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Au rythme de l'année liturgique - Page 234

  • Les disciples d'Emmaüs

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    images.jpgHomélie sur l'évangile du jour : les disciples d'Emmaüs.

    Homélie (homelies.fr - Archive 2007)

    On ne sait guère avec certitude où se situe le « village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem ». Il aurait sans doute sombré depuis longtemps dans l’oubli s’il n’y avait pas eu deux pèlerins, bientôt rejoints par un troisième, qui s’y étaient rendus « le troisième jour après la mort de Jésus ». Nous ne connaissons le nom que d’un de ces deux hommes : Cléophas ; l’autre pourrait être chacun de nous aux heures sombres du doute, de la tristesse, de la lassitude, du découragement. N’avons-nous pas tous connu des jours où, suite à certains évènements, tout devient absurde ; notre vie nous apparaît comme un échec, et rien ne semble pouvoir changer le cours des évènements ? La tentation qui nous guette alors est la fuite : partir, en laissant derrière nous nos problèmes - comme si nous ne les portions pas d’abord en nous-même - tourner le dos à la réalité devenue un fardeau trop pesant ou un sac de nœuds trop complexes, et fuir par le chemin d’Emmaüs.

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  • Bénédiction Urbi et même Orbi de François: un autre style

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    Messe de Pâques et bénédiction urbi et orbi du... par euronews-fr

  • Pâques 2013

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    3091_7502261583-copie-1.jpgA la Messe de la Vigile pascale 2013 :Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault se place sous le signe de l’encyclique « Spe Salvi » : "La foi n'est pas seulement une tension personnelle vers les biens qui doivent venir, mais qui sont encore absents; elle nous donne quelque chose.

    Elle nous donne déjà maintenant quelque chose de la réalité attendue, et la réalité présente constitue pour nous une « preuve » des biens que nous ne voyons pas encore.

    Elle attire l'avenir dans le présent, au point que le premier n'est plus le pur « pas-encore ». Le fait que cet avenir existe change le présent; le présent est touché par la réalité future, et ainsi les biens à venir se déversent sur les biens présents et les biens présents sur les biens à venir. "  (Benoît XVI  SPE SALVI )

     

      Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

    La lumière a jailli au milieu des ténèbres, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Cette annonce que les femmes ont portée aux apôtres est au fondement de notre foi : « Si le Christ n’est pas ressuscité, dit saint Paul, vaine est notre foi. » (1 Co 15, 17)

    Un jour, cette vérité qui dépasse les limites de notre esprit laissé à ses propres forces, pour lequel un homme mort ne peut pas ressusciter, a touché notre cœur. Par la force d’en haut nous avons fait confiance à Dieu qui se révèle, et ainsi nous avons connu des vérités sur Dieu qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître naturellement.

    La foi se trouve donc au centre d’un combat qui se livre en nous. D’un côté, il y a le mode naturel de connaissance de l’être humain, qui part du sensible, de ce que nous voyons, de ce que nous touchons, de ce que nous sentons, de ce que nous entendons, de ce que nous goûtons. Dieu, lui, a le “défaut” de n’être pas sensible. La foi se heurte ainsi au naturalisme, doctrine qui affirme que la nature n’a pas d’autre cause qu’elle-même et que rien n’existe en dehors d’elle. Si nous ne soutenons pas cet enseignement, une forme diminuée du naturalisme, le naturalisme pratique, n’a-t-il pas sa place dans notre cœur ?  

    Nous croyons en Dieu, mais au fond nous vivons comme si Dieu n’existait pas.

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  • Le pape : nous avons peur des surprises de Dieu...

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    Homélie du pape lors de la Vigile pascale (Saint-Pierre 30/3/2013)

    Chers frères et sœurs,
    Dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons en premier les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour oindre son corps (cf. Lc 24,1-3). Elles viennent pour accomplir un geste de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une personne chère défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus, l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la croix. Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau : une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant. Cependant dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau. 

    Mais à ce point il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie : elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions : « Que s’est-il passé ? », « Quel sens tout cela a-t-il ? » (cf. Lc 24,4). Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits ? Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’Évangile : nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à la pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire comme les grand personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu ; nous avons peur des surprises de Dieu ! Il nous surprend toujours !

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  • Il a surgi de la mort ! Alleluia !

