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  • L'Eglise et l'Islam : une carence de compréhension?

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    De Jacques Franck, sur la Libre du lundi 18 mai en page 6 du supplément "Lire", à propos d'un essai d'Alain Besançon (extrait) :

    "Quant à l'islam, le concile Vatican II l'a-t-il compris ? Il ne lui a inspiré que deux petits paragraphes, et de nos jours encore, l'Eglise semble en rester à un mélange de bons sentiments (on pense aux récentes déclarations des cardinaux Tauran et Ricard, ndBelgicatho), d'ignorance et de peur. Au terme d'une analyse très fine et tout autant lumineuse, Alain Besançon s'insurge contre son abusive inclusion parmi les religions dites "abrahamiques" ou "du Livre".

    Alors que le christianisme cherche ses lettres de créance dans l'Ancien Testament, ni l'Ancien ni le Nouveau Testament ne sont reçus dans l'islam. Celui-ci ignore ou récuse l'Alliance conclue par Dieu avec l'homme (Abraham, Moïse, Jésus). Il ignore la paternité de Dieu qui, par amour, a créé le ciel et la terre, créé l'homme à sa ressemblance, enseigné à l'appeler Père. Rien de tel dans l'islam qui n'exige que "soumission" au Coran, ne requiert ni ne dispense nul amour, ne se rattache en rien à la vision judaïque et chrétienne.

    Pourquoi l'Eglise se montre-t-elle envers lui d'une bonté inépuisable qui n'est guère payée de retour? Par la même prudence que d'aucuns ont tant reprochée à Pie XII face au nazisme? Ou par un outillage intellectuel déficient?"

  • 10 points-clés à propos de l'immigration clandestine, de l'Europe et de la Méditerranée

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    De Jean-Sylvestre MONGRENIER, chercheur associé à l'Institut Thomas More et Jean-Thomas LESUEUR, délégué général de l'Institut Thomas More (sur le site de cet Institut):

    Depuis plusieurs semaines, l’Union européenne et ses États membres doivent faire face à des flux migratoires accrus venus du sud de la Méditerranée. La traversée périlleuse de ces migrants, aux mains de trafiquants sans scrupules et souvent sur des bateaux de fortune, se solde régulièrement par des drames humains. Ces épisodes épouvantables sont prétextes à la mise en accusation des pays européens auxquels on reproche à la fois d’avoir créé, par leur politique extérieure, les conditions de cette immigration massive et de faire preuve d’un égoïsme inhumain en se refusant à accueillir ces nouveaux « damnés de la terre ». Contre-vérités, angélisme et haine de soi se mêlent ici dans de rares proportions. La situation actuelle et le contexte géopolitique global requièrent au contraire du sang froid, des décisions souveraines et un retour à l’esprit de notre civilisation.

    Du fait des conflits géopolitiques et des guerres au sud et à l’est de la Méditerranée, l’Union européenne (UE) et ses États membres doivent faire face à des flux migratoires croissants. Depuis la Libye, une partie des migrants est véhiculée clandestinement par les bateaux de réseaux criminels qui organisent une immigration illégale à destination de l’UE. Naufrages et drames humains suscitent de nombreuses critiques, voire la mise en accusation de l’Europe (l’UE et ses États membres), avec des points de vue contradictoires. Les uns voient dans l’intervention militaire en Libye (mars-octobre 2011) le point de départ et la cause première de ce phénomène migratoire. Ils veulent croire qu’une Europe en retrait de l’Histoire, dissimulée derrière ses « anciens parapets », serait définitivement à l’abri des vents mauvais. Plus nombreux sur la scène médiatique, d’autres se livrent à une forme d’angélisme moral et appellent à organiser cette nouvelle vague migratoire, sans souci des conséquences, au départ comme à l’arrivée de ces flux appelés à grossir. Cette crise et les conflits qui la sous-tendent appellent des décisions souveraines. 

