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Au rythme de l'année liturgique - Page 236

  • Quand ils vont chercher des pierres pour lapider le Christ...

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    Evangile du jour : Jean, chapitre 10,  vv 31-42 

    Les Juifs allèrent de nouveau chercher des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci prit la parole : « J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »Les Juifs lui répondirent : « Ce n'est pas pour une oeuvre bonne que nous voulons te lapider, c'est parce que tu blasphèmes : tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »

    Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux. Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait, la Loi les appelle des dieux ; et l'Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : 'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu.

    Si je n'accomplis pas les oeuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les oeuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il leur échappa. 

    Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n'a pas accompli de signe ; mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. » Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr - Archive 2009)

    Etonnant dialogue : en réponse à Jésus qui leur offre sa Parole de vie, les juifs veulent lui lancer des pierres pour le tuer ! Sans s’en rendre compte, ils confirment par leurs œuvres qu’ils ont pour père le démon dont ils cherchent à réaliser les projets, lui qui est menteur et homicide dès les origines (cf. Jn 8, 44). Notre-Seigneur aurait pu dire à ses adversaires « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à me jeter la pierre » (cf. Jn 8, 7). Mais ce serait détourner la controverse de son véritable enjeu, à savoir l’identité, l’origine de ce Rabbi blasphémateur. Aussi Jésus préfère-t-il poursuivre son argumentation.

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  • Liège, 25 mars; Bruxelles, 27 mars : prier en mémoire des martyrs

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    Sant’Egidio se souvient des martyrs au début de la Semaine Sainte

    Communiqué :

    Jamais dans l’histoire, les chrétiens n’ont autant été la cible de violences qu’aujourd’hui. Dans de nombreuses régions du monde, ils sont attaqués et persécutés pour leur foi.

    Sur le continent africain, au Nigeria, les chrétiens sont de plus en plus souvent victimes d’attaques et d’attentats d’extrémistes musulmans. En Asie, au Pakistan et Inde, les chrétiens, qui sont parmi les plus pauvres de la population, souffrent de discriminations et de violences. La violence urbaine est aussi régulièrement à l’origine d’assassinats de prêtres et de missionnaires qui défendent les plus pauvres, dans les grandes villes d’Amérique du Sud ou d’Afrique, à l’image de Sœur Maria Emmanuelle Helesbaux des Sœurs de la Providence, tuée au début de ce mois de mars, à Madagascar.

    Au début de la semaine sainte, Sant’Egidio organise des prières en mémoire des martyrs tués pour leur foi au cours des dernières années. Ces prières ont une dimension œcuménique car dans le martyre, les chrétiens de toute confession se retrouvent.

    Ces prières auront lieu :

    -        Le lundi 25 mars 2013, à 19h, à l’église Saint-Barthélemy, à Liège. La prière sera présidée par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège.

    -        Le mercredi 27 mars 2013, à 18h, à l’église Notre-Dame des Riches Claires, à Bruxelles. La prière sera présidée par Mgr Leon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles.

    Au début du 21ème siècle, la liberté religieuse doit être rappelée car il s’agit d’un droit qui doit être assuré à chacun. Ces prières seront aussi l’occasion de prier pour les chrétiens qui sont victimes de la guerre depuis plus de deux ans en Syrie.

    Informations : François Delooz, tél. 0476/71.01.65

  • BXL, 23 mars : "Hosanna pour le Roi des rois"

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    « Hosanna pour le Roi des rois »

    sam 23 mars

    Prédication par le Frère Dominique de la Famille de Saint Joseph

    Sans inscription

    A la Maison mariale d'adoration La Shekinah (1150 )  

    Frère Dominique animera la prochaine rencontre à Bruxelles ; l’après-midi, il lira les évangiles de l’entrée de Jésus à Jérusalem.

    Horaires : 

    • 11h00 : Eucharistie
    • 12h30 : Repas tiré du sac
    • 14h00 : conférence du frère Dominique

    Source : http://fsj.fr/agenda/hosanna-pour-le-roi-des-rois/#ixzz2O3txwSwm Famille de Saint Joseph 

  • Ne jamais oublier la miséricorde

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    Lors de son premie angelus dominical, le pape nous a recommandé de ne jamais oublier la miséricorde de Celui qui ne se fatigue jamais de nous pardonner quand bien même nous nous fatiguerions de le Lui demander. C'est le thème de l'homélie de ce jour prolongeant la méditation de l'évangile de la femme adultère.

    Homélie du jour, par le Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr(Archive 2009)

    « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre » : Jésus rappelle implicitement aux accusateurs de la femme adultère, que s’ils se servent de la Loi pour condamner leur prochain, ils sont tenus à se mettre d’abord eux-mêmes dans le champ d’application de cette même Loi. Or le péché est une réalité universelle qui nous affecte tous - à l’exception de Marie en raison de sa mission particulière, et en vertu d’un privilège qui découle de la Croix victorieuse de son Fils. Si tous nous sommes coupables devant Dieu, qui d’entre nous pourrait prétendre « jeter la pierre » à son frère ? Comme les « scribes et pharisiens » sont assez lucides et vrais pour ne pas prétendre être sans péché, « ils se retirent l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». Mais si tout le monde s’en va, qu’en est-il alors de la justice légale ?

