurs de religion catholique. Leur cours contribue au plus grand bien de vos enfants.

    Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Guy Harpigny, Evêque de Tournai

    Remi Vancottem, Evêque de Namur

    Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

    Jean-Luc Hudsyn, Evêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    Jean Kockerols, Evêque auxiliaire pour la ville de Bruxelles

    Pierre Warin, Evêque auxiliaire de Namur

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

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    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

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  • C'est bien dans nos têtes et non dans nos moyens que se situe notre faiblesse

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    Face à la décadence généralisée que nous vivons, Pascal de Roubaix, sur le Beffroi, nous invite à nous mettre debout :

    Allez, debout !

    Je suppose que chacun perçoit comme moi ce sentiment diffus et de plus en plus angoissant qui se répand actuellement dans la population belge comme ailleurs en Europe : rien ne va plus !

    Et il faut bien reconnaître qu’à chaque disfonctionnement dénoncé, répondent comme en écho, des dénonciations semblables, si pas plus graves encore, dans l’ensemble des secteurs de nos organisations politiques, économiques et sociales. Chacun de nous, dans son domaine, peut décrire les aberrations du système, qui semblent le plus souvent acceptées comme une fatalité par les responsables (?).

    Les attentats de ces derniers mois ajoutent évidemment leur dimension d’horreur à ce sentiment d’incurie et échauffent les esprits par le moyen le plus pernicieux, le plus nocif qui soit pour le vivre ensemble : la peur. La peur, même déraisonnable (et même surtout si elle est déraisonnable) est très mauvaise  conseillère. Elle donne de l’épaisseur à l’angoisse, brouille les esprits et s’extériorise trop souvent par la colère et la haine.

    J’ai essayé ici de prendre assez de recul pour pouvoir analyser calmement cette situation et, peut-être, proposer modestement une piste à suivre.

    Durant ces dernières décennies, disons depuis la fin des années d’après-guerre, les « progressistes » qui gouvernent sous des logos divers mais en prétendant tous gérer nos vies, ont, en réalité, malgré des technologies en progrès fulgurants et leurs répercussions formidables sur notre santé et notre confort de vie, mené notre société à une régression catastrophique, une régression de civilisation.

    Il faut bien constater en effet que, ayant perdu son âme, notre civilisation européenne, hellénique et judéo-chrétienne, se trouve aujourd’hui, sans force ni projet, de plus en plus impuissante face aux évolutions mondiales.

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  • Réinterprèter le Coran de façon ouverte et humaniste ?

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    Lu sur ihsnews.net :

    Une nouvelle interprétation du Coran est une obligation face à la lecture qu’en font les terroristes

    Le père Samir Khalil Samir, jésuite, professeur d’islamologie à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban) et à l’Institut pontifical oriental de Rome, appelle à une « interprétation ouverte et humaniste » des textes du Coran.

    Le père égyptien a commenté une rencontre entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed Mohammed Al-Tayeb, ainsi que la possibilité de différentes interprétations du Coran sur les ondes de Radio Vatican le 30 mai.

    « Le pas accompli par le pape et Al-Tayeb va dans la bonne direction, souligne le père égyptien. À nous maintenant de l’encourager à poursuivre dans la bonne direction pour récupérer ce qui existait déjà depuis les années 50-60, c’est-à-dire l’interprétation ouverte et humaniste adaptée à nos jours, au XXIe siècle, des textes du VIIe siècle. »

    « Quatorze siècles sont passés, poursuit-il, donc l’interprétation doit être changée. Comme nous les catholiques qui  ne saurions interpréter à la lettre certains textes de l’Ancien Testament qui parlent de violence et de guerre au nom de Dieu, mais dans un tout autre contexte. Il faut bien comprendre cela : un texte doit toujours être compris dans son contexte ».

    Le père Samir estime que « le vrai devoir » de l’université d’Al-Azhar « serait de faire en sorte que l’enseignement donné au millier d’imams … s’inspire réellement de la paix et d’une nouvelle interprétation du Coran ».