    1. Le problème de l'immigration clandestine transméditerranéenne est devant nous

    274 000 : C'est le nombre d'immigrés entrés illégalement dans l'Union Européenne (UE) en 2014 – contre 100 000 en 2013 selon Frontex (+180%). Tout porte à penser que 2015, ce chiffre sera encore en forte augmentation. Sans qu’on puisse avancer de chiffre sûr, une très large majorité de ces migrants arrive par mer du sud et du sud-est méditerranéen – le reste du contingent arrive par voie de terre par l’est. Paradoxalement, les opérations de surveillance engagées par les pays européens (opération italienne « mare Nostrum » puis opération « Triton ») ont contribué à multiplier les lancements de bateaux (toujours plus délabrés) depuis les côtes libyennes mais aussi égyptiennes ou tunisiennes. En effet, puisque les États ont obligation de secourir les naufragés, les réseaux criminels ont exploité la présence des vaisseaux déployés à proximité des côtes pour « sécuriser » leur trafic… Bref, force est de constater que l’UE et ses pays membres se trouvent devant une menace en expansion et qu’il convient de se préparer au pire.

    Lire la suite sur le site de l'Institut Thomas More

  • A Lourdes, du 10 au 16 août, avec Mgr Léonard

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    Du 10 au 16/08/2015 : Pèlerinage de l’Assomption

    La joie de la mission

    (du Service de Communication du Vicariat de Bruxelles)

    La Vierge Marie a été la catéchiste de Bernadette. Elle a également demandé qu’on vienne en procession à Lourdes.

    Dès lors, tout pèlerinage est une occasion de catéchèse pour les pèlerins. Ceux-ci viennent à Lourdes pour rencontrer la Vierge et celle-ci « profite » de l’occasion pour les instruire dans la foi. 

    C’est en ce sens que les services du sanctuaire préparent chaque année un thème, source d’inspiration pour les organisateurs de pèlerinages.

    Pour cette année, les responsables ont choisi « La joie de la mission » comme thème.

    Bienvenue à tous et toutes pour ce pèlerinage vers Lourdes du 10 au 16 août, proposé par les Pèlerinages de Malines-Bruxelles !

    Et ce, en compagnie de Mgr Léonard et Mgr Lemmens.

    Pour plus d’informations, visitez www.lourdesmb.be.

    N’hésitez pas à contacter le Service des pèlerinages diocésains de Malines-Bruxelles :

    Rue de la Linière 14, 1060 Bruxelles

    Tél : 02 533 29 32 - Gsm : 0476 85 19 97 - E-mail : mb.sec@scarlet.be

    Pour les jeunes aussi !

    Organisé par l’équipe du pélé de Malines-Bruxelles, des prêtres, consacrés et des jeunes du diocèse, les services de la pastorale des jeunes et accompagné par Mgr Léonard archevêque de Malines-Bruxelles et Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant flamand. 

    Cette année le groupe jeunes « jean » sera encore tout à fait bilingue!

    Tu peux vivre une expérience forte de découverte de Lourdes. Te mettre sur les pas de Bernadette pour mieux connaître Marie.

    A travers différentes activités, jeux, marches, temps de prières, rencontres, services, partages en fraternité, célébrations et temps de prières, tu pourras approfondir ta foi, ta vie, tes questions avec d’autres jeunes de ton âge.

    Pour participer, tu dois venir en groupe accompagné de ta paroisse ou ton mouvement avec un animateur ou être un jeune d’une famille qui participe à l’ensemble du pèlerinage. Tu rejoindras le groupe saint Jean Berchmans à la découverte de Marie, Bernadette et Lourdes.

