Au rythme de l'année liturgique - Page 239
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Père Zanotti-Sorkine: au diable, la tiédeur!
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Quand une nouvelle année liturgique ravive la douce mémoire du Christ
La préparation à Noël dans la tradition occidentale et la tradition byzantine (Osservatore Romano)
Une mémoire douce et vivante
Toute la vie de l’Eglise se déroule dans le souvenir du Christ, dans sa « douce mémoire – une memoria suavitatis, pour reprendre l’expression de saint Bernard – sans que le temps, qui passe, ne parvienne jamais à l’épuiser ou à l’atténuer. Et en effet, Jésus est le contemporain de l’étendue des siècles, qui se déroulent tous en sa présence.
L’Eglise le rencontre en particulier dans l’Ecriture, née comme réévocation des « événements » du Seigneur (cf. Luc, 1, 1). L’Eglise le rencontre dans les signes sacramentaux qui, à leur tour, sont valables et efficaces grâce à la présence actuelle de celui qui en a été et continue d’en être l’auteur. Les croyants retrouvent le Seigneur sous diverses autres formes, mais c’est ici au caractère de signe sacramentel de l’année liturgique elle-même que nous nous intéressons. Avec ses festivités, l’Eglise a comme refaçonné les jours et les semaines ; elle a incliné et plié au service de Jésus les mois et les années.
Et la tradition liturgique byzantine elle aussi – bien qu’elle n’ait pas en elle-même une période liturgique précédant Noël, avec des particularités eucologiques propres – dans la période allant du 15 novembre au 24 décembre encadre ce qui s’appelle le « Carême de Noël », où nous trouvons une série de tropaires appelés theotòkia — c’est-à-dire dédiés à la Mère de Dieu – très riches d’un point de vue théologique.
La liturgie byzantine prépare à la Nativité de manière très discrète, très humble. Une très belle série de tropaires nous fait goûter par anticipation le mystère de l’Incarnation : l’attente confiante, la pauvreté de la grotte, les personnages ainsi que les lieux vétérotestamentaires qui apparaissent à cette période. A travers des images poétiques et des réminiscences bibliques nous sommes placés face au mystère de notre salut, au mystère indicible de Dieu qui, par amour, s’incarne, se fait l’un de nous, se fait homme, « se fait petit » comme les Pères aiment à le dire.
source : osservatoreromano.va
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Affichons Noël
Comme les années précédentes, Aide à l'Eglise en Détresse/Kerk in Nood propose gratuitement des affiches à placer bien en vue :
AFFICHE NOËL 2012
Comme nous, l'approche de la Noël vous remplit de joie ? Pourquoi ne pas partager ce message de paix et de joie avec vos voisins ? Demandez-nous l'affiche gratuite 'Noël dans la cité'. Vous voyez ci-contre une image de cette affiche. Nous nous ferons un plaisir de vous envoyer cette affiche au format A3.
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La Royauté du Christ
Dimanche 25 novembre 2012
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18,33b-37.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
Homélie du Cardinal André Vingt-Trois, Saint-Séverin - Dimanche 26 novembre 2006
Source: http://www.paris.catholique.fr/447-Rassemblement-des-Associations.html
Frères et Soeurs, le dialogue entre Jésus et Pilate, tel que nous le rapporte l’évangile selon saint Jean, fait bien ressortir, comme c’est souvent le cas dans cet évangile, la différence du sens dans lequel chacun emploie un même mot.
Ici, c’est le mot roi. Pilate comprend ce titre dans le sens où il le pratique habituellement dans son métier de procurateur. Il s’agit d’une fonction publique, une autorité, dans le contexte historique des évangiles une autorité absolue et sans discussion, une domination sur les peuples. Jésus, Lui, ne pense pas à ce titre de royauté. Le dialogue, s’il ne peut pas rester un dialogue de sourds, doit faire apparaître quelques éléments de différence entre la conception commune de la royauté et le sens que le Christ veut y mettre. "Ma royauté ne vient pas de ce monde " : comment comprendre cette royauté qui ne vient pas de ce monde ?