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  • La parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde

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    Du pape, à la fin du chemin de croix au Colisée :

    "Chers frères et sœurs, je vous remercie d’avoir participé nombreux à ce moment d’intense prière. Et je remercie aussi tous ceux qui se sont unis à nous par les moyens de communication, spécialement les personnes malades et les personnes âgées. Je ne veux pas ajouter beaucoup de paroles. En cette nuit une seule parole doit demeurer, c’est la Croix elle-même. La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Parfois il nous semble que Dieu ne répond pas au mal, qu’il demeure silencieux. En réalité Dieu a parlé, a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ: une Parole qui est amour, miséricorde, pardon. Elle est aussi jugement: Dieu nous juge en nous aimant. Rappelons nous cela: Dieu nous juge en nous aimant. Si j’accueille son amour je suis sauvé, si je le refuse je suis condamné, non par lui, mais par moi-même, parce que Dieu ne condamne pas, lui aime et sauve seulement. Chers frères et sœurs, la parole de la Croix est aussi la réponse des chrétiens au mal qui continue à agir en nous et autour de nous. Les chrétiens doivent répondre au mal par le bien, en prenant sur eux la croix, comme Jésus. Ce soir nous avons entendu le témoignage de nos frères du Liban: ce sont eux qui ont composé ces belles méditations et prières. Nous les remercions de tout cœur pour ce service et surtout pour le témoignage qu’ils nous donnent. Nous l’avons vu quand le Pape Benoît est allé au Liban: nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l’amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d’autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orie nt et pour le monde entier: un signe d’espérance. Alors continuons ce chemin de croix dans la vie de tous les jours! Marchons ensemble sur le chemin de la Croix, marchons en portant dans le cœur cette parole d’amour et de pardon. Marchons en attendant la Résurrection de Jésus qui nous aime tant. Il est tout amour!"

  • Jours du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques sur KTO

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    A la Une sur KTO
    Pâques avec le Pape François

    Programmation pour la semaine sainte sur KTO

    Comme tous les ans, KTO vous propose de vivre l'ensemble des offices de la Semaine Sainte, en direct de Rome, de Notre-Dame de Paris et de Saint-Gervais.
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    Vendredi Saint 29 mars

    17h00 : Office de la Passion du Seigneur, en direct de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    21h10 : Chemin de Croix "Via Crucis" en direct du Colisée de Rome, présidé par le Pape François, avec les méditations de jeunes du Liban.

    Samedi Saint 30 mars

    12h30 : Office de la Descente aux Enfers, en direct de Saint-Gervais.

    21h00 - minuit : Vigile Pascale en direct de Notre-Dame de Paris.

    Pâques - Dimanche 31 mars

    10h15 : Messe de la Résurrection célébrée par le Pape François en direct de la place Saint-Pierre de Rome.

    12h00 : Message Pascal et Bénédiction Urbi et Orbi.

    18h30 : Messe de la Résurrection, en direct de Notre-Dame de Paris.

    Lundi de Pâques 1er avril

    12h00 : Regina Caeli en direct de Rome.


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  • Des pasteurs qui portent sur eux l'odeur de leurs brebis...

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    Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS). A 9 h 30' en la Basilique vaticane, en présence de quelque 10.000 fidèles, le Pape a présidé la messe chrismale, célébrée aujourd'hui dans toutes les cathédrales du monde. Plus de deux mille cardinaux, archevêques, évêques et prêtres se trouvant à Rome ont concélébré. Au cours de son homélie, il a évoqué l'onction, thème central des lectures. "Ceux qui reçoivent l'onction -a dit le Pape- ont en commun qu'elle est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs... L’image de l’huile qui se répand...est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers". Le Pape a aussi dit aux prêtres que "l'insatisfaction chez certains, qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et transformés en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés" vient de ce qu'ils sortent peu d'eux mêmes et oignent avec parcimonie perdant ainsi "le meilleur de notre peuple". "Voilà ce que je vous demande: soyez des pasteurs pénétrés de l’odeur de leurs brebis, qui sentent cette odeur".