     

  • Le pape incite les évêques italiens à aller à contre-courant

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    De Radio Vatican :

    Le Pape appelle les évêques italiens à être à contre-courant

    (RV) « Notre vocation chrétienne et épiscopale est celle d’aller à contre-courant » : le Pape François s’est adressé aux évêques italiens lundi après-midi dans la salle du synode du Vatican à l’occasion de leur 68e assemblée générale. C’est par le biais de réflexions générales que le Pape leur a adressé quelques critiques indirectes. Son discours était centré sur ce qu’est la « sensibilité ecclésiale » que doivent posséder les évêques. (Ecouter les précisions de Xavier Sartre sur le site de Radio Vatican)

    C’est par l’humour que François a débuté cette rencontre. Revenant sur l’évangile de Marc lu précédemment, dans lequel l’évangéliste insiste sur le fait que Marie-Madeleine a abrité sept démons, le Pape s’est alors exclamé : « et moi, combien en ai-je accueillis ? et je me tais ». S’il a remercié son auditoire pour avoir choisi comme thème de cette rencontre son exhortation apostolique « Evangelii Gaudium », il n’a pas hésité à brosser le portrait du bon évêque. Autrement dit, celui qui doit être témoin joyeux du Christ Ressuscité pour transmettre joie et espoir aux autres.

    « Il nous est demandé de consoler, d’aider, d’encourager sans aucune distinction tous nos frères oppressés sous le poids de leur croix, les accompagnant, sans jamais se fatiguer, d’agir pour les soulager avec la force qui nous vient seulement de Dieu ». C’est pourquoi, a regretté le Pape, « c’est une mauvaise chose que de voir une personne consacrée abattue, démotivée ou éteinte : elle est comme un puits où les gens ne trouve plus d’eau pour se désaltérer. » 

    Mais le cœur de la réflexion du Pape ce lundi était cette « sensibilité ecclésiale », autrement dit « l’appropriation des sentiments mêmes du Christ, à savoir l’humilité, la compassion, la miséricorde, le caractère concret, la charité concrètedu Christ, et la sagesse ». Le Pape a alors rappelé aux évêques italiens quelques-uns de leurs devoirs : celui d’oser « dénoncer et combattre une mentalité diffuse de corruption publique et privée qui est parvenue à appauvrir, sans aucune honte, des familles, des retraités, d’honnêtes travailleurs, des communautés chrétiennes, jetant les jeunes systématiquement privés de tout espoir concernant leur futur, et surtout marginalisant les faibles et les personnes dans le besoin ». C’est pourquoi il est primordial que les évêques sortent vers le peuple de Dieu pour « le défendre des colonisations idéologiques qui lui enlèvent l’identité et la dignité humaine ».

    Autre travers dénoncé par le Pape : la propension à rédiger des documents abscons qui privilégie « l’aspect théorico-doctrinal abstrait ». Il faut au contraire « poursuivre l’effort de les traduire en propositions concrètes et compréhensibles ».

    François invite également l’épiscopat italien à laisser toute leur place aux « laïcs disposés à assumer les responsabilités qui leur incombent ». Bien plus que d’un évêque-pilote, « ils ont besoin de l’évêque-pasteur ».

    Le Pape ne manque pas non plus de fustiger la manière dont sont gérés les programmes diocésains, notamment « quand on organise une conférence ou un événement qui met en évidence les voix habituelles, et qui intoxique les communautés, homologuant les choix, les opinions et les personnes, plutôt que de se laisser porter vers ces horizons où l'Esprit Saint nous demande d'aller ».

    Enfin, le Pape s’est inquiété d’un phénomène qui démontre selon lui de l’absence de sensibilité ecclésiale : celui qui consiste à laisser « vieillir autant d’instituts religieux, de monastères et de congrégations, au point qu’il n’y ait plus de témoignages évangéliques fidèles au charisme fondateur. » « Pourquoi n’essaie-t-on pas de les unifier avant qu’il ne soit trop tard ? ».

    Si le Pape a bien tenu à souligner que ces réflexions lui sont venues après avoir accueilli tant de délégations d’évêques du monde et s’être rendu compte que ces problèmes sont mondiaux, c’est bien aux évêques italiens qu’il s’est adressé, les laissant débattre et poser toutes les questions qu’ils voulaient.

