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L'échec de la "belgian way of life"

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Une enquête réalisée par la RTBF met en lumière le mal-être de nombreux Belges. Bien sûr, les enquêteurs chargés de réaliser cette étude pour le compte d'une mutualité socialiste expliquent cette situation par des causes socio-économiques et préconisent pour y remédier un accompagnement surtout psychologique. Pour notre part, nous constatons que, dans un pays parmi les plus déchristianisés d'Europe occidentale, un des plus avancés dans la décomposition de la famille et dans le mépris de la vie, l'individu livré à lui-même, affranchi de la religion et de la morale tombe en dépression profonde. Les liens familiaux et sociaux distendus ou rompus laissent l'homme seul face à des problèmes multiples aggravés par la crise économique. Mais, pour nous, le problème est avant tout spirituel. Comment affronter la vie lorsque plus rien n'a de sens? Une société laïque (ou plutôt laïciste) qui n'apporte aucune réponse aux questions existentielles qui taraudent le coeur de l'homme peut-elle l'empêcher de sombrer dans le désespoir? Tant il est vrai que lorsqu'il y a éclipse de Dieu, il y a immanquablement éclipse de l'homme. Ce constat doit, plus que jamais, nous déterminer à être présents de façon inventive aux côtés de ceux qui souffrent et à témoigner de notre espérance et de cette joie profonde que le monde ne peut nous ravir.

On pourra consulter cette enquête sur le site de la RTBF.

Extraits :

L'économie va mal, et ce n'est pas sans impact sur notre moral. Mais en dehors de la crise, d'autres sujets angoissent les Belges: la capacité de la politique à nous tirer de là ou l'avenir des enfants ou encore celui des parents... Résultat seul un Belge francophone sur quatre échappe à la déprime, et un sur dix exprime un profond mal-être permanent. De plus, 8% ont déjà tenté de se suicider. (...)

Clairement, les réponses des sondés indiquent que leur moral est en berne et que notre société est de plus en plus anxiogène. Et cela s'aggrave depuis 5 ans, selon les auteurs de l'étude. (...)

Les autres sondés expriment des intensités de mal-être et de souffrances psychiques variables. Mais un sur dix exprime un profond mal-être permanent. (...)

Par ailleurs plus d'un Belge francophone sur dix a déjà pensé à se suicider et les deux tiers d’entre eux ont tenté de passer à l’acte. 8% de personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours: c'est alarmant quand on sait qu'il y a dix ans, on en comptait 3%, disent les auteurs.

Parmi eux on retrouve des catégories à risques déjà évoquées: les demandeurs d’emploi, davantage les femmes que les hommes et également davantage parmi les familles monoparentales. Et les jeunes sont très touchés: 18% de tentatives chez les 18-25 ans.

Avec 700 suicides aboutis en Wallonie chaque année, on est loin au dessus des chiffres de la Flandre ou des Pays-Bas, relèvent les auteurs de l'étude. (...)

L'avenir ne semble pas rose: une large majorité pense que la crise économique va encore durer et encore plus parmi les étudiants. L'autre sujet de préoccupation, ce sont les proches: les enfants et les parents.

Une large majorité de ceux qui ont des enfants – six sur dix d’entre eux, surtout chez les demandeurs d’emploi et les familles monoparentales–, sont vraiment très inquiets de l’avenir de leurs enfants, notamment pour ce qui est de la qualité de l'enseignement, pour les résultats scolaires et à cause de la difficulté de dialoguer. On note que le risque qu'un enfant ait un accident grave en voiture inquiète une majorité de sondés (63%).

Le suicide chez les enfants est une autres des préoccupations majeures: trois parents sur dix craignent le suicide d’un de leurs enfants, surtout les parents d’adolescents et davantage les mères que les pères.

Les enfants se préoccupent aussi de leurs parents. Plus de six sur dix sont très inquiets face au risque de dégradation de la santé de leurs propres parents et la grande majorité de ceux-ci ajoutent une autre angoisse : l’incapacité dans laquelle ils seront d’avoir les moyens pour s’occuper d’eux quand ils en auront besoin. (...)