    L’auteur de l’ouvrage « Violence et non-violence dans le Coran et dans l’Islam » réaffirme l’existence de deux concepts dans l’islam, qui ne doivent pas être cachés. C’est pourquoi, le père Samir ne partage pas une affirmation du recteur d’Al-Azhar qui a dit en mars dernier devant le parlement européen, que « l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme, et les textes islamiques sont mal compris par les terroristes ». C’est un « argument peu plausible », selon l’islamologue.  

    «  Aujourd’hui, explique le père Samir, le chemin de violence choisi par Daesh sort de l’ordinaire, c’est du pur terrorisme. Mais le fait est que ces terroristes, hélas, agissent au nom de l’islam. Alors, on doit reconnaître que cette possibilité de lecture existe et que le travail d’Al-Azhar doit consister justement à expliquer, que même si dans le Coran il y a de la violence, son usage ne se limite qu’à une période historique et à des circonstances précises. Il ne s’agit pas d’une norme générale que quiconque peut appliquer quand il veut, et ce pseudo état islamique n’a pas le droit de proclamer quelque chose pour lui-même au nom de tout l’islam, mais cela ne revient qu’aux autorités musulmanes ».

    Le père Samir estime que l’Église catholique et tout l’Occident, pour pouvoir arracher les racines du terrorisme, doivent appuyer le travail de l’université d’Al-Azhar. « Collaborer fait partie de la vocation du catholique et c’est d’ailleurs ce que fait le pape, commente-t-il. Il n’y a aucune autre voie évangélique possible que celle de se gagner l’amitié des musulmans et de les aider en frères, en croyants. Leur offrir une aide sur le plan humain ».

    En revenant à la rencontre entre le pape et le grand imam, le père Samir souligne qu’elle s’inscrit bien dans un processus commencé il y a un peu plus d’un an par Al-Azhar « pour réagir au terrorisme de matrice musulmane et améliorer le dialogue islamo-chrétien ».

  • La famille est l'écosystème de base à l'origine de toute société

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    tempsdelhomme-couverture100.jpgLu sur lefigaro.fr (Figaro Vox) (Eléonore de Vulpillières) :

    Tugdual Derville : «Le transhumanisme nous entraîne dans un scénario totalitaire»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la parution de son dernier livre, Le temps de l'Homme, Tugdual Derville a accordé un grand entretien à FigaroVox. Il y plaide pour une révolution de l'écologie humaine afin d'éviter l'avènement d'«une société atomisée, d'individus errants, sans racines».

    Tugdual Derville est une personnalité française du monde associatif connue pour son implication dans l'accueil d'enfants en situation de handicap. Il est délégué général de l'association Alliance VITA, ancien porte-parole de La Manif pour tous et co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine. Son dernier livre, Le temps de l'Homme , pour une révolution de l'écologie humaine, vient de paraître aux éditions Plon.

    LE FIGARO. - Le Conseil d'Etat a autorisé, mardi 30 mai, le transfert, en Espagne, du sperme du mari défunt d'une femme en vue d'une insémination post-mortem, et ce au nom du respect de leur projet de conception d'un enfant. Que cette décision vous inspire-t-elle?

    Tugdual DERVILLE. - C'est le type même de rupture anthropologique qui confirme l'alerte que lance Le temps de l'Homme. Dès qu'on s'affranchit des trois limites inhérentes à l'humanité - le corps sexué, le temps compté et la mort inéluctable, on aboutit à une folie. Ici, on exige de concevoir un enfant déjà orphelin de père. Voilà comment notre société bascule vers la toute-puissance: en démolissant les murs porteurs de notre humanité, toujours au dépend des plus fragiles. L'alibi utilisé est celui de la souffrance d'une femme qui a perdu son mari. Mais, ainsi que j'ai pu le constater par moi-même en accompagnant de nombreuses personnes endeuillées, seul le consentement au réel permet la vraie consolation. Engendrer des enfants à partir des morts fait entrer l'humanité dans une ère de confusion généalogique. La «tyrannie du possible» génère une société atomisée, d'individus errants, sans racines.

