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  • Bruxelles (Flagey) : le Pôle Jeunes XL recrute pour ses colocations de jeunes pros

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    2015_06_25_558c019e8e36f.jpgColoc’7 jeunes pros - Projet chrétien - Flagey - 160m²Bruxelles Flagey (1050) Belgique - Location et Colocation

    Le Pôle Jeunes XL recrute pour ses colocations de jeunes pros (23-30 ans). Le Pôle Jeunes XL se veut être un lieu de foi et de convivialité dans le sud-est de Bruxelles, animé par des jeunes professionnels & étudiants. 

    Une année avec des jeunes travailleurs, dans un cadre de rêve (colocation complètement rénovée il y a 1 an), au carrefour de Bruxelles, à 2 pas des institutions européennes ; pour y vivre des moments fun, de vie commune, de prière, et d’engagement dans l’Eglise de Bruxelles. 

    Vidéo de présentation du projet : 
    Trailer 1 : https://www.facebook.com/PoleJ[...]?type=2&theater
    Trailer 2 : https://www.facebook.com/PoleJ[...]?type=2&theater
    Site web : http://polejeunesxl.be

    Chambres : 2 colocations de 7 places chacune. Il reste 2-3 places disponibles pour l’année prochaine. 
    Date : 12 mois à partir de septembre ou octobre 2015
    Prix : Entre 350 et 400 euros, toutes charges comprises.

  • Medjugorje ne serait pas reconnu comme lieu d'apparition mariale

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    Lu sur le blog de l'Abbé Rimaz "Le Suisse rom@in" :

    Le "Vatican" ne reconnaît pas Medjugorje

    Unknown.jpegVatican - Eglise catholique: Medjugorje n'est pas reconnu comme lieu d'apparition de Marie

    Après une session de la Congrégation de la foi et selon cette source, un vaticaniste, le préfet de l'ex Saint Office le Cardinal Müller ne reconnaît pas Medjugorje comme un lieu d'apparition mariale.

    Seule concession: un lieu de prière, car Dieu donne des fruits même là où il n'a pas semé. 

    L'Eglise catholique ne reconnaît pas Medjugorje

    Le Pape promulguera un prochain décret qui ne devrait pas aller dans un sens contraire aux conclusions de cette même Congrégation. 

    Lire la suite sur le blog de l'abbé Rimaz

    lire aussi : la propagande de Medjugorje

  • La CEDH aurait commis une erreur juridique grave dans son jugement concernant l'affaire Vincent Lambert

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    VINCENT LAMBERT : UNE « ERREUR JURIDIQUE GRAVE » DANS LE JUGEMENT DE LA CEDH

     

    La CEDH « a commis dans l’affaire Lambert une erreur juridique grave et manifeste en se référant à contre-sens à sa propre jurisprudence », a révélé hier Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

    Pour développer ses raisonnements et justifier ses décisions, la Cour s’appuie « autant sur le texte de la Convention européenne des droits de l’homme que sur sa propre jurisprudence », explique-t-il. Une des affaires auxquelles la Cour s’est référée à l’appui de sa décision d’autoriser l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles de Vincent Lambert est l’affaire Glass contre le Royaume-Uni (9 mars 2004), citée à cinq reprises.

    Dans cette affaire, la mère d’un enfant hospitalisé pour troubles respiratoires se plaignait des décisions de l’équipe médicale, prises contre sa volonté, de lui administrer une forte dose de morphine au risque d’entraîner son décès et de ne pas le réanimer en cas de nouvelle crise respiratoire. La mère de l’enfant a saisit la CEDH et celle-ci a conclu unanimement que « la décision des autorités médicales de passer outre, en l’absence d’autorisation par un tribunal, l’objection de la mère au traitement proposé a violé l’article 8 de la Convention ». Ce précédant était un appui pour les parents de Vincent Lambert, qui s’opposent à l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles dont la vie de leur fils dépend.

