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  • Espagne : des croyants tentent de réparer la profanation de l'Eucharistie

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Des croyants espagnols tentent de réparer la profanation à Jésus-Hostie

    Rédigé par Nicolas Bauer, EJLC le  dans Tribune libre

    Des croyants espagnols tentent de réparer <br>la profanation à Jésus-Hostie

    L’avocate chrétienne espagnole Polonia Castellanos a annoncé e 8 ocotbre dernier que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait enfin accepté de juger l’« affaire des hosties ». L’État espagnol est donc attaqué, devant les juges de Strasbourg, pour ne pas avoir sanctionné une profanation massive d’hosties par un « artiste » athée. Au-delà de cette demande de réparation devant les tribunaux, des croyants espagnols ont voulu réparer l’offense faite au Corps du Christ, en témoignant de leur foi dans le sacrement de l’Eucharistie. 

    En 2015, un « artiste » espagnol Abel A. a profané 242 hosties consacrées, subtilisées au cours de plusieurs messes. Il les a arrangées sur le sol pour former le mot « pederastia », puis a posé nu avec son « œuvre », dont les photos ont été exposées dans des locaux prêtés par la ville de Pampelune. L’« artiste » a assumé le fait que sa démarche visait à blesser les catholiques et s’est réjoui d’y être parvenu. À l’issue de l’exposition intitulée « Amen », il a vendu sa création pour près de 300 000 euros.

    Il est difficile d’imaginer un cas de profanation plus extrême que celui-ci : profaner le Corps du Christ est, d’après le Catéchisme de l’Église catholique, le pire sacrilège qui soit1. En effet, une hostie consacrée n’est pas seulement « sacrée » ou une image de Dieu, c’est Dieu Lui-même. L’absence de condamnation d’Abel A. pour de tels actes laissent donc croire que tout est permis contre les chrétiens en Espagne. Depuis cette exposition, l’« artiste »affirme d’ailleurs fièrement que des admirateurs lui ont rapporté d’autres hosties consacrées.

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  • Dire que le Vatican risque la faillite est faux

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    Lu sur le site de la Libre :

    "Le Vatican n'est pas en faillite. Ils veulent porter atteinte au pontificat"

    Le cardinal hondurien Oscar Maradiaga, conseiller économique du pape François, a déclaré mardi qu'il était "faux" d'affirmer que le Vatican risquait de faire faillite, une thèse développée dans un livre-enquête sorti la veille en librairie.

    "Dire que le Vatican risque la faillite est faux", a déclaré le prélat qui chapeaute un groupe restreint de six cardinaux conseillant le pape François sur les réformes économiques internes de la Curie (gouvernement du Vatican). "Il me semble qu'une stratégie précise de discrédit est en cours", estime le cardinal Maradiaga, dans un entretien publié mardi par le quotidien italien La Repubblica.

    "Ils veulent porter atteinte au pontificat: d'abord en dépeignant une Eglise composée majoritairement de pédophiles, maintenant en montrant une négligence économique. Mais il n'en est rien", a ajouté le prélat. Ce proche du pape François était interrogé sur un livre du journaliste italien Gianluigi Nuzzi qui se prévaut de documents internes du Vatican.

    Le journaliste s'est fait une spécialité des scandales financiers de l'Eglise, au point de se retrouver devant un tribunal du Vatican en 2016 pour avoir obtenu et publié des documents secrets du Saint-Siège (procès "Vatileaks 2") dans un livre sorti l'année précédente.

    Dans son nouvel opus, intitulé "Jugement universel", le journaliste décortique un bilan financier 2018 dans le rouge et qui s'aggrave.

    Il publie des grilles de comptes de l'Apsa, l'organisme qui gère les biens du Saint-Siège et donc l'essentiel du patrimoine immobilier appartenant au Vatican, faisant ressortir un déficit de 43,9 millions d'euros en 2018, contre un trou de 32 millions d'euros l'année précédente.

    Le résultat opérationnel (qui fait la différence entre les dons et recettes d'un côté et les coûts du personnel de l'autre) ressort dans le rouge à près de 59 millions d'euros en 2018, tandis que le résultat financier est positif à près de 15 millions d'euros.

    Le journaliste évoque notamment un patrimoine immobilier d'une valeur estimée à 2,7 milliards d'euros, mais qui est mal géré avec quelque 800 propriétés vides, 15% des 3.200 biens loués mis à disposition gratuitement, d'autres à des prix d'amis.

    Dans un rapport interne de conseillers du pape, cité dans le livre, on peut lire que "le déficit est récurrent et structurel" et qu'"il a atteint des niveaux préoccupants, présentant le risque de conduire à la faillite en l'absence d'interventions urgentes".

