Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 232

  • Le mystère du Pain de Vie

    IMPRIMER

    Homélie du jour (homelies.fr - archive 2004)

    Jésus se présente comme la nourriture essentielle, le pain qui donne la vie. Le lieu par excellence où se partage le pain est la table familiale : le père rompt le pain, fruit de la terre et de son travail, il rend grâce à Dieu de lui permettre de subvenir aux besoins des siens, puis il le distribue à ses enfants pour qu’ils s’en rassasient. Dans ce partage du même pain, ce ne sont pas seulement les corps qui se nourrissent, mais c’est aussi l’unité familiale qui se construit. La commensalité est au service de la convivialité, de l’épanouissement intégral de la vie, qui inclut la relation aux autres et ultimement à Dieu.

    « Moi je suis le Pain de la vie », le pain qui nourrit chacun de nous selon ses besoins personnels et en même temps nous établit dans l’unité d’une même famille : « la famille de Dieu » (Eph 2, 19). C’est le Père lui-même qui « rompt le Pain », qui nous le livre pour qu’en lui nous ayons la vie en plénitude : celui qui, s’approchant de la table, « vient à Jésus », « n’aura plus jamais faim », car dans la foi, il pourra se rassasier sans cesse de sa présence.

    Lire la suite

  • 8 avril : l'annonce faite à Marie

    IMPRIMER

    angelico2.jpgCette année, l'Annonciation est fêtée ce lundi 8 avril en raison des célébrations de la Semaine Sainte et de Pâques. Voici l'homéle du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007) :

    Matin, midi et soir, trois fois par jour, l’Angélus sonne – ou sonnait – dans nous campagnes pour célébrer le mystère de l’Incarnation. L’Ave Maria, la salutation de l’Ange, scande ainsi le début, le milieu et la fin de nos journées. Aussi, la péricope que la liturgie nous propose en cette solennité de l’Annonciation, est-elle parmi les plus connues de l’Évangile. Dieu attendait cette rencontre depuis le jour où l’humanité s’est éloignée de lui par le péché, mettant en péril son dessein d’amour. Voilà qu’enfin s’élève des profondeurs de la terre, un « oui » capable d’attirer sa bienveillance ; sans plus attendre, il vient, il accourt : le Verbe se fait chair, Dieu s’unit à sa créature et se compromet pour toujours avec elle. L’amour a trouvé où habiter ; les noces de Dieu avec l’humanité peuvent commencer ; une alliance plus forte que la mort sera bientôt scellée (Ct 8, 6).

    Lire la suite

  • Des larmes qui purifient le regard

    IMPRIMER

    Les larmes peuvent devenir des lunettes, pour voir Jésus

    Messe quotidienne du pape François

    Source : Zenit.org - "Parfois dans notre vie, fait observer le pape François, les larmes peuvent devenir comme des lunettes qui nous permettent de voir Jésus." 

    Des membres de la Gendarmerie du Vatican ont participé, ce mardi matin, 2 avril, à la messe quotidienne du pape François en la chapelle de sa résidence au Vatican, la Maison Sainte-Marthe, indique Radio Vatican.

    Dans une brève homélie, le pape a commenté l’évangile de la rencontre entre le Christ ressuscité et Marie-Madeleine, une femme "dont tous les espoirs ont été déçus et qui pleure".

    On retrouve dans cette homélie une caractéristique de saint Ignace de Loyola qui avait reçu "le don des larmes".

    Le pape lui-même a souligné "la nécessité de savoir pleurer". Il a invité à "demander au Seigneur la grâce des larmes", en ajoutant: "C’est une belle grâce de pleurer pour tout : pour le bien, pour nos péchés, pour les grâces, pour la joie (...). Les larmes nous préparent à voir Jésus."

    "Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir dire que nous L’avons vu dans notre cœur et de témoigner par notre vie : je vis ainsi parce que j’ai vu le Seigneur", a conclu le pape.

    Il est des jours où dans son Journal spirituel saint Ignace de Loyola ne note que ce mot: "larmes". Il précise parfois, comme le 5 avril 1544: "Avant la messe, larmes. Pendant, beaucoup". Elles reviennent presque chaque jour.

    Il note parfois les fruits spirituels de ce don: "Avec beaucoup d'intelligences et de sentiments intérieurs". Ou bien: "Se terminant à conforter ma volonté à la volonté divine". Et encore: "Avec locution intérieure".