    Mais dans l’arrêt Lambert, la Grande Chambre énonce, de façon erronée, que « dans son arrêt du 9 mars 2004, elle a conclu à la non-violation de l’article 8 de la Convention ». Cette erreur « est située dans le rappel de l’état de la jurisprudence présentant les considérations générales fondant le raisonnement », précise Grégor Puppinck. « Il est impossible de déterminer précisément les implications de cette erreur sur le raisonnement de la Cour » dit-il. Il déplore que « la juridiction européenne la plus élevée, dans une affaire aussi sensible, puisse méconnaître sa propre jurisprudence, introduisant une erreur importante au cœur même de son raisonnement ».

    « Il s’agit d’une erreur de droit, substantielle », souligne Grégor Puppinck. Le règlement de la CEDH prévoit de « réviser » un arrêt, de rejuger, « en cas de découverte d’un fait nouveau qui aurait pu exercer une influence décisive sur une affaire déjà tranchée et qui, à l’époque de l’arrêt, était inconnu de la Cour et ne pouvait être connu d’une partie ». Grégor Puppinck note que « cette erreur de droit n’est pas en soi un fait nouveau » mais qu’elle « peut venir s’ajouter à d’autres faits nouveaux, comme la possibilité nouvelle de Vincent Lambert de s’alimenter naturellement.

    « La procédure de révision semble être la seule voie possible », déclare Grégor Puppinck qui n’« imagine pas qu’une telle erreur puisse demeurer ».

    « L’Affaire Lambert n’est donc pas close à la CEDH » déclare-t-il avant de conclure : « Cette erreur nous rappelle combien la justice n’est qu’humaine. Et c’est parce que la justice humaine est faillible qu’elle devrait s’abstenir de décider de la vie ou de la mort d’un homme innocent ».

  • Namur : un prêtre ordonné cette année

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    Dimanche 21 juin, Eric Lemoine a été ordonné prêtre. Il est le seul à recevoir, cette année, pour le diocèse de Namur, le sacrement de l’ordre. L’abbé Lemoine débutera son ministère comme vicaire à Rochefort.

     

  • Tournai : Mgr Harpigny ordonnera deux nouveaux prêtres ce dimanche

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    Le dimanche 28 juin 2015 à 15h à la Cathédrale de Tournai, Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, aura la joie d’ordonner deux nouveaux prêtres : Julien Gallez et Jacques Delva.

    Julien Gallez, âgé de 28 ans, est originaire de Blicquy (doyenné de Leuze). Il est le cadet d’une famille de trois enfants. Après ses études secondaires et un temps de discernement, Julien est entré au Séminaire. Il a d’abord suivi sa formation au Séminaire Notre-Dame d’Espérance à Limelette (propédeutique et philosophie), ensuite au Séminaire Saint-Paul à Louvain-la-Neuve (1ère année de théologie) pour terminer son cycle de formation en théologie au Séminaire de Namur. Julien a été successivement en insertion pastorale dans le doyenné d’Antoing et dans l’Unité pastorale de Charleroi-Centre.

    Jacques Delva est originaire de Comines et est âgé de 63 ans. Après le décès de son épouse Françoise, Jacques – qui était déjà diacre permanent – a demandé à Mgr Harpigny de pouvoir cheminer vers le presbytérat. Après deux années de discernement et de formation passées au Séminaire de Tournai et celui de Lille, Jacques vient d’être appelé par notre évêque pour l’ordination presbytérale. Les cinq enfants de Jacques et ses six petits enfants se réjouissent de l’ordination de leur papa et de leur grand-père. Une joie partagée par tous ceux qui le connaissent et l’apprécient. 

  • Bruxelles, 28 juin : Mgr Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres

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    Le 28 juin à 16h, Mgr A.-J. Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres en la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, à Bruxelles.

    Il s’agit de :
    1) Grégory KIENLEN, d’origine française, âgé de 35 ans, appartenant à la « Fraternité des Saints Apôtres ». Ingénieur en informatique, il a terminé sa formation théologique au Studium Notre-Dame de Namur. Pour son stage pastoral, il s’est investi en néerlandais dans la paroisse de Zoutleeuw, dans le Brabant flamand.