    En quoi l'écologie humaine est-elle un service vital à rendre pour l'humanité?

    L'écologie humaine vise à protéger «tout l'homme et tous les hommes»: c'est-à-dire l'homme dans toutes ses dimensions et les hommes dans leur diversité, des plus forts aux plus fragiles. C'est un humanisme intégral. Son domaine d'application s'étend à toutes les activités humaines, de l'agriculture à la culture, en les reliant par un même souci: servir l'homme. Personne ne doit être traité ni comme un objet, ni comme une variable d'ajustement. L'écologie humaine est le défi du millénaire parce que l'homme a réussi à mettre le doigt sur la vie. L'embryon transgénique n'est pas loin. La responsabilité de l'humanité n'est plus seulement de léguer aux générations futures une planète habitable ; il nous faut transmettre aux hommes de demain les repères anthropologiques et désormais «génétiques» dont nous avons tous bénéficié.

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  • Sainte-Sophie de Constantinople transformée en mosquée durant le ramadan

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    Lu sur orthodoxie.com :

    Sainte-Sophie de Constantinople sera transformée en mosquée pendant 30 jours

    Le Coran sera entendu à l’intérieur de Sainte-Sophie de Constantinople pendant la durée du ramadan. Il s’agit là d’une décision provocatrice de la chaîne TV de l’État turc TRT Diyanet. Selon l’information publiée par le journal turc Daily Sabah, la chaîne d’État turque retransmettra depuis Sainte-Sophie le programme « sahur », c’est-à-dire la prière matinale avant le jeûne. La transformation de Sainte-Sophie en mosquée durera trente jours, du 6 juin jusqu’au 7 juillet. Cette transformation, tout en étant provisoire, a provoqué le « délire » de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Ce n’est pas un hasard si, dès qu’a été connue la retransmission de la prière du matin depuis Sainte-Sophie, le député du pari AKP [le parti de M. Erdoğan] de Constantinople, Samil Tayyar, s’est hâté de déclarer que, puisque les États-Unis « ont embrassé » le PKK et Fethullah Gülen [opposant au régime réfugié aux États-Unis, ndt] et que l’Allemagne « est tombée dans le mensonge du génocide [arménien ndt] », l’amitié n’est plus à l’ordre du jour. Par conséquent, comme il l’a déclaré, la Turquie doit prendre des représailles et Sainte-Sophie doit s’ouvrir au « pèlerinage » c’est-à-dire quelle doit devenir à nouveau une mosquée, ce qui reviendrait à fermer les portes d’un monument de l’héritage culturel mondial et un lieu sacré du monde chrétien.

  • Qui fut donc Georges Lemaître, ce Belge "père du Big Bang" ?

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    Une émission de KTO :

    Cette semaine, " La Foi prise au mot " vous propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre?? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.
    La Foi prise au Mot du 05/06/2016.

  • Espagne : le cardinal-archevêque de Valence victime d’un nouveau délit d’opinion

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    Antonio Canizares.jpgDe Riccardo Cascioli  sur le site de la nuova bussola quotidiana www.lanuovabq.it/ , un article dont la traduction a été publiée ici par notre consoeur de « Benoît et moi ». Extrait :

    « […] L'archevêque Antonio Canizares a été durement attaqué publiquement par des associations et des politiciens pour avoir défendu explicitement la famille naturelle, contestant l' idéologie du gender , voit une escalade qui le rend de plus en plus jour après jour un symbole de ce qui se passe en Europe.

    La dernière nouvelle en date, c'est la dénonciation à l'autorité judiciaire du cardinal Canizares pour délit de haine contre les gays et les féministes. La plainte a été déposée le 3 Juin par LAMBDA (une association LGBT) au nom de 55 autres, entre collectifs, syndicats et partis politiques, mais ce n'est que le dernier épisode d'une agression sans précédent. Dans les prochains jours, on attend même le vote du Parlement régional sur une motion de condamnation publique de l'archevêque. Lequel réplique en vain, rejetant toutes les accusations et invoquant la Constitution espagnole, qui défend la liberté d'expression de la pensée. 