Autres raisons d'angoisser: le risque de se retrouver seul(e) dans la vie qui travaillent une personne sur deux et la violence, petite délinquance, vandalisme et incivilités, redoutés par six personnes sur dix. Les soucis de santé et les grands thèmes de société inquiètent aussi fortement de quatre à cinq personnes sur dix: la faim dans le monde, le réchauffement climatique et le risque de conflits internationaux.

L'enquête indique aussi que 42% des sondés expriment explicitement un besoin d’accompagnement. Extrapolé, cela fait près de 1,1 million de personnes.

En effet, parmi les 75% de la population qui expriment des souffrances psychiques à des intensités variables, une majorité – six sur dix d’entre eux – dit ressentir le besoin d’une aide. Et, moins on se sent bien, plus on exprime ce besoin d’accompagnement et d’aide. (...)

C'est la conclusion: seul un Belge francophone sur quatre ne ressent jamais de mal-être. Un sur dix exprime un mal-être permanent. Entre ces deux états, les intensités de souffrance psychique sont variables. Les 5% de la population qui souffrent d’un épisode dépressif majeur et même les 45% qui souffrent d’un état dépressif léger ou modéré constituent une population "à risque", qui pourrait plus ou moins rapidement basculer en dépression plus sévère.

Commentaires

  • Il est exact que la croyance athéiste laisse l'homme seul face à lui-même et aux autres hommes. Cette croyance lui prétend en effet que ce monde n'a aucun sens absolu, que sa vie même n'a aucun sens absolu. Il lui est demandé alors de trouver lui-même l'un ou l'autre sens relatif à sa vie, de s'accomplir dans un domaine ou l'autre : études, sport, relations, travail, jeu, politique, art, hobby, ...

    Mais, pour y arriver, l'athée doit alors chercher l'approbation et l'admiration des autres, pour savoir s'il a réussi, s'il peut considérer que sa vie a trouvé ce sens qu'il veut lui donner. Il ne peut se référer à Dieu comme point d'appui de sa vie, il cherche donc un point d'appui auprès d'autres hommes. Mais ces deux points d'appui sont très différents. Autant Dieu est solide, fidèle, toujours présent, accueillant, miséricordieux, autant les autres sont-ils peu fiables, fluctuants, critiques, implacables. Celui qui a mis sa vie en référence confiante à Dieu, il peut bien perdre tout le reste, il ne sera jamais perdu, jamais seul. Celui qui a mis sa vie en référence à lui-même ou aux autres, quel danger énorme ne court-il pas d'être déçu et de tout perdre un jour, de perdre tout sens à sa vie.

    Dans le fond, l'athéisme est la croyance la plus irrationnelle et la plus illusoire qui soit. On y endoctrine les gens en jouant sur leur orgueil et leur vanité, en leur faisant croire qu'ils peuvent trouver seuls un sens à leur vie.

  • Merci de relayer cette étude sur le blog. Effectivement, en allumant ma radio ce matin, c'est la première (mauvaise)nouvelle que j'ai entendue. A en croire cette fameuse étude(on ne nous donne pas le niveau de pertinence), près de la moitié des francophones seraient en mal-être. Après avoir écouté la RTBF, ce sera au moins 99%...C'est la Solidaris qui a commandité cette étude: la campagne politique a bel et bien commencée. L'explication de cette déprime générale serait l'économie. Cela me semble bien simpliste. La solution? Un accompagnement:c'est une excellente idée. Les auteurs ont juste oublié de préciser qu'il doit être spirituel en premier lieu...Sinon, les médecins devront prescire encore plus de calmants et d'antidépresseurs...

  • Oui. La grande maladie de toute l'Europe, et pas que la Belgique, c'est la

    "maladie de l'absence de Dieu dans la vie quotidienne".

    Les psys n'y peuvent rien, sauf apauvrir de plus en plus le malade de Dieu!

    Toute l'Europe en est atteinte, et beaucoup en dépérissent!.

    Pour passer du désespoir que l'on signale, très justement, à l'espérance, il faut trouver un sens à sa vie, malgré les adversités. Aussi nombreuses ou graves qu'elles puissent être.