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Quand Jésus rappelle la vraie destination du culte
Lc 19, 45-48
Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.Commentaire du Frère Dominique dans son homélie (homelies.fr)
... Cet évangile nous met en garde, une fois encore, contre les apparences trompeuses. La bonne organisation du temple et du culte qui y est rendu n’était pas le signe de la rectitude de ses servants. Il est cependant peu probable que les chefs des prêtres et les scribes aient froidement décidé de détourner le temple de sa destination. Ils ont dû découvrir peu à peu quels avantages ils pouvaient tirer de devoir organiser ce microcosme religieux au cœur de la cité et ils se sont aveuglés eux-mêmes en même temps qu’ils tentaient d’aveugler les autres. ...
Sans doute, ajouterons-nous, y a-t-il un tel travail à effectuer dans notre Eglise où de telles compromissions existent à de nombreux niveaux et suscitent le scandale.
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Puisque tu es tiède, je vais te vômir
De la première lecture de ce jour (Apocalypse, 3) :
... Tu écriras encore ceci à l'Ange de l'Église qui est à Laodicée : Ainsi parle le témoin fidèle et véridique, celui qui est « Amen », celui qui est le commencement de la création de Dieu : Je connais ta conduite : tu n'es ni froid ni brûlant - mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant -
Aussi, puisque tu es tiède - ni froid ni brûlant - je vais te vomir. Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Alors je te donne un conseil : viens acheter chez moi de l'or purifié au feu, pour devenir riche, des vêtements blancs pour te couvrir et cacher la honte de ta nudité, un remède pour te frotter les yeux afin de voir clair. Tous ceux que j'aime, je leur montre leurs fautes, et je les châtie. Sois donc fervent et convertis-toi. ... -
BXL, 30/11 - 8/12 : Neuvaine en l'honneur de l'Immaculée Conception
NEUVAINE À L’OCCASION
DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2012
NOVEEN TER GELEGENHEID
VAN MARIA ONBEVLEKT ONTVANGEN 2012
DU VENDREDI 30 NOVEMBRE AU SAMEDI 8 DÉCEMBRE,
LA MESSE SERA CÉLÉBRÉE EN
L’ÉGLISE SAINT-JACQUES SUR COUDENBERG, PLACE ROYALE, BRUXELLES.
EN SEMAINE : 12H30; SAMEDIS 1 ET 8 DÉCEMBRE : 11H; DIMANCHE 2 DÉCEMBRE : 18H.
UNE DEMI-HEURE AVANT LA MESSE, POSSIBILITÉ DE SE CONFESSER.
VANAF VRIJDAG 30 NOVEMBER TOT EN MET ZATERDAG 8 DECEMBER
ZAL DE MIS OPGEDRAGEN WORDEN
IN DE SINT-JAKOB-OP-KOUDENBERGKERK, KONINGSPLEIN, BRUSSEL.
IN DE WEEK: 12.30UUR; OP ZATERDAG 1 EN 8 DECEMBER: 11.00UUR; OP ZONDAG 2 DECEMBER: 18.00UUR.
EEN HALF UUR VÓÓR DE MIS, BIECHTGELEGENHEID
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Recevoir les textes liturgiques du jour et une homélie appropriée
...c'est possible, grâce à homelie.fr (site de la Famille de Saint-Joseph) où l'on peut s'inscrire gratuitement pour recevoir quotidiennement un courrier électronique avec ces précieux éléments.
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Pourtant, nous sommes avertis...
Le Père Joseph-Marie Verlinde commente l'évangile du jour (homélies.fr)
Il est toujours difficile d’interpréter les passages annonçant la fin des temps et le jugement final, car ils utilisent un langage « codé » dont il faut posséder la clé pour accéder au sens des énoncés. « Les jours du Fils de l’homme » est une expression qui désigne la manifestation finale de la seigneurie du Christ. Cette mise en lumière de la vérité de sa Parole dénoncera par le fait même le mensonge de ceux qui se sont opposés à lui et dévoilera le jugement qui leur est réservé, ou plutôt qu’ils se sont eux-mêmes préparés par leur obstination.