  • Les disciples d'Emmaüs

    IMPRIMER

    images.jpgHomélie sur l'évangile du jour : les disciples d'Emmaüs.

    Homélie (homelies.fr - Archive 2007)

    On ne sait guère avec certitude où se situe le « village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem ». Il aurait sans doute sombré depuis longtemps dans l’oubli s’il n’y avait pas eu deux pèlerins, bientôt rejoints par un troisième, qui s’y étaient rendus « le troisième jour après la mort de Jésus ». Nous ne connaissons le nom que d’un de ces deux hommes : Cléophas ; l’autre pourrait être chacun de nous aux heures sombres du doute, de la tristesse, de la lassitude, du découragement. N’avons-nous pas tous connu des jours où, suite à certains évènements, tout devient absurde ; notre vie nous apparaît comme un échec, et rien ne semble pouvoir changer le cours des évènements ? La tentation qui nous guette alors est la fuite : partir, en laissant derrière nous nos problèmes - comme si nous ne les portions pas d’abord en nous-même - tourner le dos à la réalité devenue un fardeau trop pesant ou un sac de nœuds trop complexes, et fuir par le chemin d’Emmaüs.

    Lire la suite

  • Bénédiction Urbi et même Orbi de François: un autre style

    IMPRIMER


    Messe de Pâques et bénédiction urbi et orbi du... par euronews-fr

  • Pâques 2013

    IMPRIMER

    3091_7502261583-copie-1.jpgA la Messe de la Vigile pascale 2013 :Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault se place sous le signe de l’encyclique « Spe Salvi » : "La foi n'est pas seulement une tension personnelle vers les biens qui doivent venir, mais qui sont encore absents; elle nous donne quelque chose.

    Elle nous donne déjà maintenant quelque chose de la réalité attendue, et la réalité présente constitue pour nous une « preuve » des biens que nous ne voyons pas encore.

    Elle attire l'avenir dans le présent, au point que le premier n'est plus le pur « pas-encore ». Le fait que cet avenir existe change le présent; le présent est touché par la réalité future, et ainsi les biens à venir se déversent sur les biens présents et les biens présents sur les biens à venir. "  (Benoît XVI  SPE SALVI )

     

      Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

    La lumière a jailli au milieu des ténèbres, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Cette annonce que les femmes ont portée aux apôtres est au fondement de notre foi : « Si le Christ n’est pas ressuscité, dit saint Paul, vaine est notre foi. » (1 Co 15, 17)

    Un jour, cette vérité qui dépasse les limites de notre esprit laissé à ses propres forces, pour lequel un homme mort ne peut pas ressusciter, a touché notre cœur. Par la force d’en haut nous avons fait confiance à Dieu qui se révèle, et ainsi nous avons connu des vérités sur Dieu qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître naturellement.

    La foi se trouve donc au centre d’un combat qui se livre en nous. D’un côté, il y a le mode naturel de connaissance de l’être humain, qui part du sensible, de ce que nous voyons, de ce que nous touchons, de ce que nous sentons, de ce que nous entendons, de ce que nous goûtons. Dieu, lui, a le “défaut” de n’être pas sensible. La foi se heurte ainsi au naturalisme, doctrine qui affirme que la nature n’a pas d’autre cause qu’elle-même et que rien n’existe en dehors d’elle. Si nous ne soutenons pas cet enseignement, une forme diminuée du naturalisme, le naturalisme pratique, n’a-t-il pas sa place dans notre cœur ?  

    Nous croyons en Dieu, mais au fond nous vivons comme si Dieu n’existait pas.

    Lire la suite

  • Le pape : nous avons peur des surprises de Dieu...

    IMPRIMER

    Homélie du pape lors de la Vigile pascale (Saint-Pierre 30/3/2013)

    Chers frères et sœurs,
    Dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons en premier les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour oindre son corps (cf. Lc 24,1-3). Elles viennent pour accomplir un geste de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une personne chère défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus, l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la croix. Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau : une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant. Cependant dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau. 

    Mais à ce point il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie : elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions : « Que s’est-il passé ? », « Quel sens tout cela a-t-il ? » (cf. Lc 24,4). Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits ? Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’Évangile : nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à la pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire comme les grand personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu ; nous avons peur des surprises de Dieu ! Il nous surprend toujours !

    Lire la suite

  • Il a surgi de la mort ! Alleluia !