  • Irlande du Nord : les évêques s'indignent suite à la légalisation de l’avortement

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Les évêques d’Irlande du Nord s'indignent suite à la légalisation de l’avortement

    La loi qui décriminalise l’avortement et légalise le mariage entre personnes du même sexe en Irlande du Nord a pris effet ce mardi 22 octobre. L’épiscopat régional évoque «un jour tragique» pour les enfants à naître, et s’inquiète aussi de la situation politique de l’Irlande du Nord, qui a conduit à ce changement législatif.

    C’est à minuit, ce mardi, que ces changements sont entrés en vigueur en Irlande du Nord. L'avortement a été libéralisé et le mariage homosexuel légalisé sur décision du Parlement de Westminster à Londres, où sont gérées les affaires courantes de la province britannique en raison de la paralysie de l'exécutif local. En juillet dernier, les députés britanniques avaient voté des amendements pour étendre le droit à l'avortement et au mariage entre personnes du même sexe en Irlande du Nord si aucun gouvernement local n'était formé d'ici le 21 octobre. Dépourvue d'exécutif depuis janvier 2017 à la suite d'un scandale politico-financier, les institutions politiques de la province britannique d'Irlande du Nord sont toujours actuellement à l'arrêt.

    Une région jusque-là «à part»

    Des députés nord-irlandais étaient revenus siéger lundi en début d’après-midi afin de débattre de la loi et de tenter de s’y opposer. Une action surtout symbolique, car sans le soutien de plusieurs partis, un premier ministre et un vice-premier ministre ne peuvent pas être élus, et la loi adoptée à Londres n’a donc pu être bloquée.

    Contrairement au reste du Royaume-Uni, où il est autorisé depuis 1967, l'avortement était jusqu'ici illégal en Irlande du Nord, sauf si la grossesse menaçait la vie de la mère. Le mariage entre personnes de même sexe, autorisé partout ailleurs dans le pays, y restait également interdit.

    Respecter le don de la vie

    Dans une déclaration datée publiée ce 22 octobre, les évêques catholiques nord-irlandais estiment qu’il s’agit d’un «jour tragique pour les enfants à naître qui ne béniront jamais le monde par leurs vies uniques et précieuses». «C’est aussi un triste jour pour notre démocratie locale», ajoutent-ils. 

    L’épiscopat d’Irlande du Nord souligne que l’avortement «est une violation brutale du don précieux de la vie», et que ce droit à la vie «ne nous est donné par aucune loi ou gouvernement». Il évoque aussi «la liberté de conscience des professionnels de la santé», qui doit «être respectée». Ceux-ci ne devraient pas être contraints  de «soutenir une action qui entre en conflit avec leur engagement à défendre la vie». Les évêques se disent par ailleurs «inquiets» de la redéfinition du mariage avec son ouverture aux personnes de même sexe.

    La responsabilité des élus

    Le message des prélats nord-irlandais revient en des termes vigoureux sur la situation politique, d’où découle la mise en application de cette nouvelle loi. «L’inévitable vérité, peut-on lire, est que nos élus locaux avaient le temps et le pouvoir d’éviter que cette draconienne législation sur l’avortement de Westminster ne soit introduite au-dessus de la tête des citoyens locaux, mais ils ont choisi de ne pas le faire. C’est le devoir des citoyens de tenir leurs représentants élus pour responsable de ces décisions qu’ils ont prises», estiment les évêques.

    «Toute loi humaine qui ôte le droit à la vie est une loi injuste, et chaque personne, chaque votant, chaque représentant politique doit y résister», écrivent-ils plus loin, d’autant plus lorsque ces élus sont catholiques puisque le sujet interpelle alors leur «foi».

    Agir politiquement et prier

    Les évêques appellent les partis politiques d’Irlande du Nord à «redoubler leurs efforts pour restaurer l’Assemblée et un pouvoir exécutif partagé», afin de «faire face au besoin urgent de construire une société fondée sur le respect du droit à la vie» et attentive aux plus nécessiteux. Ils demandent aux votants de participer aux prochaines consultations sur la législation introduite ce 22 octobre, et de «ne laisser aucun doute à leurs représentants quant à leurs sentiments sur le sujet». Et c’est un appel à la prière que l’épiscopat nord-irlandais lance en conclusion de son communiqué. Prier «pour une société qui respecte l’égal droit à la vie et au soin d’une mère et de son enfant à naître, avec une compassion qui accueille chaque enfant comme un cadeau unique et merveilleux».