Les hommes mangent, boivent, procréent ; cultivent, font du commerce, construisent des maisons : rien de répréhensible dans ces activités indispensables pour la survie des individus et de l’espèce. Sauf qu’elles se déploient dans l’oubli de la finalité de cette existence, finalité qui va se manifester à l’improviste alors que plus personne n’y prêtait attention. Dieu avait averti de ce qui allait advenir « dans les jours de Noé ou de Loth », mais personne n’en avait tenu compte – sauf les deux personnages mentionnés. De même le Seigneur nous prévient des événements dramatiques qui auront lieu « le jour où Fils de l’homme se révèlera » ; mais nous vivons comme s’il n’avait rien dit, afin de ne pas avoir à nous convertir.
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Stanislas Kostka, un saint mort à 18 ans
Il est fêté le 13 novembre. Le site des Jésuites de la Province de France le présente ainsi :
Né d'une grande famille de Pologne en 1550 à Rostkow, Stanislas s'adonna aux études classiques à Vienne à partir de 1564. Invité par la Vierge à entrer dans la Compagnie, afin de prévenir l'opposition de son père, il s'enfuit de chez lui en 1567, parcourant à pied toute l'Allemagne.
Arrivé à Rome, il fut admis au noviciat par saint François de Borgia. C'est là qu'il mourut le 15 août 1568, parvenu à une haute sainteté. Il fut canonisé par Benoît XIII en 1726.
Extraits des Lettres Annuelles du Collège de la Compagnie de Jésus à Vienne et des lettres de saint Pierre Canisius, prêtre et docteur de l'Eglise.
Jésus et la Compagnie occupaient son cœur jour et nuit.
Un jeune Polonais, appartenant à une noble famille, mais encore plus noble par sa vertu, a passé deux années entières auprès des Nôtres à Vienne. Cependant, il n'était pas possible de le recevoir sans le consentement de ses parents, non seulement parce qu'il avait été notre pensionnaire et sans discontinuer élève de notre collège, mais aussi pour un certain nombre d'autres raisons (en effet, les Pères se sont engagés à n'accepter dans la Compagnie aucun de leurs pensionnaires sans le consentement de leurs parents) ; aussi a-t-il toujours essuyé un refus. Il y a peu de jours, désespérant d'entrer ici dans la Compagnie, il est parti ailleurs voir s'il lui serait possible de réaliser son désir en un autre lieu.
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Malheur à celui par qui le scandale arrive
Le Frère Dominique (de la famille Saint-Joseph) commente ainsi ce verset de l'évangile du jour (Luc 17) :
"Les scandales dont Jésus parle ne désignent pas les faits retentissants dont se délecte une certaine presse. Jésus prend le mot scandale dans sa définition stricte : ce sont des « pièges pour la foi », c’est-à-dire des provocations à l’apostasie. En effet, le mot initial désigne la pierre qui fait trébucher quelqu’un. Jésus considère donc que celui qui place une pierre sous les pieds de son frère, ferait mieux de l’avoir attachée à son cou : ceux qui prononcent des discours pervers pour détourner de la foi les petits envers lesquels le Seigneur montre tant d’attention, ceux qui cherchent à les rendre infidèles à Dieu, ceux-là sont dits « malheureux ! »."
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Du bon usage de l'argent
L'évangile de ce jour invite à se faire des amis avec "l'argent trompeur" (Luc, 16); le père Joseph-Marie y consacre une homélie :
Jésus connaît nos cœurs blessés ; il souffre de nous voir rivés aux biens de la terre (symbolisés par l’argent) par peur de manquer. S’il dénonce « l’Argent trompeur », c’est parce qu’il sait combien la course effrénée aux richesses est à la fois aliénante et décevante. L’avidité est insatiable ; et pourtant, si nous pouvions acquérir tout ce que nous convoitons, nous resterions encore sur notre faim, car rien en ce monde ne peut combler le désir profond de notre cœur : « Tu nous a fait pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (St Augustin, Confessions, I, 1).
L’argent est un moyen efficace d’échange, inventé par les hommes, pour faciliter la vie économique, c’est-à-dire le partage des biens au sein d’une même société. Mais si ce moyen - qui n’est ni bon ni mauvais en soi, mais simplement utilitaire – devient un absolu, s’il est érigé en idole, il nous aliène de notre véritable finalité.