    2) Kurt SUENENS, originaire de Sint-Pieters-Leeuw, âgé de 29 ans, appartenant à la Fraternité des Saints Apôtres. Bachelier en philosophie, il a terminé ses études de théologie au Studium Notre-Dame de Namur. Il a vécu son stage pastoral à Zoutleeuw, puis dans le doyenné de Vilvorde.

    3) Federico YNSFRAN VAESKEN, originaire du Paraguay, âgé de 32 ans, issu du Séminaire « Redemptoris Mater » de Bruxelles. Diplômé en droit, il a reçu sa formation théologique à Bonn et prépare un doctorat en droit canon à l’Université « Santa Croce » à Rome. Il a vécu ses stages pastoraux en Allemagne et en Ouganda.

    Seront également présents à l’ordination deux autres prêtres ordonnés cette année.
    Il s’agit de :
    4) Thibault-Marie RUELLE, d’origine française, âgé de 39 ans, appartenant à la « Communauté du Verbe de Vie » (Waterloo). Diplômé en gestion forestière, il a accompli ses études théologiques au Séminaire de La Castille à Toulon. Pour son stage pastoral, il s’est investi à la paroisse de La Valette-du-Var, à Toulon. Il a été ordonné par Mgr Léonard, le 16 mai dernier, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.

    5) Piotr SASS, d’origine polonaise, âgé de 35 ans, issu du Séminaire « Redemptoris Mater » de Bruxelles. Détenteur d’un diplôme en technologie chimique, il a accompli ses études théologiques au Séminaire de Rolduc (Pays-Bas) et au Séminaire Jean XXIII (Leuven). Ayant été donné au G-D. de Luxembourg, il y a effectué son stage pastoral. Il sera ordonné prêtre par Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, le 27 juin prochain.

    En outre, à l’église Sainte-Catherine, durant la Sainte Messe du samedi 27 juin à 16H00, Monseigneur Léonard admettra au sacerdoce et remettra la soutane à Michaël Dalian, Lucas Lourenço, Charles-Eric Mauviel et Michel Rossi, tous les quatre de la Fraternité des Saints-Apôtres.

  • Un nouveau prêtre pour le diocèse de Liège

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    Communiqué du Service Presse et Communication du diocèse de Liège :

     

    Ce Dimanche l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville ordonnera prêtre Thomas Sabbadini, 26 ans, originaire de Jupille. Thomas, d'humeur toujours joyeuse et au sens de l'humour aguisé, se dit paisible à quelques jours de ce grand jour. Il se réjouit : Je me sens bien, je suis heureux de vivre".  
    Cette célébration d’ordination a lieu ce 28 juin 2015 à 15h00 en la Cathédrale Saint-Paul à Liège. 
    Le diocèse de Liège, les Séminaires de Liège et de Namur, les communautés chrétiennes dans lesquelles le futur prêtre a grandi et dans lesquelles il a vécu des temps de formation pastorale ainsi que Thomas lui-même vous invitent à participer à cette célébration.

     

    Au terme de la célébration, Mgr Delville annoncera officiellement la première mission que recevra le nouveau prêtre, au service des communautés chrétiennes de notre diocèse.

  • Le pape aurait-il fait "un pas timide vers l'acceptation du divorce" ?

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    Des commentaires parfois surprenants sont apparus dans la presse au sujet des propos que le pape a tenus hier (24 juin) lors de l'audience générale du mercredi. Certains y voient "un pas timide vers l'acceptation du divorce" (Libération). Chacun pourra se faire une idée exacte en lisant la traduction intégrale parue sur zenit.org de cette catéchèse donnée en italien par le pape François sur la place Saint-Pierre :

    Catéchèse du pape François sur les blessures en famille

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans les dernières catéchèses, nous avons parlé de la famille qui vit les fragilités de la condition humaine, la pauvreté, la maladie, la mort. Aujourd’hui, en revanche, nous réfléchissons sur les blessures qui s’ouvrent précisément à l’intérieur de la coexistence familiale. Quand, dans la famille même, on se fait du mal. La chose la plus terrible !

