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Solidarité - Page 100

  • Grossesses : le Souffle de Vie au service des femmes et des couples

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    Le Souffle de Vie a pour but d'aider à long terme toute femme, tout couple, dont la grossesse peut être remise en question par une détresse quelle qu'elle soit.

    Solitude, adolescence, rejet familial, abandon du père…
    Risque de handicap ou handicap de l'enfant à naître…
    Handicap mental, physique ou social des parents…
    Alcoolisme, toxicomanie, pauvreté, Sida…

     

    Aider la femme (le couple) à prendre elle-même la décision qui lui semble la plus appropriée quant à la grossesse qu'elle vit en ayant cherché avec elle tous les éléments qui lui permettraient de poser un choix le plus objectif possible, en connaissance de cause.

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    Le Souffle de Vie propose son aide à toute personne, quels que soient sa nationnalité, son âge, sa conscience philosophique.

    Antenne générale :

    Jacques et Micheline PHILIPPE
    Avenue de Fré, 204
    B-1180 Bruxelles
    Belgique

    Tel : 0032/2/375.95.04
    Fax : 0032/2/375.57.36
    E-mail : info@souffledevie.be

  • Les "Enfants de Bouaké" font appel à votre soutien

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    Enfants de BOUAKE est une association visant à soutenir l'enfance en détresse, abandonnée, en malnutrition pour cause de guerre dans la région de BOUAKE          (Côte d'Ivoire).

    Présentation de l'association

    Enfants de Bouaké est une jeune association née d'une rencontre avec une communauté d'hommes, de femmes et d'enfants vivant en brousse au Sud de la Côte d'Ivoire.
    Cette association a pour but d'aider l'enfance en détresse, en souffrance, abandonnée, en malnutrition.

    Elle souhaite :

    • Récolter divers dons : vêtements, objets utilitaires, argent, par l'organisation de manifestations diverses (concert, loto, marché de noël, brocante)
    • Créer des écoles pour l'alphabétisation des enfants.
    • Participer à la formation des mamans pour les aider à subvenir aux besoins vitaux et psychologiques des enfants.

    Enfants de BOUAKE

  • Du visage du Dieu fait homme au visage de l'autre

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    mEp3bqoTGqs63chjYgkry08vo1_500.jpg"Méditer sur le mystère du visage de Dieu et de l'homme est une voie privilégiée qui conduit à la paix. En effet, celle-ci commence par un regard respectueux, qui reconnaît dans le visage de l'autre une personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa nationalité, sa langue, sa religion. Mais qui, sinon Dieu, peut garantir, pour ainsi dire, la « profondeur » du visage de l'homme? En réalité, ce n'est que si nous possédons Dieu dans notre cœur, que nous sommes en mesure de saisir dans le visage de l'autre un frère en humanité, non pas un moyen mais une fin, non pas un rival ou un ennemi, mais un autre moi-même, une facette du mystère infini de l'être humain. Notre perception du monde et, en particulier, de nos semblables, dépend essentiellement de la présence en nous de l'Esprit de Dieu. C'est une sorte de « résonance »: celui qui a le cœur vide, ne perçoit que des images plates, privées d'épaisseur. En revanche, plus nous sommes habités par Dieu, et plus nous sommes également sensibles à sa présence dans ce qui nous entoure: chez toutes les créatures, et en particulier chez les autres hommes, bien que parfois le visage humain lui-même, marqué par la dureté de la vie et du mal, puisse être difficile à apprécier et à accueillir comme épiphanie de Dieu. C'est donc à plus forte raison que, pour nous reconnaître et nous respecter tels que nous sommes réellement, c'est-à-dire des frères, nous avons besoin de nous référer au visage d'un Père commun, qui nous aime tous, malgré nos limites et nos erreurs.

