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Au rythme de l'année liturgique - Page 233

  • Un champion de la foi au 4e siècle

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    Sur missel.free.fr

    Saint Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

  • Intentions de prière du Saint-Père pour mai 2013

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    Intention de prière universelle – Ceux qui rendent la justice :

    Prions pour que ceux qui administrent la justice œuvrent toujours avec intégrité et avec une conscience droite.

    Intention de prière pour l’évangélisation – Les séminaires des jeunes Eglises :

    Prions pour que les Séminaires, spécialement ceux des Eglises de mission, forment des pasteurs selon le Cœur du Christ, entièrement consacrés à l'annonce de l'Evangile.

    Commentaire : http://www.apostolat-priere.org/derniere-minute.html 

  • Il est la Vigne, nous sommes les sarments

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    Roma-Abside-Basilica-di-San-Clemente.jpgEvangile de Jean, chapitre 15, vv. 1-8

    A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

    « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. » 

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - Archive 2004)

    « Moi je suis la vraie vigne » ; ce qui suppose implicitement qu’il existe d’autres plantations, qui ont l’apparence de la vigne, mais n’en sont pas. Le discernement entre la « vraie » plantation et les contrefaçons se fait à partir des fruits : les vignes de ce monde ne produisent qu’un vin décevant, qui procure une ivresse abrutissante ; la vigne du Seigneur offre un vin vivifiant qui introduit dans la joie de l’Esprit.

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  • De quel sauveur rêvons-nous ?

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    Sur Homelies.fr :

    Evangile du jour : Jean chap. 10, vv. 22-30 

    On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.« Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » 

    Homélie (Archive 2004)

    Nous sommes en hiver ; il fait froid. Jésus se réchauffe en marchant sous la colonnade tout en priant. Les juifs l’observent et profitent de ce (rare) moment où Notre-Seigneur n’est pas accaparé par la foule, pour se grouper autour de lui : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? » S’ils doutent, c’est donc qu’ils sont encore dans l’incertitude quant à l’identité du Seigneur. Pour eux les faits et gestes de Jésus ne suffisent pas pour conclure le discernement. Aussi se décident-ils à lui poser directement la question : « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Cette interrogation traverse tout le quatrième évangile sans jamais recevoir de réponse clairement affirmative ou négative, car tout dépend du sens que l’on met derrière ce terme.

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  • Dimanche des vocations : le message du pape BenoîtXVI

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    MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA Le JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

    21 AVRIL 2013 – IVe DIMANCHE DE PÂQUES / Thème: Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi (Source : Vatican.va)

    Chers frères et sœurs,

    En cette 50ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, célébrée le 21 avril 2013, quatrième dimanche de Pâques, je voudrais vous inviter à réfléchir sur le thème: «Les vocations,signe de l’espérance fondée sur la foi», qui s’inscrit bien dans le contexte de l’Année de la Foi et dans le 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II. Le Serviteur de DieuPaul VI, pendant l’Assemblée conciliaire, institua cette Journée d’invocations unanimes adressées à Dieu le Père pour qu’il continue d’envoyer des ouvriers pour son Eglise (cf. Mt 9,38). «Le problème du nombre suffisant de prêtres – soulignait alors le Pontife – touche de près tous les fidèles: non seulement parce que l’avenir religieux de la société chrétienne en dépend, mais aussi parce que ce problème est le signe précis et indéniable de la vitalité de la foi et de l’amour des communautés paroissiales et diocésaines particulières, et le témoignage de la santé morale des familles chrétiennes. Là où l’on vit généreusement selon l’Evangile, là jaillissent de nombreuses vocations à l’état clérical et religieux» (Paul VI, Radio message, 11 avril 1964).

