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Inquiets et perplexes...

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Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

Commentaires

  • Il est vrai que la situation dans laquelle nous vivions aujourd'hui donne toutes les raisons de penser que nous sommes au côté de Dante au seuil de l'Enfer: "abandonnez tout espoir, vous qui entrez!"

    Je l'avoue, je suis le premier a penser qu'il est bien difficile d'être optimiste aujourd’hui, presque impossible même, mais même s'il est très difficile de trouver l'espoir de nos jours, il nous faut impérativement trouver en nous et autour de nous les raisons d'espérer. L’Évangile de notre Seigneur ne fait-il pas de notre foi la religion de l'Espérance?

    Je me conforte parfois en pensant que dans une situation similaire à la nôtre, les premiers chrétiens, isolés et fragiles dans un monde plus qu'hostile, n'ont à aucun moment perdu ni leur Foi, ni leur Espérance.

    Prions donc pour que l'Esprit Saint nous conforte dans la confiance aveugle que nous pouvons avoir dans le Seigneur notre Dieu. N'oublions pas ce qu'il a dit: "Voilà que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Amen

  • Vous nous dites:
    "... La situation dans laquelle nous vivions donne toutes les raisons de penser que nous sommes au côté de Dante au seuil de l'Enfer: "abandonnez tout espoir, vous qui entrez!"

    On peut penser ainsi quand on n'a pas Dieu en soi. Quand Jésus est encore absent dans notre coeur. Jésus est notre Sauveur! Il n'y a l'enfer que pour qui ne le veut pas, ne le voit pas comme sauveur. En enfer ... oui! c'est bien le lieu où l'on vous dit en y entrant: "abandonner tout espérance, ... " C'est le lieu de la mort éternelle. Beaucoup doivent y penser sérieusement!

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    "Je l'avoue, je suis le premier a penser qu'il est bien difficile d'être optimiste aujourd’hui, presque impossible même, mais même s'il est très difficile de trouver l'espoir de nos jours, il nous faut impérativement trouver en nous et autour de nous les raisons d'espérer. L’Évangile de notre Seigneur ne fait-il pas de notre foi la religion de l'Espérance? "


    Je pense que l'Evangile est un "enseignement" qui permet de suivre les consignes de Dieu, les lois d'amour qui sont seules à pouvoir nous apporter Amour, Paix, LIBERTE.

    Cependant, pour comprendre l'Evangile il faut la grâce. Tout est grâce! La grâce ... on ne la reçoit qu'en la DEMANDANT à Dieu. Dieu alors nous donne la grâce de comprendre qu'il nous faut l'appui des prêtres, religieux, de l'Eglise où tant ne vont même plus chaque dimanche!!!! pour comprendre la Bible. Seuls nous ne le pouvons pas! Nous devons demander que les prêtres reçoivent une profusion de grâces pour pouvoir de mieux en mieux comprendre et nous expliquer, eux les successeurs des apôtres de Jésus! Nous devons prier Marie pour cela. Marie était au Cénacle avec ses 12 apôtres de Jésus, après la mort de son fils! Elle les enseignait en priant sans arrêt Jésus de la guider. Elle priait Dieu, et l'Esprit Saint. Elle ne faisait rien sans d'abord s'adresser à la Ste Trinité.

    Vous ne trouverez JAMAIS en vous ou autour de vous l'espérance, et des raisons d'espérer, sans l'aide de DIEU. L'espérance, la foi, la charité, vous ne la trouverez qu'en regardant la croix du Christ, et en méditant chaque Mystère du Rosaire qui représente la vie de Jésus d'abord dans le sein de Marie, puis grandissant sur terre, puis dans la souffrance, puis mourrant, puis ressuscité. L'espérance est là! La vie après la vie sur terre. NOus sommes tous appelés à vivre les mystères du Rosaire. Chacun, chacune différemment bien entendu.

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    "Je me conforte parfois en pensant que dans une situation similaire à la nôtre, les premiers chrétiens, isolés et fragiles dans un monde plus qu'hostile, n'ont à aucun moment perdu ni leur Foi, ni leur Espérance. "



    En lisant divers livres de la vie des saints (que je vous recommande) beaucoup de chrétiens de tous les temps ont désespérés pour certains mais se sont raccrochés à la vie, l'espérance, uniquement à cause de l'amour qu'ils avaient pour Dieu. C'est l'Amour qui sauve et sauvera encore. L'Amour pour Dieu demande d'avoir la Foi, et la Foi est aussi une grâce à demander. Personne ne peut s'obliger ni obliger quiconque à avoir la Foi. Même face à un miracle! Le miracle peut ouvrir une porte à la Foi, mais ne la donne pas! Seul Dieu peut la donner.