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  • Jeudi Saint : Trouvons notre gloire dans la Croix de Jésus

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    Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14. Introït
    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus. Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Ps. 66, 2.  
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.
  • Commérer, c'est faire comme Judas

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    Dire du mal des autres, c'est trahir Jésus comme Judas
    Par le pape François

    Anne Kurian

    ROME, 27 mars 2013 (Zenit.org) - Le pape François a comparé les commérages à la trahison de Judas, au cours de la messe de 7h, ce 27 mars, Mercredi Saint, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, dans son homélie rapportée par Radio Vatican.

    L’Evangile de ce jour rapporte la trahison de Judas, « l’un des douze, un des amis de Jésus, un de ceux qui lui étaient le plus proches », a fait observer le pape, pour 30 pièces d’argent (Matthieu 26,14-25).

    Pour le pape François, Jésus devient « comme une marchandise : il est vendu ». Et cela arrive « tant de fois aussi dans le marché de l’histoire … dans le marché de notre vie, quand nous choisissons aussi les 30 deniers et laissons Jésus de côté, nous voyons le Seigneur qui est vendu », a-t-il poursuivi.

    Le pape est allé plus loin : « Parfois, avec nos frères, avec nos amis, entre nous, nous faisons quasiment la même chose », notamment « quand nous jasons les uns sur les autres ».

    Pour le pape en effet, le commérage est aussi « vendre » et « la personne sur laquelle nous jasons est une marchandise, devient une marchandise: c’est ce que Judas a fait ».

    « Je ne sais pas pourquoi, mais il y a une joie obscure dans le fait de commérer », a ajouté le pape, qui a fait remarquer « avec quelle facilité nous faisons cela » : « Parfois les conversations commencent par de bonnes paroles, et, à l’improviste, arrive le commérage.»

    Le pape a comparé le fait de médire au fait d’« écorcher l’autre » : « Chaque fois que nous jasons, chaque fois que nous ‘écorchons’ l’autre, nous faisons la même chose que Judas », a-t-il insisté.  

    Or, Judas, lorsqu’il a trahi Jésus, « avait le cœur fermé, il n’avait pas de compréhension, il n’avait pas d’amour, il n’avait pas d’amitié », a-t-il estimé, en soulignant que pour l’homme qui cancane, tout devient marché : « Nous vendons nos amis, nos parents ».

    Le pape François a donc invité à « ne jamais dire du mal des autres personnes » : « Demandons pardon parce que nous le faisons à l’ami, mais aussi à Jésus, car Jésus est en cet ami, en cet amie. Et demandons la grâce de n’‘écorcher’ personne, de ne jaser sur personne », a-t-il ajouté.

    "Et si, a-t-il ajouté, nous nous apercevons que quelqu’un dit du mal de nous, ne rendons pas la justice avec notre langue, mais prions le Seigneur pour lui, en disant “Seigneur, aide-le!”. »

  • Quand Thérèse décline le verbe aimer

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    Le Jeudi Saint est par excellence le jour de l'Amour... Un florilège dans les écrits de Thérèse de Lisieux :

    Le Christ est mon amour, il est toute ma vie. (Poésie 26) 

    Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit… Je l'aime !… Car il n'est qu'amour et miséricorde. (Lettre 196) 

    Pour vous aimer comme vous m'aimez, il me faut emprunter votre propre amour, alors seulement je trouve le repos. (Manuscrit C, 35) 

    Pour moi, je ne connais pas d'autre moyen pour arriver à la perfection que 'l'amour'... Aimer, comme notre coeur est bien fait pour cela!... (Lettre 109)

    Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. ( Lettre 196) 

    Vivre d'amour, c'est donner sans mesure, Sans réclamer de salaire ici-bas. Ah ! sans compter je donne, étant bien sûre Que lorsqu'on aime on ne calcule pas. (Poésie 17)

    Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même. (Poésie 54) 

    Oh ! que notre religion est belle, au lieu de rétrécir les cœurs, comme le croit le monde, elle les élève et les rend capables d'aimer, d'aimer d'un amour presque infini, puisqu'il doit continuer après cette vie. (Lettre 166)

    Voilà comment se consumera ma vie. N'ai d'autre moyen de te prouver n amour, que de jeter des fleurs, c'est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, profiter de toutes les plus petites choses de les faire par amour. (Manuscrit B, 4)

    Mes mortifications consistaient à briser ma volonté, toujours prête à s'imposer, à retenir une parole de réplique, rendre de petits services sans les faire valoir. (Manuscrit A. 68)

    Surtout ne lui refusons pas le moindre sacrifice. Tout est si grand en religion… Ramasser une épingle par amour peut convertir une âme ! Quel mystère ! Ah ! c'est Jésus qui peut seul donner un tel prix à nos actions, aimons-le donc de toutes nos forces. (Lettre 164) 

    Je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré en vous sauvant des âmes qui vous aimeront éternellement. (Acte d'offrande) 

    Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse ! (Manuscrit A, 45) 

    Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s'étonner de leurs faiblesses, à s'édifier des plus petits actes de vertus qu'on leur voit pratiquer. 