    Dès l'enfance, il est important d'être éduqués au respect de l'autre, même lorsqu'il est différent de nous. L'expérience est désormais toujours plus fréquente de classes scolaires composées d'enfants de plusieurs nationalités, mais même lorsque ce n'est pas la cas, leurs visages sont une prophétie de l'humanité que nous sommes appelés à former: une famille de familles et de peuples. Plus ces enfants sont petits et plus ils suscitent en nous la tendresse et la joie en raison d'une innocence et d'une fraternité qui nous apparaissent évidentes: malgré leurs différences, ils pleurent et rient de la même façon, ils ont les mêmes besoins, ils communiquent spontanément, ils jouent ensemble... Les visage des enfants sont comme un reflet de la vision de Dieu sur le monde. Pourquoi alors faire disparaître leurs sourires? Pourquoi empoisonner leurs cœurs? Malheureusement, l'icône de la Mère de Dieu de la tendresse trouve une réciproque tragique dans les images douloureuses de tant d'enfants et de leurs mères en proie à la guerre et aux violences: personnes déplacées, réfugiés, migrants forcés. Des visages creusés par la faim et les maladies, des visages défigurés par la douleur et par le désespoir. Les visages des petits innocents sont un appel silencieux à notre responsabilité: face à leur condition sans défense, toutes les fausses justifications de la guerre et de la violence s'effondrent. Nous devons simplement nous convertir à des projets de paix, déposer les armes en tous genres et nous engager tous ensemble à construire un monde plus digne de l'homme."

    Benoît XVI, 1er janvier 2010

  • J'ai rencontré des vivants, par Guibert Terlinden

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    DEPECHE CATHOBEL

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    Le 25 février prochain, Guibert Terlinden donnera une conférence dans le cadre du cycle "A l'écoute de la fragilité", proposé par les communautés de L'Arche, Foi et Lumière et l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH). Celle-ci a pour titre l'intitulé de son livre paru aux éditions Fidélité.

    Prêtre belge ordonné en 1982, Guibert Terlinden est diplômé en psychologie clinique et responsable de l'aumônerie des Cliniques universitaires Saint-Luc depuis plus de dix ans.

    Dans son livre, "À travers des "histoires" de rencontres parfois poignantes, il témoigne de cette mission pastorale en tant que prêtre, responsable de l'équipe d'aumônerie catholique, et en tant qu'homme, frère humain, les deux étant indissociablement liés. Il nous parle de ses questions, doutes, révoltes, impuissances et appels, en résonance à celles de ses interlocuteurs. Il se situe résolument dans la Tradition spirituelle qui est la sienne, celle de la Bible, des psaumes, et de l'Évangile comme appel du Vivant au vivant à venir, y compris dans la tempête et le chaos. Son plus profond désir : donner du temps au temps quand le réel anéantit tout et "réduit le spirituel au niveau zéro"; rendre aux équipes soignantes leur fonction de présence contenante, terreau de lien interhumain retissé et fondement nécessaire pour que "du sujet" apparaisse, qu'un récit émerge, s'ancre aux fondements de la tradition de chacun.".

    Le livre peut être commandé en versant le montant de 17,95 euros (frais de port compris) sur le compte de Dimanche service : 732-7032002-38 (avec en communication "J'ai rencontré des vivants").

    Date : 25 février 2011, à 20h
    Lieu : ICHEC, rue du Duc, 132 à Bruxelles
    Renseignements : tél. 02. 772 79 54 - courriel info@larche.be ou bruxelles@och.asso.fr

  • "Il était une foi" : En route vers Jérusalem…

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    En route vers Jérusalem…

    Emmanuel de Ruyver  et Paul-Augustin Jones racontent leur périple en Coccinelle vers Jérusalem dans un livre intitulé « En route vers Jérusalem ». Une traversée épique de pays comme la Roumanie, la Turquie, la Syrie, la Jordanie… Un «pèlerinage» haut en couleur, parsemé de rencontres plus surprenantes les unes que les autres.

    Quatre maîtres-mots caractérisent ce voyage : aventure (mécanique, humaine et spirituelle), rencontres, foi (avec notamment un temps de pèlerinage en Terre Sainte), et service (au Caire, chez les jeunes des quartiers pauvres et chez les chiffonniers de Mère Teresa).