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    "Prions donc pour que l'Esprit Saint nous conforte dans la confiance aveugle que nous pouvons avoir dans le Seigneur notre Dieu. N'oublions pas ce qu'il a dit: "Voilà que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Amen"


    Pour avoir cette confiance aveugle il faut aimer Dieu, Jésus, l'Esprit Saint au-delà de tout.
    Pensez quand on est amoureux! On a une confiance aveugle dans l'autre. Hélas, pauvres humains ... nous trahissons ceux que nous aimons bien souvent, pas volontairement, par faiblesse. Donc nos amours sont fragiles, et mortels. Mais quand on met Dieu au centre de nos amours... ils deviennent éternels.

  • Dans l'un des 4 tomes du "Journal de Marguerite" la fondatrice de la "Légion des petites âmes du Cœur miséricordieux de Jésus" (Ref. http://legion.alpa.free.fr/ ), que certains connaissent;

    A la date du 16 avril 1974, Jésus donne à Marguerite un message assez étonnant qui pourrait en faire sourciller plus d’un :

    « Tu as compris, ma fille, que si les catastrophes survenant ici et là sont des avertissements, tu as aussi compris qu’elles ne suffisent pas pour convertir le monde. Celui-ci est aveugle et sourd, il ne voit et n’entend que ce qu’il veut voir et entendre. Tout est séduction pour lui, et ce qui lui rappelle son devoir envers moi, ferme son cœur et le rend inapte à recevoir la lumière. Voilà pourquoi c’est au cœur qu’ils seront frappés, là où est le siège de toutes les passions. Ce qui doit être le trône de l’Amour doit être purifié. La souffrance réparatrice fera des merveilles de grâces dans les âmes, mais en ce moment elles sont trop empreintes d’elles-mêmes pour être sensibles à la misère des autres. C’est de l’intérieur que vient le mal, c’est de l’intérieur que doit venir la conversion. Et parce qu’elles seront frappées à la source, c’est de là que viendra la rénovation et que mon Règne s’établira sur toute la terre. »

    Le 18 avril 1967, il dit ceci :

    « L’abandon de ce qui est le patrimoine de mon Eglise équivaudrait à sa perte. Cela ne peut être. Ils ne s’arrêteraient pas en si bon chemin et leurs exigences ne connaîtraient plus de bornes. En vérité je te le dis, il y a des brebis galeuses dans ma bergerie. Elles s’y sont introduites sous des dehors paisibles, et sont en bonne place pour répandre leurs erreurs. Vois-tu à présent, mon enfant, la nécessité vitale de la prière et du sacrifice, et combien est urgent le problème des petites âmes à former, afin de sauver ce que l’hérésie menace de dévorer ? Grande est la responsabilité de ceux qui doivent se prononcer pour ou contre. Il faut sauver mon héritage. Ils doivent chercher les preuves qu’ils désirent dans leur cœur et non ailleurs. Trop d’intérêts personnels sont en cause présentement, et il importe d’agir en conséquence. »
    Certains autour de nous pourraient dire que les 4 tomes du « le journal de Marguerite » ne contiennent que des révélations « privées ». Le Père Yves-Marie Legrain, Aumônier international de la Légion des Petites âmes qui fut aussi le Directeur spirituel de Marguerite nous dit ceci au début du 4ème et dernier tome de Marguerite :