    IMPRIMER

    Lire la suite

  • La parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde

    IMPRIMER

    Du pape, à la fin du chemin de croix au Colisée :

    "Chers frères et sœurs, je vous remercie d’avoir participé nombreux à ce moment d’intense prière. Et je remercie aussi tous ceux qui se sont unis à nous par les moyens de communication, spécialement les personnes malades et les personnes âgées. Je ne veux pas ajouter beaucoup de paroles. En cette nuit une seule parole doit demeurer, c’est la Croix elle-même. La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Parfois il nous semble que Dieu ne répond pas au mal, qu’il demeure silencieux. En réalité Dieu a parlé, a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ: une Parole qui est amour, miséricorde, pardon. Elle est aussi jugement: Dieu nous juge en nous aimant. Rappelons nous cela: Dieu nous juge en nous aimant. Si j’accueille son amour je suis sauvé, si je le refuse je suis condamné, non par lui, mais par moi-même, parce que Dieu ne condamne pas, lui aime et sauve seulement. Chers frères et sœurs, la parole de la Croix est aussi la réponse des chrétiens au mal qui continue à agir en nous et autour de nous. Les chrétiens doivent répondre au mal par le bien, en prenant sur eux la croix, comme Jésus. Ce soir nous avons entendu le témoignage de nos frères du Liban: ce sont eux qui ont composé ces belles méditations et prières. Nous les remercions de tout cœur pour ce service et surtout pour le témoignage qu’ils nous donnent. Nous l’avons vu quand le Pape Benoît est allé au Liban: nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l’amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d’autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orie nt et pour le monde entier: un signe d’espérance. Alors continuons ce chemin de croix dans la vie de tous les jours! Marchons ensemble sur le chemin de la Croix, marchons en portant dans le cœur cette parole d’amour et de pardon. Marchons en attendant la Résurrection de Jésus qui nous aime tant. Il est tout amour!"

  • Jours du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques sur KTO

    IMPRIMER

     
    A la Une sur KTO
    Pâques avec le Pape François

    Programmation pour la semaine sainte sur KTO

    Comme tous les ans, KTO vous propose de vivre l'ensemble des offices de la Semaine Sainte, en direct de Rome, de Notre-Dame de Paris et de Saint-Gervais.
      Téléchargez les images - 0

    Vendredi Saint 29 mars

    17h00 : Office de la Passion du Seigneur, en direct de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    21h10 : Chemin de Croix "Via Crucis" en direct du Colisée de Rome, présidé par le Pape François, avec les méditations de jeunes du Liban.

    Samedi Saint 30 mars

    12h30 : Office de la Descente aux Enfers, en direct de Saint-Gervais.

    21h00 - minuit : Vigile Pascale en direct de Notre-Dame de Paris.

    Pâques - Dimanche 31 mars

    10h15 : Messe de la Résurrection célébrée par le Pape François en direct de la place Saint-Pierre de Rome.

    12h00 : Message Pascal et Bénédiction Urbi et Orbi.

    18h30 : Messe de la Résurrection, en direct de Notre-Dame de Paris.

    Lundi de Pâques 1er avril

    12h00 : Regina Caeli en direct de Rome.


    Bannière
    Soutenez KTO
  • Des pasteurs qui portent sur eux l'odeur de leurs brebis...

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS). A 9 h 30' en la Basilique vaticane, en présence de quelque 10.000 fidèles, le Pape a présidé la messe chrismale, célébrée aujourd'hui dans toutes les cathédrales du monde. Plus de deux mille cardinaux, archevêques, évêques et prêtres se trouvant à Rome ont concélébré. Au cours de son homélie, il a évoqué l'onction, thème central des lectures. "Ceux qui reçoivent l'onction -a dit le Pape- ont en commun qu'elle est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs... L’image de l’huile qui se répand...est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers". Le Pape a aussi dit aux prêtres que "l'insatisfaction chez certains, qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et transformés en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés" vient de ce qu'ils sortent peu d'eux mêmes et oignent avec parcimonie perdant ainsi "le meilleur de notre peuple". "Voilà ce que je vous demande: soyez des pasteurs pénétrés de l’odeur de leurs brebis, qui sentent cette odeur".

    Lire la suite

  • Jeudi Saint : Trouvons notre gloire dans la Croix de Jésus

    IMPRIMER

    Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14. Introït
    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus. Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Ps. 66, 2.  
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.