    POur cela NOTRE rôle de "croyants baptisés pratiquants" est très important. Dieu attend de nous la SOLIDARITE.
    La SOLIDARITE, l'exemple, sont des choses très importantes. Nous devons, nous, chrétiens témoigner du bonheur que nous avons de connaître et d'avoir Dieu dans notre vie. Booster et encourager les malheureux qui ne cherchent qu'une chose : être aimé.
    La Foi, Dieu ... ce n'est pas une béquille comme disent ceux qui font partie de la religion athéiste, et qui s'imaginent qu'il faut s'en sortir seul! Dieu est vraiment une grâce. C'est bien par les pouvoirs du Saint-Esprit que nous pouvons transmettre à ceux qui ne connaissent pas vraiment Dieu l'envie de garder mille espoirs en soi et de savoir continuellement rêver et ESPERER. L'espérance est don de Dieu! L'Espoir est fugitif quant à lui! C'st l'espérance qui fait vivre.

    Les gens les plus malheureux sont ceux qui ont abandonnés leurs rêves. Il y en a beaucoup. Je leur dis: Retourner à vos rêves. Ils vous sauveront.

    Notre devoir est de dire, à ces personnes que Dieu nous aime, qu'il nous a voulu de tout temps, nous sommes SES enfants, et il a bien un chemin de vie pour chacun et chacune. Il est notre Père, notre créateur. Mais il faut l'appeler! crier après lui!

    Nions-nous avoir un père et une mère biologique? Non! Alors nous ne pouvons encore moins nier avoir un Créateur situé plus haut encore que nos parents. Il est le créateur de nos parents! Personne ne doit se sentir abandonné sur terre, même s'il est seul, sans père, ni mère, frère et soeurs. Nous sommes tous frères et soeurs. Prenons en conscience particulièrement en venant en aide aux démunis. Rien ne fait peur si on est soutenu par l'amour des autres.

    Comment aider nos frères et soeurs qui souffrent d'un manque de connaissance du Père du Ciel, d'un manque d'amour?

    1) soutien familial, amical, fraternel (famille, amis, encadrement social).
    2) Apprendre (lecture, écoute, baptême, retour à l'église; la Foi chrétienne EST la foi de l'Europe, comme du monde entier) à découvrir le sens de la vie. Changer le mal présent en bien supérieur. Eteindre son poste de TV partout où l'on ne parle que de désespérance, de désespoir, d'obscurité, ... (Ecouter plutôt KTOtv!!! BELGACOM: 299, magnifique chaîne pleine d'espérance et de vérités!)
    3) Croire en Dieu, l'appeler, lui parler, le chercher: "AU SECOURS Dieu mon père!". IL VIENDRA IMANQUABLEMENT!
    4) Travailler en aidant les autres pour oublier ses propres soucis; en s'oubliant on atteint le bien supérieur; Dieu.
    Pendant qu'on s'occupe des autres, Dieu s'occupe de nous! Je puis en témoigner.
    5) Témoigner des merveilles que Dieu fait dans nos vies, pour créer l'espoir chez les autres. (paroles, écrits, rencontres, ...). Encourager à nous imiter. Ne jamais juger, car nous sommes tous pauvres et misérables. NOus devons monter ensemble.

    Toute personne qui rencontrera une main fraternelle tendue pour le rattraper, l'aider, le soutenir peut s'en sortir, sans psychologues et remonter allègrement la pente.

    Ceux qui n'ont pu sortir du désespoir pour atteindre l'espérance, et qui ont choisi le chemin du suicide, ne sont que des personnes qui n'ont pas eu l'occasion de rencntrer la "solidarité" de celui qui EST dans l'Espérance.

    Disons-nous toujours que nous ne sommes jamais par hasard sur le chemin d'un malheureux, ou d'un heureux! C'est Dieu qui nous place ici ou là pour nous épauler et grandir les uns les autres.


    L'avenir de nos frères et soeurs démunis spirituellement en Belgique et en Europe dépendent donc de nous chrétiens!
    Il est plus que temps de montrer au monde ce que cela signifie "ETRE ENFANT DE DIEU"! "ENFANT DE LA LUMIERE".

    Au travail.

  • C'est très profond et très juste, Pauvre Job.