    Ces dernières décennies, les diverses communautés ecclésiales répandues dans le monde entier se sont retrouvées spirituellement unies chaque année, le quatrième dimanche de Pâques, pour implorer de Dieu le don de saintes vocations et pour proposer à nouveau à la réflexion de tous l’urgence de la réponse à l’appel divin. Ce rendez-vous annuel significatif a favorisé, en effet, un engagement fort pour mettre toujours plus au centre de la spiritualité, de l’action pastorale et de la prière des fidèles, l’importance des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée.

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  • 21 avril : Dimanche des Vocations

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    Du Centre National des Vocations :

    Le Christ t’appelle à être source d’espérance

    Le prêtre, le diacre, le moine ou la moniale, le missionnaire ou le religieux apostolique sont des visages relativement bien connus dans l’Eglise. Mais il existe bien d’autres manières de vivre la grâce du baptême. A chaque époque, l’Esprit Saint suscite des réponses neuves aux questions des hommes.

    Après avoir mis à l’honneur la vocation à la sainteté de tous les baptisés (2009), du prêtre (2010), de la vie consacrée (2011) et du diaconat permanent (2012), le Centre national des vocations se penche cette année sur des vocations qui sortent parfois des sentiers battus mais n’en sont pas moins précieuses à l’Eglise : les vocations laïques. Signe de leur vitalité, une grande diversité les caractérise. Regroupés souvent dans des associations de fidèles, certains membres restent laïcs, d’autres deviennent des laïcs consacrés. Les uns habitent dans nos villes avec discrétion, les autres travaillent publiquement au service de leurs frères à l’annonce de l’Evangile. Certains groupes sont nés au début du XX° siècle, d’autres plus récemment. En solitude ou dans la vie communautaire, tous conjuguent vie spirituelle et engagement apostolique.

    En son message pour la 50ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le pape Benoît XVI nous exhorte tous, quelle que soit notre vocation, à la prière pour « les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi… Dieu ne nous laisse jamais seuls… Dans le Seigneur ressuscité, nous avons la certitude de notre espérance… ».

    Quand le Christ appelle, il envoie. Que tous ceux qui l’entendent consentent à devenir signes d’espérance pour les hommes de ce temps !

    > Télécharger la brochure « Le Christ t'appelle à être source d'espérance »

    > Prière 2013 « Tu portes un regard d'amour »

    > Commander la brochure, l’affiche ou le signet de prière

     

    Voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/04/prier-et-appeler-aux-vocations/

  • Un témoin du Christ, mort à 24 ans à Mauthausen

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    Fêté aujourdhui : le bienheureux Marcel Callo

    Marcel Callo, un jeune ouvrier de Rennes, avait 24 ans quand il est mort en camp de concentration à Mauthausen. Sa vie de foi, son amour du Seigneur, sa passion pour la vie et la dignité de ses frères, l'ont conduit au martyre.

    Source : Rubrique Prière inXL6

    Marcel Callo, un jeune ouvrier de Rennes, avait 24 ans quand il est mort en camp de concentration à Mauthausen.

    Sa vie de foi, son amour du Seigneur, sa passion pour la vie et la dignité de ses frères, l'ont conduit au martyre. Jugé « trop catholique », il sera arrêté par la Gestapo et déporté.
    Au milieu des combats de son temps, et de ses combats personnels, il s'est laissé façonner par la grâce, jusqu'à l'ultime témoignage.
    Avec lui, nous pouvons apprendre à faire de notre humanité, de nos énergies propres un lieu offert au Seigneur, jusqu'au bout, une vie offerte aux frères et exposée à l'amour.

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  • Horion-Hozémont, 12 mai : procession paroissiale

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    Affiche Procession 2013.JPG

  • Banneux, 1er mai : les diocèses de Liège et de Hasselt consacrés à Marie

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    Renouvellement de la consécration des diocèses de Liège et de Hasselt à Marie

    Le mercredi 1er mai, ouverture officielle de la saison des pèlerinages à Banneux, les évêques de Liège et de Hasselt renouvelleront la consécration de leurs diocèses à la Vierge des Pauvres

    Chaque année, le 1er mai marque l’ouverture officielle de la saison des pèlerinages à Banneux. Et pour cause : le mois de mai est celui de Marie et les pèlerins affluent en grand nombre. Cela n’empêche évidemment pas que le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres reste accessible toute l’année, 365 jours sur 365. Car, la « belle dame » est là, chaque fois que nous nous rendons à la petite chapelle ou à la source.