    Nous savons bien que, dans aucune histoire familiale ne sont absents les moments où l’intimité de ceux qui nous sont le plus chers est offensée par le comportement de ses membres. Des paroles, des actions (et des omissions !) qui, au lieu d’exprimer l’amour, le retirent ou, pire encore, le mortifient. Quand ces blessures, qui sont encore remédiables, sont négligées, elles s’aggravent : elles se transforment en arrogance, hostilité, mépris. Et à ce point, elles peuvent devenir des plaies profondes, qui divisent le mari et la femme et les poussent à chercher ailleurs compréhension, soutien et consolation. Mais souvent ces « soutiens » ne pensent pas au bien de la famille !

    Lorsque l’amour conjugal se vide, le ressentiment se diffuse dans les relations. Et souvent cet éclatement « retombe » sur les enfants.

    Voilà, les enfants. Je voudrais m’arrêter un peu sur ce point. Malgré notre sensibilité apparemment évoluée et toutes nos analyses psychologiques raffinées, je me demande si nous ne nous sommes pas aussi anesthésiés par rapport aux blessures de l’âme des enfants. Plus on cherche à compenser avec des cadeaux et des goûters, plus on perd le sens des blessures – plus douloureuses et plus profondes – de l’âme. Nous parlons beaucoup de troubles comportementaux, de santé psychique, de bien-être de l’enfant, d’anxiété des parents et des enfants… Mais savons-nous encore ce qu’est une blessure de l’âme ? Sentons-nous le poids de la montagne qui écrase l’âme d’un enfant, dans les familles où l’on se traite mal et où l’on se fait du mal, au point de briser le lien de la fidélité conjugale ? Quel poids, dans nos choix – des choix erronés, par exemple – quel poids a l’âme des enfants ? Quand les adultes perdent la tête, quand chacun ne pense qu’à soi, quand papa et maman se font du mal, l’âme des enfants souffre beaucoup, éprouve un sentiment de désespoir. Et ce sont des blessures qui laissent leur marque pour toute la vie.

    Dans la famille, tout est lié : quand son âme est blessée sur un point quelconque, l’infection contamine tout le monde. Et quand un homme et une femme, qui se sont engagés à être « une seule chair » et à former une famille, pensent de manière obsessionnelle à leurs propres exigences de liberté et de gratification, cette distorsion affecte profondément le cœur et la vie des enfants. Très souvent les enfants se cachent pour pleurer tout seuls… Nous devons bien comprendre cela. Le mari et la femme sont une seule chair. Mais leurs créatures sont la chair de leur chair. Si nous pensons à la dureté avec laquelle Jésus avertit les adultes de ne pas scandaliser les petits – nous avons entendu le passage de l’Évangile (cf. Mt 18,6), nous pouvons mieux comprendre aussi sa parole sur la grave responsabilité de garder le lien conjugal qui est au commencement de la famille humaine (cf. Mt 19,6-9). Quand l’homme et la femme sont devenus une seule chair, toutes les blessures et tous les abandons du papa et de la maman ont des répercussions dans la chair vivante de leurs enfants.

    Il est vrai par ailleurs qu’il existe des cas où la séparation est inévitable. Parfois, cela peut même devenir moralement nécessaire, quand il s’agit justement de soustraire l’époux le plus faible, ou les jeunes enfants, aux blessures plus graves causées par les abus et la violence, par l’avilissement et l’exploitation, par l’incommunicabilité et l’indifférence.

    Grâce à Dieu, il ne manque pas de personnes qui, soutenues par leur foi et par leur amour pour leurs enfants, témoignent de leur fidélité à un lien dans lequel ils ont cru, bien qu’il apparaisse impossible de le faire revivre. Toutefois, toutes les personnes séparées ne sentent pas cette vocation. Toutes ne reconnaissent pas, dans la solitude, un appel du Seigneur qui leur est adressé. Autour de nous, nous trouvons des familles dans des situations que l’on dit « irrégulières » – je n’aime pas cette expression – et nous nous posons beaucoup de questions. Comment les aider ? Comment les accompagner ? Comment les accompagner pour que leurs enfants ne deviennent pas les otages du papa ou de la maman ?