    Pour en parler, Manu Van Lier rencontre Emmanuel de Ruyver, jeune prêtre du Brabant Wallon et co-auteur de cet ouvrage et Benoît Roels, dessinateur de BD, qui en signe les illustrations. Écoutez ici l’intégralité de cet entretien : Il était une foi / Catho.be 

    29€ aux Editions Fidélité 

    Parution : 15-10-2010 

     
  • Toujours d'actualité : la misère en Inde

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    bokapahari-india-09-large.jpgLa vie dans une mine, à Bokapahari, photographiée par Kevin FRAYER : à découvrir ici

    Ce reportage du photographe Kevin Frayer  publié par Panorama.it nous fait entrer dans le quotidien des habitants du village de Bokapahari, dans l'état de Jharkhand, dans l'est de l'Inde. L'économie de la population qui vit dans cette région rurale de l'Inde dépend de ces mines de charbon, à ciel ouvert, qui se trouvent tout près du villlage et où adultes et enfants travaillent dans l'illégalité, gagnant environ deux dollars par jour.

    Le contraste frappant entre l'Inde ancienne et l'Ibde nouvelle est plus actuel que jamais: pendant que le pays s'embourgeoise et gagne en confort, ces paysans risquent chaque jour leur vie en arrachant illégalement du charbon pour quelques dollars, au péril de leur intégrité physique et de leur santé.

  • Prise en charge et reconnaissance de la fibromyalgie

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    Nous relayons bien volontiers cet appel :

    "La fibromyalgie... mot de 12 lettres bien connu des patients qui en souffrent mais aussi mot qui amène bien des désagréments lorsqu’il s’agit de faire reconnaître les invalidités qu’ell entraîne. Pourtant, depuis 1998, année de la création de notre asbl, nous en avons fait des avancées. Les patients belges peuvent désormais bénéficier d’un remboursement préférentiel pour 60 séances de kinésithérapie sur un an tout comme il leur est remboursé une petite part de leur dépenses pour des antidouleurs classiques. Le mot fibromyalgie devient de plus en plus familier aux oreilles du grand public. Les centres de la douleur prennent en charge un grand nombre de patients fibromyalgiques.


    Pourtant, il reste tant à faire pour que les patients n’aient plus à justifier leurs plaintes lors des contrôles médicaux. ll s’agit là d’une tâche bien difficile. Nous sommes à leurs côtés pour les épauler moralement et parallèlement, notre bâton de pélerin nous soutient pour dénoncer sans cesse la problématique spécifique.

    Pour que nous soyons plus forts, nous invitons les personnes intéressées à se faire membres de notre association. Venez rejoindre notre chaîne de la solidarité ! L’union fait la force, n’est-ce pas et comme le dit notre devise belge."

    Par Bernadette JORIS
    Mons, le 10 février 2011

    fibromyalgie.be

    sur facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=33445277529

  • Charleroi : veillée de prière et d'information en union avec les Communautés chrétiennes des différents pays du Moyen-Orient

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    Des chrétiens des Proche et Moyen Orient sont persécutés et vivent dans la crainte ! Des attentats ont récemment eu lieu à Bagdad et Alexandrie, mais c'est de manière permanente qu'ils vivent une situation très critique, liée à la montée de l'extrémisme islamique qui veut éliminer la présence chrétienne de ces pays. Ils nous demandent de prier avec eux et pour eux, et de parler d'eux pour faire connaître la situation.

    Le Groupe Pax Christi de Charleroi organise

    - sous la Présidence de Monseigneur Guy Harpigny, Evêque de Tournai -

    une veillée de prière et d’information en union avec les Communautés chrétiennes des différents pays du Moyen Orient

    le vendredi 25 février 2011 à 19 h

    en l’église Saint Antoine de Charleroi (Ville basse).

     

    La veillée comportera un exposé du Père Samih Raad, prêtre melchite catholique du Diocèse de Sidon (Liban), qui connaît bien l’Irak, et qui est en service à la paroisse Saint Jean Chrysostome à Bruxelles. La veillée s’achèvera par un temps de convivialité.

