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  • Irak : l’Aide à l’Église en Détresse annonce 12 programmes urgents d’aide humanitaire

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    ACN-20141012-14427 (1).jpgMission de miséricorde : l’Aide à l’Église en Détresse annonce 12 urgents programmes d’aide humanitaire pour l’Iraq

    Des milliers de chrétiens irakiens déplacés doivent recevoir de la nourriture, un abri, du matériel d’enseignement et des cadeaux pour les enfants, dans le cadre d’un programme de secours d’urgence, organisé de façon concertée et avec empressement par un organisme de bienfaisance catholique avant le début de l’hiver. Le projet de 4 millions d’Euros, annoncé par l’Aide à l’Église en Détresse – l’un des plus importants de l’histoire de cette Œuvre de bienfaisance vieille de 67 ans – inclut également la prise en charge pastorale des prêtres et des religieuses déplacés par la crise qui a balayé le pays. Ces projets, dont un certain nombre ont été approuvés hier (mardi 14 octobre), font suite à de récentes nouvelles en provenance d’Irak, selon lesquelles la crise à laquelle près de 120.000 déplacés chrétiens font face est en train de s’aggraver considérablement.

    Il est très urgent de déplacer de leurs tentes les milliers de familles qui y vivent, avant que l’hiver n’arrive. En effet, le temps devrait fortement se détériorer au cours des prochaines semaines. D’autres familles n’ont que quelques jours pour quitter les bâtiments publics tels que les écoles qui ont été transformées en centres pour personnes déplacées, où elles ont dormi jusqu’à 20 personnes par chambre. Les communautés chrétiennes dépendent entièrement de l’aide extérieure et ont été soutenues par l’Église depuis leur arrivée dans le Kurdistan irakien. Beaucoup d’entre elles ont trouvé refuge à Ankawa, près de la capitale régionale, Erbil, et plus au nord dans la région de Dohouk, près de la frontière turque. Cela fait maintenant près de quatre mois qu’elles ont quitté leurs maisons avec à peine plus que les vêtements qu’elles portaient quand les combattants islamistes ont avancé sur la ville de Mossoul et sur les villes et villages des plaines de Ninive voisines.

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  • Pourquoi la collaboration est criminelle

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    Lily de Gerlache, déportée à Ravensbrück, réplique à Jan Jambon et aux révisionnistes. Entretien Christian Laporte sur LaLibre.be :

    Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons ." Les propos de Jan Jambon (N-VA) à "La Libre" font aussi réagir ceux qui avaient, au contraire, les meilleures raisons de monde de combattre le nazisme…

    Lily de Gerlache - van Oost, rescapée de Ravensbrück après avoir été une jeune résistante audacieuse dans l’Armée secrète, le rappelle haut et fort à "La Libre", le jour de ses 91 ans… Figure de proue du travail de mémoire pour les femmes déportées de la Seconde Guerre qui ont fini par avoir leur mémorial à Woluwe-St-Lambert, elle ne peut laisser passer la réponse un tantinet désinvolte du ministre N-VA de l’Intérieur…

    Vous qualifiez ses propos de scandaleux…

    Oui, au nom de tous ceux et de toutes celles qui ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour notre pays ! J’ai rencontré beaucoup de jeunes Flamands qui me demandaient toujours pourquoi je m’étais engagée au péril de ma vie. Je leur expliquais que le 10 mai 1940, je n’étais pas prête à être militaire mais bien résistante. Car nous n’avions pas d’autre choix. Ma mère, infirmière en 14-18, nous avait mis en garde contre la montée des périls en nous faisant lire "Mein Kampf". Trop d’yeux se sont dessillés trop tard car Hitler y expliquait tout ce qu’il allait entreprendre. Il y a annoncé qu’il voulait créer une race aryenne pour dominer le monde. Il fallait éliminer les juifs, les tsiganes, toutes les bouches inutiles et non rentables pour son projet. Et bien entendu tous ceux qui s’opposeraient à ses projets. Tous ses ennemis étaient dès lors condamnés à mort avec la complicité de nombre de firmes allemandes. Pire, il y expliquait que le jour où il aurait déclaré la guerre au monde, il pourrait en même temps mettre en place une solution finale pour les races considérées impures car on ne viendrait pas l’ennuyer dans son Reich… Ceux qui se sont fourvoyés dans la collaboration ne pouvaient ignorer tout cela. Ils se sont en tout cas lourdement trompés en imaginant que les nazis allaient les intégrer dans leur vision du monde… Sans parler de tous ceux qui se sont engagés par intérêt…

    Mais encore…

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  • Monseigneur Léonard au Synode pour la famille

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    JPSC

  • La franc-maçonnerie, un chemin incompatible avec la foi chrétienne

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    Serge Abad-Gallardo a été franc-maçon pendant plus de vingt ans avant de rompre et de retrouver la foi catholique. Il raconte son itinéraire dans J’ai frappé à la porte du Temple… (éd. Pierre Téqui). Pour Famille Chrétienne, il lève le voile sur ce monde opaque :

    Pourquoi êtes-vous entré en franc-maçonnerie et pourquoi en êtes-vous sorti ?

    À un moment donné, je me suis éloigné de la foi, une foi qui n’était pas très fervente. Je suis entré en franc-maçonnerie parce que je cherchais des réponses à des questions existentielles : pourquoi suis-je en vie et en ai-je conscience ? On se pose tous les mêmes questions. La distance dans laquelle je me trouvais par rapport à la foi a facilité mon entrée en franc-maçonnerie.

    Ensuite, je suppose que le Seigneur a veillé sur moi. Il y a une douzaine d’années, je suis revenu à la foi catholique par une rencontre. J’aime beaucoup l’épisode de Zachée dans l’Évangile : j’étais petit et un peu misérable, je me prenais pour un initié, mais j’ai compris que cela ne suffisait pas. J’ai cherché. Ce jour-là, j’ai saisi en fait que ce n’est pas moi qui cherchais le Christ, mais que c’était Lui qui venait vers moi.

    Vous étiez catholique. Et pourtant, vous êtes entré en franc-maçonnerie ?

    Oui. J’étais en recherche. Ce qui m’a conduit en franc-maçonnerie, c’est le vide existentiel. Je viens d’une famille catholique peu pratiquante. On m’a proposé d’y entrer. Je l’ai fait. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas de repères suffisamment précis pour comprendre l’incompatibilité entre les deux chemins.

    Comment s’est passée votre sortie ?

    Il y a une douzaine d’années, la foi m’est revenue. Cela s’est fait progressivement. Il y a trois ans, j’ai été confronté au mal de manière très précise, très virulente, d’une manière que je n’avais jamais rencontrée jusque-là. En faisant une retraite dans un monastère, j’ai eu une sorte de révélation : j’ai compris que la franc-maçonnerie ne donnait pas de réponse face au mal. Je suis ressorti de cette abbaye avec un trouble profond par rapport à ces deux chemins que j’avais en face de moi. J’ai alors commencé à me sentir de plus en plus mal en franc-maçonnerie. Je n’y avais plus ma place.

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