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  • Le président du cdH et l'appel "pour l'arrêt immédiat de la gestation pour autrui"

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    Benoît Lutgen, président du cdH, a adressé un email aux membres de son parti pour leur recommander la lecture de la déclaration de 160 personnalités (de gauche pour la plupart) relative à la gestation pour autrui. Il souligne la pertinence des arguments invoqués et y voit une illustration des raisons qu'il y a à s'opposer aux propositions "déposées par d'autres formations politiques afin d'élargir le recours à la gestation pour autrui".

    Pour rappel, voici ce dont il s'agit (lefigaro.fr) :

    Des personnalités de gauche s'engagent contre la GPA

    Michel Onfray, Sylviane Agacinski, José Bové et d'autres ont signé une pétition pour l'interdiction universelle des mères porteuses.

    L'initiative internationale « Stop Surrogacy Now » a été lancée aux Etats-Unis.

    Quel est le point commun entre la féministe Sylviane Agacinski, le philosophe Michel Onfray et l'écologiste José Bové? Ces trois personnalités de gauche se sont engagées dans une tribune publiée dans Libération «Pour l'arrêt immédiat de la gestation pour autrui», en compagnie de 160 autres signataires. Parmi eux, on trouve également l'écrivain Eliette Abécassis, l'ex-ministre des Droits des femmes Yvette Roudy et la militante féministe Marie-Joe Bonnet.

    La GPA divise à gauche. En décembre 2010, une tribune favorable à l'encadrement de la GPA publiée dans Le Mondeavait été signée par 60 personnalités, dont l'actuelle ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, la philosophe Elisabeth Badinter, le ministre du travail François Rebsamen et l'ex-ministre Aurélie Fillipetti.

    Déjà, en juillet 2014, une lettre ouverte signée par Jacques Delors et Lionel Jospin (mari de Sylviane Agacinski) demandait publiquement à François Hollande de prendre position contre «l'admission par le droit des contrats de mère porteuse».

    La pétition parue en début de semaine fait partie d'un appel international pour l'abolition de la GPA. Elle a été signée par des personnalités de toutes nationalités: Ruchira Gupta, une activiste indienne qui lutte contre le trafic des femmes dans son pays, Alice Schwarzer, cofondatrice du MLF et éditrice du magazine allemand Emma, mais aussi des mères porteuses «repenties» qui se battent désormais pour l'abolition.

    Effort de mobilisation internationale

    C'est le Corp (Collectif pour le Respect de la Personne) qui a relayé en France cette initiative lancée par le Center for Bioethics and Culture aux Etats-Unis. Le Corp est une association lancée en juin 2013, qui se donne pour unique objectif de lutter contre la gestation pour autrui. Proche de personnalités de gauche comme Marie-Joe Bonnet et Sylviane Agacinski, le Corp veut coordonner les réseaux féministes et de protection contre les droits de l'Homme en lutte contre les mères porteuses.

    «Le triptyque Bové/Onfray/Agacinski est révélateur du souci de cohérence de notre démarche. Les gauches écologiste, antilibérale et féministe doivent s'unir contre la marchandisation du corps des femmes», résume la présidente du Corp, Marie Jauffret, au Figaro.

    Pourquoi se lancer dans une initiative mondiale? «L'interdiction française ne pourra tenir que si il y a un mouvement mondial abolitionniste. Il ne sert à rien d'interdire en France ce qu'on a le droit de faire à l'étranger», explique Marie Jauffret. «Nous demandons aux instances internationales de se positionner sur ce sujet primordial dans la lutte contre les violences faites aux femmes», ajoute-t-elle.

    Les milieux féministes sont très mobilisés contre la GPA, en particulier en Suède, où le combat abolitionniste contre la prostitution gagné depuis longtemps trouve un relais dans celui contre les mères porteuses. En France, si on trouve peu de féministes pour la GPA (hormis la position d'Elisabeth Badinter), les associations féministes n'en font pas un cheval de bataille prioritaire.