    Personne de contact : Michèle Charles-Simon et Robert Mathelart
    Adresse mail : robert.mathelart@skynet.be
    Numéro de téléphone : 071.38.54.08 et 071.35.12.69

    Adresse : Eglise Saint-Antoine de Padoue, rue de Marchienne 4 à 6000 Charleroi

    Invitation cordiale à toutes et tous !  sur le site de Pax Christi

  • IIe Rapport sur la doctrine sociale de l'Eglise dans le monde

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    lp51-unex200.jpgLiberté Politique N° 51

    Dossier : Rectitude et perversion de la pensée

    CE IIe RAPPORT SUR LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE DANS LE MONDE, dont ce numéro de Liberté politique offre la version francophone avec ses principaux éléments, est le fruit de la collaboration de quatre centres de recherche internationaux, l’Observatoire Cardinal Van-Thuân sur la doctrine sociale de l’Église (Vérone), le Centre de réflexion sociale catholique de l’université Saint-Paul d’Arequipa (Pérou), la Fondation Paul-VI (Madrid) et la Fondation de Service politique (Paris).
    Il propose un outil novateur pour faire le point sur l’actualité de la doctrine sociale de l’Église et les principaux défis qui l’attendent à travers quelques événements et problèmes qui se sont posés à certains de ses acteurs, comme le réchauffement climatique ou la défense du dimanche. Ce Rapport montre que la doctrine sociale de l’Église est aujourd’hui « un signe de contradiction », comme en témoignent la persécution des chrétiens dans de nombreux pays, la lutte ardue pour la dimension publique du christianisme en Occident, mais aussi la division au sein même de l'Église sur le rôle de sa doctrine sociale. Au cœur de tout, la force de l'enseignement social de Benoît XVI.

    Liberté Politique

  • Emeutes de la faim : Gabegie du Sud, climat et spéculation du Nord

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    Chems Eddine CHITOUR, professeur à l'École Polytechnique enp-edu.dz. explique pourquoi les pays industrialisés sont indirectement responsables de la faim. 

    « L'étude montrant que la spéculation ne conduit pas à l'augmentation du prix des matières premières au niveau mondial, je recommanderais une date pour la publier, le 1er avril. » Nicolas Sarkozy (au Forum de Davos)

    Nicolas Sarkozy, par ces phrases résume sa conviction que les pays du Sud sont victimes d’un autre fléau : la spéculation. Avec une régularité de métronome, les émeutes de la faim se rappellent à notre bon souvenir et permettent d’expliquer d’une certaine façon sous « contrôle » les pays du Sud dépendant pour leur survie d’un Nord opulent qui, à bien des égards est responsable de ces malheurs. Certes, le nord jette des miettes sous forme d’APD qui malheureusement demeure sans lendemain, les principaux pays du G8 ne respectant pas les 0,7% de leur PIB promis. Si on ajoute à cela l’hypocrisie des promesses du millénaire (réduire de moitié la faim d’ici 2015) nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés qui laissent en 2009 sur le bord de la route un milliard de personnes menacées par la faim.  

    Pour éradiquer ce fléau il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l’exercice 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines vont distribuer pour cette année 2010 le chiffre record de 144 milliards de dollars en seul bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants c'est-à-dire aux responsables de la crise économique mondiale. Ces seuls bonus (donc hors salaires) représentent quasiment l’équivalent de 5 ans d’aide financière totale pour l’éradication de la faim dans le monde, qui, rappelons-le, ne nécessite que 30 milliards de dollars par an, soit moins de 21% de ces bonus distribués par Wall Street en une seule année. Toujours en comparaison, les dépenses totales du PNUD pour l’année 2009 s’élevaient à environ 4,1 milliards de dollars, ce qui est ridicule au vu de l’ampleur de la tâche puisque le PNUD est présent dans 166 pays. chiffre représentant les trois quarts des nations dans le monde. Dernier chiffre significatif (on pourrait multiplier les exemples sans fin), en 1970, l’espérance de vie au Zimbabwe était de 55ans, en 2010 elle est de 42 ans.(1)

    Dans le même temps le marché de la publicité avoisine les 500 milliards de dollars et celui des armes les 1200 milliards de dollars. Cherchez l’erreur ! Jean Ziegler a raison de dire que « ceux qui laissent mourir les enfants – en effet, un enfant meurt de faim toutes les six secondes- sont des criminels » découvrir la suite de cet article ICI

     

  • "Les Troubadours du Seigneur au Togo" ont besoin de votre aide

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    togo.gifSeize jeunes Français et Belges partent en juillet nouer un partenariat avec les élèves d’une école. Ils enverront d’abord un conteneur et lancent un appel pour le remplir.