    Demandons au Seigneur une grande foi, pour regarder la réalité avec le regard de Dieu ; et une grande charité, pour aborder les personnes avec son cœur miséricordieux.

  • Quand le pape évoque la franc-maçonnerie, les anticléricaux, les satanistes

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    A Turin, répondant aux questions des jeunes, le pape a évoqué la fin du XIXe siècle en des termes très directs:

    Le secret est de bien comprendre où l'on vit. Sur cette terre – et cela je l'ai dit aussi à la Famille salésienne – à la fin du 19e siècle il y avait les conditions les plus mauvaises pour la croissance de la jeunesse : il y avait la franc-maçonnerie en plein essor, l’Église ne pouvait rien faire, il y avait les anticléricaux, il y avait aussi les satanistes… C'était un des moment les plus mauvais et un des lieux les plus mauvais de l'histoire d’Italie. Mais si vous voulez accomplir un beau devoir chez vous, cherchez combien de saints et de saintes sont nés en ce temps-là ! Pourquoi ? Parce qu'ils se sont rendu compte qu'ils devaient aller à contre-courant de cette culture, de cette façon de vivre. La réalité, vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je cherche la réalité à contre-courant et je fais de ma réalité une chose qui soit service pour les autres. Pensez à vos saints de cette terre, qui ont tant fait !

  • Dirigeants mondiaux : méfiance dit le pape en évoquant les tragédies du XXe siècle

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    Le 21 juin dernier, à Turin, le pape rencontrait les jeunes; dans le discours qu'il leur a adressé et où il répondait à leurs questions, il a notamment tenu ces propos (source) :

    "(...) J'ai dit parfois que nous étions en train de vivre la troisième guerre mondiale, mais par morceaux. Par morceaux : en Europe il y a la guerre, en Afrique il y a la guerre, au Moyen-Orient il y a la guerre, dans d'autres pays il y a la guerre…

    Mais est-ce que je peux avoir confiance en une telle vie ? Est-ce que je peux me fier aux dirigeants mondiaux ? Quand je veux voter pour un candidat, est-ce que je peux être sûr qu'il ne conduira pas mon pays à la guerre ? Si tu te fies seulement aux hommes, tu as perdu !

    Cela me fait penser à une chose : aux gens, dirigeants, entrepreneurs qui se disent chrétiens, et qui fabriquent des armes ! Cela inspire de la méfiance : ils se disent chrétiens ! “Non, non, Père, je n'en fabrique pas, non, non… J'ai seulement de l'argent, mes investissements dans les usines d'armement”. Ah! Et pourquoi ? “Parce que les intérêts sont un peu plus élevés…”. Et le double jeu aussi est monnaie courante, aujourd'hui: dire une chose et en faire une autre. L’hypocrisie…

    Mais regardons ce qui s'est passé au siècle dernier : en 1914, 1915, en 1915 exactement. Il y a eu cette grande tragédie de l’Arménie. Beaucoup sont morts. Je ne connais pas le chiffre : plus d'un million certainement. Mais où étaient les grandes puissances d'alors ? Elles regardaient ailleurs. Pourquoi ? Parce qu'elles étaient intéressées par la guerre: leur guerre! Et ceux qui mouraient, étaient des personnes, des êtres humains de seconde classe.

    Puis, dans les années Trente-Quarante, la tragédie de la Shoah. Les grandes puissances avaient les photographies des lignes ferroviaires qui conduisaient les trains aux camps de concentration, comme Auschwitz, pour tuer les juifs, et aussi les chrétiens, les rom, les homosexuels, pour les tuer. Mais dites-moi, pourquoi n'ont-ils pas bombardé ? L’intérêt !

    Et un peu après, presque de façon contemporaine, il y avait les camps en Russie : Staline… Tant de chrétiens ont souffert, ont été tués ! Les grandes puissances se sont divisé l’Europe comme un gâteau. Ils ont dû vivre tant d'années avant d'arriver à une “certaine” liberté. C'est hypocrite de parler de paix et de fabriquer des armes, et même de vendre des armes à celui qui est en guerre avec celui-là, et à celui-là qui est en guerre avec celui-ci ! (...)"