    Quand vous êtes exaspérée contre quelqu'un, le moyen de retrouver la paix c'est de prier pour cette personne. (CSG, 150)

    Afin de n'être pas jugée du tout, je veux toujours avoir des pensées charitables, car Jésus a dit: "Ne jugez pas et vous ne serrez pas jugés." (Manuscrit C, 13)

    Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu'à l 'amour qui fait faire ces actes. (Lettre 65) 

    Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour. (Lettre 196) 

    Quelle grâce quand le matin nous ne nous sentons aucun courage, aucune force pour pratiquer la vertu.(…) C'est alors le moment difficile, on est tenté de laisser tout là ; mais dans un acte d'amour, même pas senti, tout est réparé et au-delà ; Jésus sourit… (Lettre 165) 

    J'ai compris que sans l'amour, toutes les œuvres le sont que néant, même les plus éclatantes…(Manuscrit A, 81)

    Je compris que si l'Eglise avait un corps, composé de différents membres le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Eglise avait un coeur, et que ce coeur était brûlant d' amour. (Manuscrit B, 3)

    Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Eglise, que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps t tous les lieux… en un mot qu'il est éternel ! : ô jésus, mon Amour, ma vocation enfin je l'ai trouvée, ma vocation c'est l' Amour ! (Manuscrit B, 3)

    source  : http://www.couventsaintetherese.com/therese/ecrits/PE_Amour.asp

  • Le pape : comme il est pénible de voir tant de paroisses fermées

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    Le pape a beaucoup insisté sur  la nécessité de "sortir de soi" pour apporter le Christ aux autres, comme Dieu a su sortir de Lui-même pour aller à la rencontre de l'homme.

    "Je suis heureux de vous accueillir à ma première audience générale", a dit le Pape François aux milliers de fidèles présents place St.Pierre pour participer à la première catéchèse de l'Evêque de Rome. "C'est avec gratitude et vénération -a-t-il poursuivi- que je prends le témoin des mains de mon prédécesseur Benoît XVI. Après Pâques, nous reprendrons les catéchèses de l'Année de la Foi. Aujourd'hui, je voudrais m'arrêter sur la Semaine sainte. Avec le dimanche des Rameaux, nous avons commencé cette semaine, centre de toute l'année liturgique, pendant laquelle nous accompagnons Jésus dans sa Passion, sa mort et sa résurrection".

    "Mais -a demandé le Pape- que signifie vivre la Semaine sainte pour nous? Que signifie suivre JésusSans titre.pngdans son chemin sur le calvaire vers la croix et la résurrection? Dans sa mission terrestre, Jésus a parcouru les routes de Terre sainte; il a appelé douze personnes simples pour qu'elles restent avec lui, qu'elles partagent son chemin et qu'elles continuent sa mission...; il a parlé à tous sans distinction, aux grands et aux humbles..., aux puissants et aux faibles; il a porté la miséricorde et le pardon de Dieu; il a guéri, consolé, compris; il a donné l'espérance; il a porté à tous la présence de Dieu qui s'intéresse à tout homme et toute femme, comme le fait un bon père et une bonne mère envers chacun de ses enfants. Dieu n'attend pas qu'ils viennent à Lui, mais c'est Lui qui est allé vers nous... Jésus a vécu les réalités quotidiennes des gens les plus communs...: il a pleuré devant les souffrances de Marthe et Marie pour la mort de leur frère Lazare...; il a aussi vécu la trahison d'un ami. En Lui, Dieu nous a donné la certitude qu'il est avec nous, au milieu de nous... Jésus n'a pas de maison car sa maison ce sont les gens, c'est nous, sa mission est d'ouvrir à tous les portes de Dieu, d'être la présence d'amour de Dieu".

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