    « Il est utile de rappeler ce que dit le Catéchisme sur les révélations privées : Leur rôle n’est pas d’améliorer ou de compléter la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le Magistère de l’Eglise, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Eglise. Dès maintenant, nous savons clairement ce que le Seigneur attend de ses Petites Ames dans ce contexte, et ce pour quoi il veut les former par le Message. Il désire en faire des petits corédempteurs. A titre d’exemple, le Père Yves-Marie Legrain nous cite le Message du 4 mai 1992. « J’ai choisi des âmes à ma Ressemblance jusqu’au jour fixé par le Père pour revenir une fois encore sauver le monde. Mais si l’Amour s’avère impuissant à émouvoir les cœurs, alors oui, Je viendrai, mais Je te le dis, ce jour-là ne ressemblera à aucun autre jour. La terre entière tremblera de frayeur. Je visiterai chaque pays, chaque contrée, à la tête d’une Légion d’Anges et d’une Légion de petits. Je donnerai ordre de ne toucher à aucun de leurs cheveux car ces enfants m’ont donné leur cœur et la foi en mon Amour. Pourtant Je ne puis promettre que nul ne sera atteint parmi eux. Ils seront les petits corédempteurs apaisant la Colère de mon Père, qui verra en chacun d’eux le Fils Bien-aimé, que déjà Il a donné au monde pour le sauver. Et mon Père les aimera et les recevra dans son Royaume. Lorsque Je reviendrai dans la Gloire, ce sera la fin du règne de Satan. Seigneur, dit Marguerite, verrais-je ce jour ? Nul ne peut dire ni le jour, ni l’heure ! » répondit Jésus.

    Je n’exprime pas ici des pensées personnelles. Jésus me met sous les doigts Sa parole qu’il adresse à sa messagère pour nous tous. (Paroles écrites et approuvées par l’Eglise). Ce Message, conclu le P. Yves-Marie Legrain, en parlant des enseignements repris dans les 4 tomes, aura été jusqu’au bout porteur d’une confiance illimitée en l’Amour Miséricordieux et d’une vivante espérance en la conversion du monde pêcheur.
    Ceci pour dire, qu’il ne faut pas avoir peur. Quand on est de Dieu, quand on est dans le monde et non DU monde, humble, le plus obéissant possible à la Loi de Dieu (Loi de charité), le regard toujours tourné vers Jésus, et Marie … , et qu'on fait tout pour transmettre la Foi, l'amour de Dieu dans sa famille, autour de soi, et qu'on montre l'exemple de ce que signifie aimer Dieu et aimer ses frères et soeurs, alors vraiment ...de qui pourrions-nous avoir peur ?

    En union de prière, certainement ! Je recommande particulièrement le chapelet et mieux encore le rosaire entier !

    Comme disait JP II « N’ayez pas peur ! ».
    Ce sont les mécréants qui doivent avoir peur. Prions pour la conversion du monde.
    « Jésus, Marie, je vous aime, convertissez les âmes. »

  • Quelques petits "pains de vie" pour se remonter le moral, et ne pas avoir peur! Dieu est toute miséricorde.

    "Je puis tout en celui qui me rend fort." (Ph. 4.1-3)

    "Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu." (Rm 8.28)

    "C'est le Seigneur qui marche devant toi. Il ne te délaissera pas et ne t'abandonnera pas... Ne sois pas effrayé." (Dt 31.8)

    "Joie pour les coeurs qui cherchent le Seigneur!" (Ps. 105, 3)

    "Mon ange est avec vous; c'est lui qui prendra soin de vos vies." (Ba 6.6)

    "Que celui qui exerce la miséricorde, le fasse en rayonnant de joie." (Luc 10:37-42.)

  • @ joseph ... Peut-être que l'arme secrète de Dieu, pour renouveler sans cesse la foi, l'espérance et la charité sur Terre, ce sont les enfants qui naissent tous les jours ? Quand un enfant naît, il ne sait pas où il débarque, il ne l'a ni voulu ni demandé, il est totalement dépendant de l'amour charité de ceux qui l'accueillent, et de la confiance qu'il met en eux. Il ne peut donc qu'avoir foi et espérance, et tout ce qu'il peut donner en retour c'est son propre amour.
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    C'est peut-être pour cela que le Christ nous demande d'être ou redevenir comme ces enfants, des pauvres démunis de tout, mais des témoins de la foi, de l'espérance et de la charité ? Et 'scandaliser' ces enfants, n'est-ce pas leur faire croire, lorsqu'ils grandissent, que ce monde serait plutôt scepticisme, désespérance et égoïsme ?
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    Toutes les sociétés sur Terre, qui ont rejeté Dieu en rejetant la foi, l'espérance et la charité, se sont écroulées tôt ou tard, puisque chaque enfant qui naît ramène avec lui cette foi, cette espérance et cette charité sur Terre. Et chaque enfant qui naît nous fait redevenir un peu comme lui, il nous fait retrouver un peu de foi, d'espérance et de charité, quand nous les avons perdus.

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