    Au cas où certains ne l'auraient pas encore remarqué, c'est désormais le schéma qui s'affirme en Europe. L'approbation de lois qui légitiment le mariage homosexuel s'accompagne de l'institution d'un Nouvel Ordre qui impose la pensée unique, à partir de l'école où l'idéologie du gender est inculquée dès les toutes premières années, en passant par les médias, pour arriver jusqu'aux syndicats et aux partis. Interdiction de toute manifestation de dissidence, avec un acharnement particulier envers cette fraction des catholiques - de moins en moins nombreux en vérité - qui ne sont pas disposés à renoncer à la vérité . 

    Le cardinal Canizares, dont la définition de "ratzingérien" est déjà une condamnation, n'a prononcé aucune parole de haine, ni de manque de respect pour les personnes: il a seulement défendu l'unicité de la famille naturelle et a dénoncé la violence de l'idéologie du genre, comme ce serait normal pour tout évêque. Mais oui, tout évêque. Mais c'est précisément pour cette raison qu'avec Canizares, on y va fort: en frapper un pour en éduquer cent, c'est un principe qui est toujours à la mode… »

    Ref. Le temps de la persécution

    Comme l’observe justement l’article cité ci-dessus, les signaux en provenance d'Espagne s'ajoutent à ceux qui viennent d'autres parties de l'Europe et parlent d'intimidation et de violences croissantes contre les catholiques, pas nécessairement liées aux histoires homos. La Belgique n’échappe pas à cette censure exercée par une sorte de religion d’Etat laïque déniant un droit de parole publique à ceux qui critiquent les nouvelles normes de la législation relative aux personnes ou à la famille. Le paradoxe veut que cette police s’exerce précisément par ceux qui se réclament de la « libre pensée ». « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté » : la célèbre citation de Saint-Just revient en pleine actualité. Le problème de cette phase est qu’on ne peut défendre la liberté en la refusant à certains. Pour mémoire, Saint-Just est l’un des inspirateurs de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen »  votée  en 1793, au nom de la Révolution qui le décapita sans sourciller un peu plus tard (1794).    JPSC.

  • Grégor Puppinck a reçu le Prix Humanisme Chrétien 2016

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau :

    Grégor Puppinck récompensé pour son livre

    Le Prix Humanisme chrétien 2016 a été attribué à Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, Strasbourg), pour son étude « La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle » parue aux Éditions de l’Homme Nouveau.

    En moins de 100 pages d’un style sobre et d’agréable lecture, Grégor Puppinck nous offre une analyse claire et documentée de l’évolution de nos sociétés européennes.

    Le constat est bref : le projet humaniste européen a « dégénéré en une postmodernité individualiste et nihiliste » au nom de laquelle sont peu à peu détruits les fondements d’une société chrétienne. Puppinck démontre le glissement subtil et progressif d’une justification des droits de l’homme comme protection de l’homme contre la société vers une conception selon laquelle les droits de l’homme deviennent un instrument de libération de l’individu à l’égard de toute morale.

    Il retrouve ainsi les fils d’une lecture dialectique qui tisse les bouleversements qu’une minorité agissante, relayée par la Cour européenne des droits de l’homme impose aujourd’hui à nos sociétés. En nous livrant les clés qui permettent de comprendre les soubassements des réformes sociétales actuelles, Grégor Puppinck appelle à dénoncer une philosophie qui fait disparaitre la personne et la valeur de ses relations sociales au bénéfice d’une suprématie de l‘individu qui ne conduit qu’à la désespérance. Ce faisant, il invite à retrouver les racines de l’humanisme chrétien et la véritable dimension de nos existences.

    Le Prix Humanisme chrétien est attribué depuis 2004 par un jury franco-suisse constitué de membres de l'AEES (Association d'éducation et d'entraide sociales) et de l'AES (Académie d'éducation et d'études sociales). Ce Prix récompense un ouvrage accessible à un large public et s'inspirant des principes de l'humanisme social  chrétien.