    En 2013, le 1er mai est le jour où les évêques de Liège et de Hasselt nous donnent rendez-vous pour un moment intense et solennel : ensemble, ils renouvelleront la consécration de leurs diocèses à la Vierge des Pauvres.
    Au moment des apparitions, en 1933, le diocèse de Liège recouvre encore les provinces de Liège et de Hasselt. C’est d’ailleurs un Limbourgeois qui est le bon pasteur de ce troupeau où l’on parle les trois langues nationales, le flamand, le français et l’allemand. Après la reconnaissance officielle des huit apparitions, l’évêque a voulu consacrer son diocèse solennellement à Marie. Ce qui fut fait le 15 août 1953.

    Quel peut être le sens d’une telle consécration ?
    J’y vois d’abord l’expression d’une profonde gratitude : Marie a visité ce coin de terre à une époque d’énormes bouleversements politiques et sociaux. De grandes épreuves se dessinent –malheureusement– à l’horizon. Je viens soulager la souffrance promet-elle. Ceux qui se sont confiés à elle avec leur vie telle qu’elle est, ont pu faire l’expérience du secours maternel de Marie.


    La seconde guerre mondiale est passée par là et, après 1945, l’immense défi de la reconstruction et de la réconciliation a dû être relevé. Lorsque Mgr Kerkhofs décide de consacrer son diocèse à la Vierge des Pauvres, il sait que la dimension spirituelle ne peut pas être absente d’une telle aventure. Marie n’avait-elle pas affirmé que la source, réservée pour elle, était pour toutes les nations ?


    Après vingt ans, Banneux a fait ses preuves et l’évêque a bien compris que le ciel lui a fait un immense cadeau : il le reconnaît par cette consécration. Mais il souhaite surtout que toute l’Église qui est à Liège accueille joyeusement ce cadeau et trouve son secours auprès de Marie.


    Depuis le 31 mai 1967, le Limbourg est devenu un diocèse à part, réforme institutionnelle oblige, même à l’intérieur de l’Église de Belgique. Mais les habitants du Limbourg sont encore bien « chez eux » quand ils viennent à Banneux. C’est ainsi que les anciens mineurs de cette province ont gardé un merveilleux attachement à Notre-Dame : dans les heures tellement sombres de la fermeture de leurs mines, la Vierge des Pauvres a été un réel soutien pour eux. D’ailleurs quand le diocèse de Hasselt a fêté ses 40 ans d’existence, c’est à Banneux que l’évêque a donné rendez-vous à ses diocésains.


    Heureuse celle qui a cru ! est-il dit de Marie dans les évangiles. L’Année de la Foi voulue par le pape émérite Benoît XVI pour 2013 ne se prête-t-elle pas parfaitement à un renouvellement solennel de la consécration des deux diocèses à la Vierge des Pauvres ?

    Rendez-vous donc le 1er mai 2013 pour ce temps fort, tant pour les Limbourgeois que pour les Liégeois !


    Abbé Leo Palm, 
    Recteur du Sanctuaire de Banneux

    source : liege.diocese.be

  • Le mystère du Pain de Vie

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    Homélie du jour (homelies.fr - archive 2004)

    Jésus se présente comme la nourriture essentielle, le pain qui donne la vie. Le lieu par excellence où se partage le pain est la table familiale : le père rompt le pain, fruit de la terre et de son travail, il rend grâce à Dieu de lui permettre de subvenir aux besoins des siens, puis il le distribue à ses enfants pour qu’ils s’en rassasient. Dans ce partage du même pain, ce ne sont pas seulement les corps qui se nourrissent, mais c’est aussi l’unité familiale qui se construit. La commensalité est au service de la convivialité, de l’épanouissement intégral de la vie, qui inclut la relation aux autres et ultimement à Dieu.