    Un jour je discutais avec une personne qui en esprit mélangeait joyeusement l'athéisme et l'agnosticisme.
    Dès fois elle disait que Dieu n'existait pas. Suivant l'évolution de l'échange verbal, elle disait que de toute façon je ne pouvais ni prouver ni infirmer son existence! Elle remettait tout en question, et pour elle, nous étions simplement "des erreurs" dans le monde. A notre place pouvait tout aussi bien être autre chose!
    Il n'y a aucune explication au fait que nous sommes là sur terre. Il faut simplement accepter ça et vivre. D'autres partageaient paisiblement ses convictions!
    A l'écouter on aurait bien été tenté de chercher le premier canal venu pour s'y jeter! C'était affreux! Je me demandais comment des gens pouvaient vivre avec des pensées aussi noirs.

    Un moment donné de la conversation où elle tentait, après m'avoir bien écoutée lui parler de Dieu et de mes convictions, de démolir mes pensées de foi et d'amour, elle tenta de me faire comprendre, avec un ton très paternaliste, que Jésus en fait n'avait pas été tué comme je le pensais, mais il avait tout programmé pour qu'on le tue (sorte de suicide assisté en quelque sorte !) ... le comble de l'horreur! Elle me parla donc de "l'évangile selon Judas" dont on avait parlé à la TV (évidemment!), en disant que je devrais m'y intéresser. C'était instructif!
    Ainsi avait-elle entendu dire que Judas était le seul à avoir vraiment compris Jésus. Judas n'était pas un traître, comme l'Eglise catholique tente de le faire croire, mais le préféré de Jésus. Celui qui accepte de le sacrifier et d'endosser le mauvais rôle car Jésus voulait par son geste révèler son essence divine. La transformation de la vérité de l'Eglise, par les mensonges des antagonistes est donc faite de façon très subtile! Sa récompense viendrait plus tard, même s'il allait beaucoup souffrir, comme le lui aurait dit Jésus dans un dialogue entre lui et Judas! C'est par Judas que s'accomplirait soi-disant la volonté divine en permettant la résurrection. Ainsi remettait-elle en cause l''image traditionnelle de Judas; considéré comme bête noire dans la chrétienté, alors qu'il n'était qu'un pauvre homme crédule! A cause de cela Judas (le malheureux) s'était ensuite suicidé! Quant à "notre" Jésus, et bien la moralité était que ce n'était qu'un homme comme un autre, qui finalement n'avait rien prouvé du tout.

    J'ai alors arrêté là la discussion, je ne voulais plus rien entendre. J'étais dégoutée. J'ai alors cherché à clore le débat en disant que je ne me réfèrait qu'à ce que disait la bible et les pères de l'Eglise. Le reste n'était que mensonges.

    Elle a conclu en me disant alors un ton faussement compatissant, prise de pitié pour ma candeur de croire ainsi à des choses aussi illusoires, et vraiment avec beaucoup de conviction :
    "Vraiment, tu devrais t'intéresser aussi aux livres écrits par les athées. La vue que tu aurais serait bien plus riche et plus large!"

    Je n'ai pu lui répondre qu'une chose:
    "Je ne vois pas ce que je pourrais découvrir d'intéressant dans l'obscurité, la noirceur, alors que je suis dans la lumière!".

    Cela répond bien à votre dernier paragraphe:

    "... . Dans le fond, l'athéisme est la croyance la plus irrationnelle et la plus illusoire qui soit. On y endoctrine les gens en jouant sur leur orgueil et leur vanité, en leur faisant croire qu'ils peuvent trouver seuls un sens à leur vie."

    Comment voulez-vous que des personnes de foi tièdes, manipulées par un monde de requins diaboliques s'en sorte?

    C'est pour eux que nous devons le plus prier.

  • La morosité ambiante est également le fruit de la perte des valeurs morales qui accompagne la déchristianisation. Comment expliquer par exemple que l'avènement des partis Ecolo et la prise de conscience écologique s'accompagne d'un jemenfoutisme sans précédent au niveau des ordures sur la voie publique, sans compter la pollution visuelle des graffitis. Il est grand temps que chacun prenne enfin conscience qu'une vie en commun agréable commence par son propre comportement au lieu de rejeter sans cesse la responsabilité sur les autres ou sur le "système"...

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