    Fournitures scolaires, instruments de musique, livres, jeux de société, matériel de construction, produits d’hygiène… Longue est la liste des objets que les « Troubadours du Seigneur » espèrent récolter d’ici la mi-avril pour remplir le conteneur qu’ils enverront au Togo. Objectif : aider sur place une école du diocèse d’Aného et plus largement cette région défavorisée. Luc Vuylsteke, paroissien de Blandain (Tournai) et professeur au collège St-Joseph à Aniche (Nord de la France), nous en dit plus... cliquer ICI sur le site du diocèse de Tournai

    "Nous recherchons des objets fort nécessaires et manquants à Aného. C’est Mgr Isaac qui a dressé la liste. Nous  sollicitons donc nos élèves et les habitants de la région de Tournai à se mobiliser avec nous s’ils le peuvent. Tout ce qui peut être récupéré en bon état et mis à disposition pour notre opération peut être déposé chez Charles Delecoeullerie, le Touquet  à Blandain avec la mention « Togo-st Jo », si possible avant  le 15 avril. "
    Plus d’infos auprès de Marie-Christine et Luc Vuylsteke au 069/35.34.38.

  • HAITI - La reconstruction ne décolle pas et la population vit dans l’insécurité alimentaire

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    1442192_3_8bf1_a-l-entree-du-santa-catelina-hospital-de.jpgPort-au-Prince (Agence Fides) – Haïti a besoin de près d’un milliard de dollars pour réaliser les projets de reconstruction approuvés par la Commission ad intérim pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). C’est ce qu’a annoncé le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, au cours d’une conférence de presse tenue au terme d’une réunion avec l’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, arrivé dans l’île en qualité d’Envoyé spécial de l’ONU. Il s’agit de projets préparés pour les huit prochains mois qui concernent l’instruction, la santé, les habitations, l’énergie, le ramassage des déchets, le travail et l’agriculture.

    Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, la situation du pays demeure malheureusement difficile : les nombreuses ONG présentes ne réussissent pas à coordonner le travail commun à tel point qu’Evel Fanfan, Président de l’organisation Aumohd (Action des Unités Motivées pour une Haïti de Droit), une organisation d’avocats qui, depuis 2002, s’occupe de la défense des droits de l’homme et des droits civils de la population a indiqué : « Il est impossible que, bien qu’un milliard de dollars ait été dépensé pour Haïti, la situation soit encore celle que nous voyons et que l’épidémie de choléra ne soit pas encore contrôlée ». Selon une évaluation du Ministère haïtien de la Santé publique et de la population, 225.668 personnes seraient infectées par la maladie dont 121.883 ont demandé à être hospitalisées. A Haïti, on a par ailleurs enregistré 4.452 décès dus à l’épidémie de choléra qui afflige le pays depuis octobre dernier, un chiffre qui augmente à chaque nouveau rapport des autorités. Le dernier en date a été publié le 3 février.
    La région la plus touchée par l’épidémie continue à être Artibonite où était apparu le premier cas de choléra et où l’on compte 683 décès. Malgré les efforts faits pour contenir la diffusion de l’épidémie, cette dernière s’est propagée également dans la République dominicaine, qui partage avec Haïti l’île de La Espagnola. Sur le territoire dominicain, on compte plus de 325 cas et 3 décès ont pour l’heure été enregistrés : il s’agit d’un homme et de deux enfants, tous trois haïtiens.
    Plus de trois millions d’haïtiens, soit près d’un tiers de la population, vivent encore dans une situation d’insécurité alimentaire. C’est ce qu’indique un organisme haïtien, la Coordination nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA), précisant que ce ne sont pas seulement les personnes déplacées à cause du séisme à souffrir de problèmes alimentaires mais également les populations du nord-ouest et du sud du pays. Selon la CNSA, le prix du riz a augmenté de 25% au cours des derniers mois, mais nombreuses sont les denrées alimentaires qui ont subi, elles aussi, une notable augmentation de leurs prix. Le marché a sûrement subi les répercussions de l’épidémie de choléra (de nombreux consommateurs et commerçants ont choisi d’éviter les produits provenant de la région centrale d’Artibonite, foyer de l’épidémie) mais il est également vrai que certaines terres sont exploitées par des consortiums étrangers en vue de productions destinées essentiellement à l’exportation. (CE) (Agence Fides, 18/02/2011)