    « Moi je suis le Pain de la vie », le pain qui nourrit chacun de nous selon ses besoins personnels et en même temps nous établit dans l’unité d’une même famille : « la famille de Dieu » (Eph 2, 19). C’est le Père lui-même qui « rompt le Pain », qui nous le livre pour qu’en lui nous ayons la vie en plénitude : celui qui, s’approchant de la table, « vient à Jésus », « n’aura plus jamais faim », car dans la foi, il pourra se rassasier sans cesse de sa présence.

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  • 8 avril : l'annonce faite à Marie

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    angelico2.jpgCette année, l'Annonciation est fêtée ce lundi 8 avril en raison des célébrations de la Semaine Sainte et de Pâques. Voici l'homéle du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007) :

    Matin, midi et soir, trois fois par jour, l’Angélus sonne – ou sonnait – dans nous campagnes pour célébrer le mystère de l’Incarnation. L’Ave Maria, la salutation de l’Ange, scande ainsi le début, le milieu et la fin de nos journées. Aussi, la péricope que la liturgie nous propose en cette solennité de l’Annonciation, est-elle parmi les plus connues de l’Évangile. Dieu attendait cette rencontre depuis le jour où l’humanité s’est éloignée de lui par le péché, mettant en péril son dessein d’amour. Voilà qu’enfin s’élève des profondeurs de la terre, un « oui » capable d’attirer sa bienveillance ; sans plus attendre, il vient, il accourt : le Verbe se fait chair, Dieu s’unit à sa créature et se compromet pour toujours avec elle. L’amour a trouvé où habiter ; les noces de Dieu avec l’humanité peuvent commencer ; une alliance plus forte que la mort sera bientôt scellée (Ct 8, 6).

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  • Des larmes qui purifient le regard

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    Les larmes peuvent devenir des lunettes, pour voir Jésus

    Messe quotidienne du pape François

    Source : Zenit.org - "Parfois dans notre vie, fait observer le pape François, les larmes peuvent devenir comme des lunettes qui nous permettent de voir Jésus." 

    Des membres de la Gendarmerie du Vatican ont participé, ce mardi matin, 2 avril, à la messe quotidienne du pape François en la chapelle de sa résidence au Vatican, la Maison Sainte-Marthe, indique Radio Vatican.

    Dans une brève homélie, le pape a commenté l’évangile de la rencontre entre le Christ ressuscité et Marie-Madeleine, une femme "dont tous les espoirs ont été déçus et qui pleure".

    On retrouve dans cette homélie une caractéristique de saint Ignace de Loyola qui avait reçu "le don des larmes".

    Le pape lui-même a souligné "la nécessité de savoir pleurer". Il a invité à "demander au Seigneur la grâce des larmes", en ajoutant: "C’est une belle grâce de pleurer pour tout : pour le bien, pour nos péchés, pour les grâces, pour la joie (...). Les larmes nous préparent à voir Jésus."

    "Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir dire que nous L’avons vu dans notre cœur et de témoigner par notre vie : je vis ainsi parce que j’ai vu le Seigneur", a conclu le pape.

    Il est des jours où dans son Journal spirituel saint Ignace de Loyola ne note que ce mot: "larmes". Il précise parfois, comme le 5 avril 1544: "Avant la messe, larmes. Pendant, beaucoup". Elles reviennent presque chaque jour.

    Il note parfois les fruits spirituels de ce don: "Avec beaucoup d'intelligences et de sentiments intérieurs". Ou bien: "Se terminant à conforter ma volonté à la volonté divine". Et encore: "Avec locution intérieure".