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  • Liège, Vendredi Saint : Chemin de Croix dans les rues de la ville

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    Chemin de croix

    Dans les rues de Liège

     

    Vendredi 29 mars (Vendredi saint) à18h

    Présidé par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège

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    RDV : église Saint-Pholien (pl. Saint-Pholien 4020 Liège) dès 17h30

    Arrivée à 19h15, cathédrale de Liège.

    Participation libre

    Suivi de : Office du vendredi saint à la cathédrale à 19h30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h15


    Editeur responsable : Pastorale urbaine, Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be,

  • Jamais homme n'a parlé comme cet homme

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    Evangile du jour : Jean 7, 40-53 

    Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils rentrèrent chacun chez soi.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009) (Que le Père Verlinde me pardonne de relayer ainsi, jour après jour, ses homélies, mais je suis un fan inconditionnel!)

    La tonalité de la liturgie devient chaque jour plus grave : du complot contre le prophète Jérémie, jusqu’à l’arrestation avortée de Jésus en passant par la supplication du psalmiste, toutes les lectures nous préparent au drame désormais tout proche de la Passion. Pourtant ces nuages sombres qui s’accumulent, ne parviennent pas à occulter la lumière qui accompagne le Juste et l’éclaire sur les événements : « Seigneur tu m’as averti, tu m’as fait voir leurs manœuvres ». Si Dieu prévient son ami de ce qui l’attend, n’est-ce pas la preuve qu’il demeure à ses côtés même au plus fort de la tourmente ? Jérémie ne se fait pas d’illusion sur son sort, mais puisque sa vie est entre les mains de son Dieu, il s’abandonne totalement à lui : « C’est à toi que je confie ma cause ».

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  • Confesser le Christ, le Messie, le Fils de Dieu

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    Evangile du jour : Jean 7, 2.10.25-30

    La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

    Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

    On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr(Archive 2009)

    La structure de cette péricope est complexe ; nous proposons comme angle d’approche, une interprétation symbolique des déplacements effectués par les divers acteurs. La première partie traite en effet d’un voyage géographique - de Galilée à Jérusalem - entrepris pas de nombreux personnages ; dans la seconde, il n’est question que de Jésus, et d’un mouvement à partir de ses origines, connues ou inconnues.

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  • Je vous connais, vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu

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    Evangile du jour : Jean, 5, 31-47

    Jésus disait aux juifs : « Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
    « Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
    « Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu.
    « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ! Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Écriture. Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ? »

  • La sollicitude maternelle du coeur de Dieu

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    A partir des lectures de ce jour, le Père Joseph-Marie Verlinde nous délivre un enseignement très dense (homélies.fr) :

    « Le Seigneur est tendresse et pitié ; sa bonté est pour tous, sa tendresse pour toutes ses œuvres. Il est fidèle en tout ce qu’il fait » (Ps 144). Cet extrait du psaume responsorial résume l’enseignement de la liturgie de la Parole de ce jour. Dans la méditation « Ad amorem » qui clôture les exercices spirituels, saint Ignace de Loyola s’émerveille devant l’humilité avec laquelle Dieu se met à notre service, travaillant sans cesse pour nous dans le plus grand effacement, afin de nous procurer à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17, 28). Cette action discrète est tout autant celle d’une mère que d’un père : les termes de la première lecture ne laissent subsister aucun doute : « Une femme peut-elle oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l’oublier, moi je ne t’oublierai pas ». Le Père se penche sans cesse sur chacun de nous avec une sollicitude maternelle, tout en prenant les initiatives qui s’imposent conformément à son ministère paternel : « Même sur les chemins, mes brebis pourront paître, dans toutes les terres désolées elles trouveront des pâturages. Car celui qui a eu pitié d’elles les guidera, et vers les sources il les conduira » (1ère lect.). C’est parce que Dieu a été bouleversé jusqu’en ses entrailles maternelles devant notre triste sort, qu’il est venu nous sauver, comme un père vient en aide à ses enfants : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours » (Ibid.).

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  • A la piscine de Bezatha

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    Évangile (de ce jour) selon saint Jean 5,1-16.

    A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. 
    Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. 

    Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 

    Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

    Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

    (Homélie sur http://homelies.fr/)

  • Une parole agissante, capable de transformer nos vies

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    Evangile du jour : Jean, 4, 43-54

    Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. 

    Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. »

    L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. » Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. 

    Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr) (Archive 2009)

    C’est avec le quatrième évangile que nous cheminerons désormais vers Pâques. Nous y entrons au chapitre 4 avec le second signe que Jésus accomplit, et qui se situe, comme le premier, à Cana en Galilée. Jésus est en provenance de Judée et a pris le temps de s’arrêter deux jours en Samarie où il a reçu un bon accueil après la rencontre avec la femme samaritaine au bord du puits de Jacob (Jn 4, 1-42).

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  • Un amour fugitif comme la brume s'évaporant à la première heure

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    Homélie du jour du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009)

    « Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?

    Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.

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